dimanche 13 février 2011

Huaraz, la Chamonix del Peru

Nous retournons vers les montagnes et traversons l'impressionnant Cañon del Pato, par une piste sinueuse coincée entre la Cordillère Blanche et la Cordillère Noire. Au niveau le plus étroit du canyon, une douzaine de mètres seulement sépare les deux cordillère ! Un trajet impressionnant qui commence dans le désert, s'engage vers les montagnes à travers des vallées arides, plus encaissées les unes que les autres. Tout au long du chemin, de nombreuses mines et villages fantômes, presque un décor de western. La piste est à peine plus large que le bus qui enchaîne les franchissements de ponts qui grincent, tandis qu'en contrebas gronde la rivière. La légende veut que ce trajet compte le plus grand nombre de tunnels du Pérou, plus de 40 sur moins de 100 km. Nous débouchons enfin sur les verts plateaux d'altitude, au pied des plus beaux glaciers de la région!
Après 8 heures de bus (pour parcourir à peine plus de 250 km), nous arrivons sains et saufs à Huaraz et sommes accueillis par Ivan, ami CouchSurfer. Une fois installés chez lui, nous consacrons notre première journée à nous réacclimater, car nous venons tout de même de passer de 0 à plus de 3000 mètres d'altitude, et à rechercher d'éventuelles zones de vol. Nous grimpons de bon matin au mirador El Pinar, d'où le magnifique point de vue sur les sommets de la Cordillère Blanche nous laisse entrevoir de belles possibilités de vol. Nous découvrons aussi le Huascarán, plus haut sommet péruvien du haut de ses 6768 mètres. Nous redescendons ensuite en ville pour rencontrer une agence de trek locale recommandée par Manu, qui nous conseille un vol à faire dans la Cordillère Noire, avec une belle vue sur les nevados. Nous rentrons enfin chez Ivan, ayant repéré deux vols-randos, et réglons le réveil pour 5 heures du matin bien décidés à nous envoyer en l'air dans ce paysage grandiose.
Malheureusement, et même si nous nous y attendions en débarquant dans la région, c'est l'hiver sur les montagnes péruviennes et les orages sont nombreux. Dès le lendemain, le ciel se bouche et les pluies sont quasi continues. Nous restons tout de même quelques jours dans l'espoir de trouver un créneau, et nous nous occupons avec d'autres activités que proposent la région. C'est ainsi que nous profitons d'une matinée toujours nuageuse mais un peu plus sèche qu'à l'accoutumée pour faire la rando du lac Churup. Au pied du glacier du même nom, le lac d'origine glaciaire est situé à 4450 mètres d'altitude. Comme une émeraude sertie dans la roche, ses eaux changent de couleur tout au long de la journée et reflètent les sommets alentours. L'ambiance est magique, surtout après ces quelques heures de marche dont les derniers mètres sont assez raides. Mathieu ne résiste d'ailleurs pas longtemps à l'appel de la baignade ! Un peu trop fraîche, il ne restera cependant pas longtemps à barboter, d'autant que la brume monte et que l'orage approche. Nous redescendrons sous la pluie mais contents de notre escapade.
D'un tout autre genre, la meilleure façon que nous ayons trouvé pour s'occuper malgré la pluie est d'aller aux bains de Monterrey. Piscines remplies par des sources chaudes à 49°, il parait que leurs eaux sont bonnes pour la santé... en tout cas c'est bon pour la tête, alors pourquoi s'en priver ?
Mais la météo ne s'améliore pas, et nous commençons à tourner en rond. L'intérêt du voyage étant bien de ne jamais s'ennuyer, il est temps pour nous de quitter Huaraz et de revenir au soleil, sur la côte.




Regresamos hacia las montañas y atravesamos el impresionante Cañon del Pato, por una pista sinuosa arrinconada entre la Cordillera Blanca y la Cordillera Negra. ¡ Al nivel más estrecho del cañón, una docena de metros solamente separan las dos cordilleras ! Un trayecto que impresionante que comienza en el desierto, sube hacia las montañas a través de valles áridos, cada uno  más estrecho que el anterior. A lo largo del camino, atravesamos numerosos pueblos mineros fantasmas, casi el decorado de una pelicula western. La pista apenas es más ancha que el autobús que encadena con los pasos de puentes que rechinan, mientras que más abajo esta el río. La leyenda dice que este trayecto cuenta con el número más grande de túneles de Perú, más de 40 en  menos de 100 km. ¡ Terminamos por fin en las verdes mesetas de altitud, al pie de los glaciares más bellos de la región!
Después de 8 horas de autobús (para recorrer apenas más de 250 km), llegamos sanos y salvos a Huaraz y somos acogidos por Ivan, un amigo CouchSurfer. Una vez instalados en su casa, dedicamos nuestro primer día a nuestra aclimatación, ya que acabamos de pasar de 0 a más de 3000 metros de altitud, y a buscar zonas eventuales de vuelo. En la madrugada subimos al mirador El Pinar, de donde el punto de vista magnífico sobre las cumbres de la Cordillera Blanca nos deja planear bellas posibilidades de vuelo. Descubrimos también el Huascarán, cumbre peruana más alta con sus 6768 metros. Luego volvemos a bajar a la ciudad para visitrar una agencia de trek local recomendada por Manu, que nos aconseja un vuelo desde la Cordillera Negra, con una bella vista sobre los nevados. Volvemos por fin a casa de Ivan, habiendo planeado dos vuelos de montaña, y ponemos el despertador a las 5 de la mañana bien decididos a volar en este grandioso paisaje.
Desgraciadamente, y aunque lo sabiamos al llegar en la región, es el invierno en las montañas peruanas y las tormentas son numerosas. A partir del día siguiente, el cielo se tapa y las lluvias son casi continuas. Nos quedamos sin embargo algunos días con la esperanza conseguir una oportunidad, y nos ocupamos con otras actividades que propone la región. Así es como sacamos provecho de una mañana nublada pero un poco más seca que de costumbre para hacer la caminata a la laguna Churup. Al pie del glaciar del mismo nombre, el lago de origen glaciar está situado a 4450 metros de altitud. Así como engastada una esmeralda en la roca, sus aguas cambian de color a lo largo del día y reflejan las cumbres alrededores. El ambiente es mágico, sobre todo después de estas horas de marcha cuyos últimos metros son bastante abruptos. ¡ Mathieu no resiste mucho tiempo a la llamada de una bañada! Sin embargo el agua es un poco demasiada fria asi que no se quedara mucho tiempo nadando, más aun cuando la bruma sube y la tormenta se acerca. Volveremos a bajar bajo la lluvia pero contentos de nuestra escapada.
En un otro género, el mejor modo que hayamos encontrado para ocuparse a pesar de la lluvia es ir a los baños de Monterrey. Piscinas alimentadas   por fuentes calientes (49°C), se dice que sus aguas son buenas para la salud en todo caso es bueno para el animo, ¿ entonces por qué privarse de eso?
Pero la meteorología no se mejora, y empezamos a dar vueltas. El interés del viaje es bien no aburrirse jamás, es hora entonces de dejar a Huaraz y de volver al sol, en la costa.

3 commentaires:

  1. quel dommage
    huaraz aurait pu vous offrir quelques jours de soleil

    A+

    manu

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  2. il faut un peu de tout dans une vie, la pluie et le beau temps. Je vois que vous êtes touhjours aussi heureux et c'est ça qui compte le plus;
    Maman janny

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  3. J'espère que vous aurez du beau temps à Cusco, trop top le coin.
    Buen viaje.
    taotetiti

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