Nous retournons vers les montagnes et traversons l'impressionnant Cañon del Pato, par une piste sinueuse coincée entre la Cordillère Blanche et la Cordillère Noire. Au niveau le plus étroit du canyon, une douzaine de mètres seulement sépare les deux cordillère !
Un trajet impressionnant qui commence dans le désert, s'engage vers les montagnes à travers des vallées arides, plus encaissées les unes que les autres. Tout au long du chemin, de nombreuses mines et villages fantômes, presque un décor de western. La piste est à peine plus large que le bus qui enchaîne les franchissements de ponts qui grincent, tandis qu'en contrebas gronde la rivière. La légende veut que ce trajet compte le plus grand nombre de tunnels du Pérou, plus de 40 sur moins de 100 km. Nous débouchons enfin sur les verts plateaux d'altitude, au pied des plus beaux glaciers de la région!
Après 8 heures de bus (pour parcourir à peine plus de 250 km), nous arrivons sains et saufs à Huaraz et sommes accueillis par Ivan, ami CouchSurfer. Une fois installés chez lui, nous consacrons notre première journée à nous réacclimater, car nous venons tout de même de passer de 0 à plus de 3000 mètres d'altitude, et à rechercher d'éventuelles zones de vol. Nous grimpons de bon matin au mirador El Pinar, d'où le magnifique point de vue sur les sommets de la Cordillère Blanche nous laisse entrevoir de belles possibilités de vol.
Nous découvrons aussi le Huascarán, plus haut sommet péruvien du haut de ses 6768 mètres. Nous redescendons ensuite en ville pour rencontrer une agence de trek locale recommandée par Manu, qui nous conseille un vol à faire dans la Cordillère Noire, avec une belle vue sur les nevados. Nous rentrons enfin chez Ivan, ayant repéré deux vols-randos, et réglons le réveil pour 5 heures du matin bien décidés à nous envoyer en l'air dans ce paysage grandiose.
Malheureusement, et même si nous nous y attendions en débarquant dans la région, c'est l'hiver sur les montagnes péruviennes et les orages sont nombreux. Dès le lendemain, le ciel se bouche et les pluies sont quasi continues. Nous restons tout de même quelques jours dans l'espoir de trouver un créneau, et nous nous occupons avec d'autres activités que proposent la région. C'est ainsi que nous profitons d'une matinée toujours nuageuse mais un peu plus sèche qu'à l'accoutumée pour faire la rando du lac Churup.
Au pied du glacier du même nom, le lac d'origine glaciaire est situé à 4450 mètres d'altitude. Comme une émeraude sertie dans la roche, ses eaux changent de couleur tout au long de la journée et reflètent les sommets alentours. L'ambiance est magique, surtout après ces quelques heures de marche dont les derniers mètres sont assez raides. Mathieu ne résiste d'ailleurs pas longtemps à l'appel de la baignade !
Un peu trop fraîche, il ne restera cependant pas longtemps à barboter, d'autant que la brume monte et que l'orage approche. Nous redescendrons sous la pluie mais contents de notre escapade.
D'un tout autre genre, la meilleure façon que nous ayons trouvé pour s'occuper malgré la pluie est d'aller aux bains de Monterrey. Piscines remplies par des sources chaudes à 49°, il parait que leurs eaux sont bonnes pour la santé... en tout cas c'est bon pour la tête, alors pourquoi s'en priver ?
Mais la météo ne s'améliore pas, et nous commençons à tourner en rond. L'intérêt du voyage étant bien de ne jamais s'ennuyer, il est temps pour nous de quitter Huaraz et de revenir au soleil, sur la côte.

Après 8 heures de bus (pour parcourir à peine plus de 250 km), nous arrivons sains et saufs à Huaraz et sommes accueillis par Ivan, ami CouchSurfer. Une fois installés chez lui, nous consacrons notre première journée à nous réacclimater, car nous venons tout de même de passer de 0 à plus de 3000 mètres d'altitude, et à rechercher d'éventuelles zones de vol. Nous grimpons de bon matin au mirador El Pinar, d'où le magnifique point de vue sur les sommets de la Cordillère Blanche nous laisse entrevoir de belles possibilités de vol.
Malheureusement, et même si nous nous y attendions en débarquant dans la région, c'est l'hiver sur les montagnes péruviennes et les orages sont nombreux. Dès le lendemain, le ciel se bouche et les pluies sont quasi continues. Nous restons tout de même quelques jours dans l'espoir de trouver un créneau, et nous nous occupons avec d'autres activités que proposent la région. C'est ainsi que nous profitons d'une matinée toujours nuageuse mais un peu plus sèche qu'à l'accoutumée pour faire la rando du lac Churup.
D'un tout autre genre, la meilleure façon que nous ayons trouvé pour s'occuper malgré la pluie est d'aller aux bains de Monterrey. Piscines remplies par des sources chaudes à 49°, il parait que leurs eaux sont bonnes pour la santé... en tout cas c'est bon pour la tête, alors pourquoi s'en priver ?
Mais la météo ne s'améliore pas, et nous commençons à tourner en rond. L'intérêt du voyage étant bien de ne jamais s'ennuyer, il est temps pour nous de quitter Huaraz et de revenir au soleil, sur la côte.
quel dommage
RépondreSupprimerhuaraz aurait pu vous offrir quelques jours de soleil
A+
manu
il faut un peu de tout dans une vie, la pluie et le beau temps. Je vois que vous êtes touhjours aussi heureux et c'est ça qui compte le plus;
RépondreSupprimerMaman janny
J'espère que vous aurez du beau temps à Cusco, trop top le coin.
RépondreSupprimerBuen viaje.
taotetiti