Retour vers le soleil et la côte Pacifique, et nous voici à Lima, capitale péruvienne. Comme tout au long de la côte, Lima est elle aussi située en plein milieu du désert et nous ne sommes pas mécontents de retrouver le beau temps et la chaleur. Nous nous installons dans une auberge de jeunesse pas chère et où règne une bonne ambiance, dans le quartier de Miraflores, à dix minutes à pied du site de vol.
Nos premiers jours à Lima ne nous permettent pas de voler, à cause du brouillard qui ne semble pas vouloir se dissiper, mais nous rencontrons plein de parapentistes sympas dont Jorge et Eduardo, qui nous donnent de bons conseils sur la ville et sur les sites de vols du Pérou, ainsi qu'un couple de canadiens avec qui nous nous entrainons au "parawaiting". Nous passons nos après-midi avec eux dans le parc à attendre que les conditions s'améliorent, à grimper dans les palmiers pour récupérer des ballons, à manger des glaces et boire des jus de fruits frais !
Bien que l'attente ne soit pas si désagréable, nous avons vraiment très envie de voler et partons un matin avec Soren, biplaceur danois, et ses passagers à Pachacamac, à une quarantaine de minutes de route depuis Miraflores. Seul site de vol "montagne" du coin, le déco se situe sur les pentes rocheuses et poussiéreuses d'un sommet de quelques centaines de mètres d'altitude. Contrairement à Miraflores, ce site présente de puissants thermiques en plus d'un bon dynamique, et nous volons presque une heure au-dessus du désert avec vue sur le Pacifique, tandis que Soren effectue ses deux rotations. Nous partons ensuite nous poser en même temps que lui, et ne parvenons pas à plier assez vite pour éviter le changement de couleur de nos voiles qui subissent les rafales de poussière à l'atterro.
Le lendemain, les conditions sont enfin réunies pour voler à Lima. Un gros dynamique se met en place le long de la falaise, et nous volons en soaring pendant des heures entre l'océan et les immeubles. Le vent est tellement fort et régulier qu'il n'y a rien à faire pour prendre de l'altitude, le vol serait presque ennuyeux si l'on ne volait pas le long de la ville et des immeubles, à regarder notre reflet dans les vitres du grand hôtel Marriott. Mais au bout d'un moment le vent de sud commence à rentrer très fort, tous les parapentistes en l'air se font contrer et plusieurs ne parviennent pas à revenir se poser au déco, dont Lily qui ira poser sur une zone herbeuse à côté de la mer.
Les jours suivants ne seront à nouveau pas volables, nous en profitons donc pour visiter la ville. Savant mélange de neuf et d'ancien, on trouve à Lima des quartiers très modernes comme celui où nous sommes, un centre historique à l'architecture coloniale très colorée et même des ruines précolombiennes coincées entre les immeubles. Nous nous étonnons encore une fois de voir à quel point les bâtiments sont bien préservés et les grandes places bien entretenues, on y croisera même une calèche, c'est presque un voyage dans le temps...
L'attente que nous inflige la météo est aussi l'occasion pour nous de faire le point. Voici maintenant trois mois que nous sommes sans domicile fixe, trois mois que nous nous privons de fromage et de charcuterie, et nous avons déjà effectué la moitié de notre trip. N'étant pas parvenu à boucler notre budget avant de partir, l'envoi des parachutes de secours et les taxes prélevées par les Colombiens nous ayant coûté environ trois semaines de budget, les finances commencent à être basses et il nous faut trouver une solution pour arriver à faire rentrer un peu d'argent dans les caisses. Il nous faudra sans doute trouver du travail, mais nous espérons que cela ne sera pas avant l'Argentine, et d'ici là nous apprenons grâce à des artisans argentins à tisser des bracelets pour en vendre sur notre trajet.
Puis vient le temps de repartir, voici déjà une semaine que nous sommes à Lima car le besoin de se poser se faisait ressentir, mais il ne faut pas oublier que l'on doit être à Buenos Aires le 23 mai et qu'il reste encore tellement de choses à voir et de gens à rencontrer sur la route.
Nos premiers jours à Lima ne nous permettent pas de voler, à cause du brouillard qui ne semble pas vouloir se dissiper, mais nous rencontrons plein de parapentistes sympas dont Jorge et Eduardo, qui nous donnent de bons conseils sur la ville et sur les sites de vols du Pérou, ainsi qu'un couple de canadiens avec qui nous nous entrainons au "parawaiting". Nous passons nos après-midi avec eux dans le parc à attendre que les conditions s'améliorent, à grimper dans les palmiers pour récupérer des ballons, à manger des glaces et boire des jus de fruits frais !
Bien que l'attente ne soit pas si désagréable, nous avons vraiment très envie de voler et partons un matin avec Soren, biplaceur danois, et ses passagers à Pachacamac, à une quarantaine de minutes de route depuis Miraflores. Seul site de vol "montagne" du coin, le déco se situe sur les pentes rocheuses et poussiéreuses d'un sommet de quelques centaines de mètres d'altitude. Contrairement à Miraflores, ce site présente de puissants thermiques en plus d'un bon dynamique, et nous volons presque une heure au-dessus du désert avec vue sur le Pacifique, tandis que Soren effectue ses deux rotations. Nous partons ensuite nous poser en même temps que lui, et ne parvenons pas à plier assez vite pour éviter le changement de couleur de nos voiles qui subissent les rafales de poussière à l'atterro.
Le lendemain, les conditions sont enfin réunies pour voler à Lima. Un gros dynamique se met en place le long de la falaise, et nous volons en soaring pendant des heures entre l'océan et les immeubles. Le vent est tellement fort et régulier qu'il n'y a rien à faire pour prendre de l'altitude, le vol serait presque ennuyeux si l'on ne volait pas le long de la ville et des immeubles, à regarder notre reflet dans les vitres du grand hôtel Marriott. Mais au bout d'un moment le vent de sud commence à rentrer très fort, tous les parapentistes en l'air se font contrer et plusieurs ne parviennent pas à revenir se poser au déco, dont Lily qui ira poser sur une zone herbeuse à côté de la mer.
Les jours suivants ne seront à nouveau pas volables, nous en profitons donc pour visiter la ville. Savant mélange de neuf et d'ancien, on trouve à Lima des quartiers très modernes comme celui où nous sommes, un centre historique à l'architecture coloniale très colorée et même des ruines précolombiennes coincées entre les immeubles. Nous nous étonnons encore une fois de voir à quel point les bâtiments sont bien préservés et les grandes places bien entretenues, on y croisera même une calèche, c'est presque un voyage dans le temps...
L'attente que nous inflige la météo est aussi l'occasion pour nous de faire le point. Voici maintenant trois mois que nous sommes sans domicile fixe, trois mois que nous nous privons de fromage et de charcuterie, et nous avons déjà effectué la moitié de notre trip. N'étant pas parvenu à boucler notre budget avant de partir, l'envoi des parachutes de secours et les taxes prélevées par les Colombiens nous ayant coûté environ trois semaines de budget, les finances commencent à être basses et il nous faut trouver une solution pour arriver à faire rentrer un peu d'argent dans les caisses. Il nous faudra sans doute trouver du travail, mais nous espérons que cela ne sera pas avant l'Argentine, et d'ici là nous apprenons grâce à des artisans argentins à tisser des bracelets pour en vendre sur notre trajet.
Puis vient le temps de repartir, voici déjà une semaine que nous sommes à Lima car le besoin de se poser se faisait ressentir, mais il ne faut pas oublier que l'on doit être à Buenos Aires le 23 mai et qu'il reste encore tellement de choses à voir et de gens à rencontrer sur la route.
Volvemos hacia el sol y la costa Pacífica, y llegamos a Lima, capital peruana. Así como a lo largo de la costa, Lima también está situada en pleno desierto y no estamos descontentos por encontrar de nuevo al buen clima y al calor. Nos instalamos en un albergue juvenil barato y donde reina un buen ambiente, en el barrio de Miraflores, a diez minutos a pie del sitio de vuelo.
Nuestros primeros días en Lima no nos permiten volar, a causa de la neblina que no parece querer disiparse, pero conocimos muchos parapentistas simpaticos entre los cuales están Jorge y Eduardo, que nos dan buenos consejos sobre la ciudad y sobre los sitios de vuelos de Perú, así como una pareja de canadienses con que nosotros praticaron el "parawaiting". ¡ Pasamos nuestras tardes con ellos en el parque esperando que las condiciones se mejoren, a subir a las palmeras para recuperar balones, a comer helados y tomando jugos de frutas frescas!
Aunque la espera no es tan desagradable, tenemos muchas ganas de volar y una mañana nos vamos con Soren, piloto danés, y sus pasajeros a Pachacamac, a una cuarentena de minutos de camino de Miraflores. Unico sitio de vuelo "montaña" de la zona , el despegue se sitúa sobre las pendientes rocosas y polvorientas de una cumbre de algunas centenas de metros de altitud. µAl contrario de Miraflores, este sitio presenta poderosos térmicas además de un buen dinámico, y volamos casi una hora por encima del desierto con vista al Pacífico, mientras que Soren efectúa sus dos vuelos. Salimos luego a aterrizar al mismo tiempo que él, y no alcanzamos doblar las alas suficientemente rapido para evitar el cambio de color de nuestras alas que sufren las ráfagas de polvo en el aterizaje.
Al día siguiente, las condiciones por fin son buenas para volar en Lima. Un poderoso dinámico se coloca a lo largo de la ladera, y volamos soaring durante horas entre el océano y los edificios. El viento es tan fuerte y regular que no hay nada que hacer para subir, el vuelo sería casi fastidioso si no se volaria a lo largo de la ciudad y de los edificios, a mirar nuestro reflejo en las ventanas del gran hotel Marriott. Pero despues de un momento el viento del sur empieza a entrar muy fuerte, varios parapentistas en el aire no logran a volver para aterrizar en el despegue, entre ellos esta Lily que irá a aterizar sobre una zona herbosa al lado del mar.
Los días siguientes de nuevo no serán volables, nos aprovechamos de eso para visitar la ciudad. Mezcla sabia de arquitectura nueva y antigua, se encuentra en Lima barrios muy modernos como el donde estamos hospedados, un centro histórico colonial muy coloreado y ruinas precolombinas arrinconadas entre los edificios. Nos asombramos una vez más de ver como los edificios son bien preservados y las grandes plazas bien mantenidas, hasta veremos una carreta, es casi un viaje en el tiempo...
La espera que nos inflige la meteorología es también la ocasión para nosotros de analizar la situación. Justo llevamos tres meses sin domicilio fijo, tres meses que nos hace falta la gastronomía francesa, y ya efectuamos la mitad de nuestro viaje. Al no haber llegado a equilibrar nuestro presupuesto antes de irse, el envío de los paracaídas de reserva y las tasas tomadas por los colombianos que nos han costado cerca de tres semanas de presupuesto, las finanzas comienzan a estar en lo bajo y debemos encontrar una solución para lograr hacer entrar un poco de plata a los bolsillos. Sin duda deberemos encontrar algún trabajo, pero esperamos que esto no sea antes de Argentina, y hasta entonces aprendemos gracias a unos artesanos argentinos a tejer pulseras para venderlas a lo largo de nuestro trayecto.
Luego viene el tiempo de irse de nuevo, ya llevamos una semana en Lima porque la necesidad de parar un poco se hacía sentir, pero no hay que olvidar que debemos estar en Buenos Aires el 23 de mayo y que quedan todavía tantas cosas por ver y gente por conocer en el camino.
Nuestros primeros días en Lima no nos permiten volar, a causa de la neblina que no parece querer disiparse, pero conocimos muchos parapentistas simpaticos entre los cuales están Jorge y Eduardo, que nos dan buenos consejos sobre la ciudad y sobre los sitios de vuelos de Perú, así como una pareja de canadienses con que nosotros praticaron el "parawaiting". ¡ Pasamos nuestras tardes con ellos en el parque esperando que las condiciones se mejoren, a subir a las palmeras para recuperar balones, a comer helados y tomando jugos de frutas frescas!
Aunque la espera no es tan desagradable, tenemos muchas ganas de volar y una mañana nos vamos con Soren, piloto danés, y sus pasajeros a Pachacamac, a una cuarentena de minutos de camino de Miraflores. Unico sitio de vuelo "montaña" de la zona , el despegue se sitúa sobre las pendientes rocosas y polvorientas de una cumbre de algunas centenas de metros de altitud. µAl contrario de Miraflores, este sitio presenta poderosos térmicas además de un buen dinámico, y volamos casi una hora por encima del desierto con vista al Pacífico, mientras que Soren efectúa sus dos vuelos. Salimos luego a aterrizar al mismo tiempo que él, y no alcanzamos doblar las alas suficientemente rapido para evitar el cambio de color de nuestras alas que sufren las ráfagas de polvo en el aterizaje.
Al día siguiente, las condiciones por fin son buenas para volar en Lima. Un poderoso dinámico se coloca a lo largo de la ladera, y volamos soaring durante horas entre el océano y los edificios. El viento es tan fuerte y regular que no hay nada que hacer para subir, el vuelo sería casi fastidioso si no se volaria a lo largo de la ciudad y de los edificios, a mirar nuestro reflejo en las ventanas del gran hotel Marriott. Pero despues de un momento el viento del sur empieza a entrar muy fuerte, varios parapentistas en el aire no logran a volver para aterrizar en el despegue, entre ellos esta Lily que irá a aterizar sobre una zona herbosa al lado del mar.
Los días siguientes de nuevo no serán volables, nos aprovechamos de eso para visitar la ciudad. Mezcla sabia de arquitectura nueva y antigua, se encuentra en Lima barrios muy modernos como el donde estamos hospedados, un centro histórico colonial muy coloreado y ruinas precolombinas arrinconadas entre los edificios. Nos asombramos una vez más de ver como los edificios son bien preservados y las grandes plazas bien mantenidas, hasta veremos una carreta, es casi un viaje en el tiempo...
La espera que nos inflige la meteorología es también la ocasión para nosotros de analizar la situación. Justo llevamos tres meses sin domicilio fijo, tres meses que nos hace falta la gastronomía francesa, y ya efectuamos la mitad de nuestro viaje. Al no haber llegado a equilibrar nuestro presupuesto antes de irse, el envío de los paracaídas de reserva y las tasas tomadas por los colombianos que nos han costado cerca de tres semanas de presupuesto, las finanzas comienzan a estar en lo bajo y debemos encontrar una solución para lograr hacer entrar un poco de plata a los bolsillos. Sin duda deberemos encontrar algún trabajo, pero esperamos que esto no sea antes de Argentina, y hasta entonces aprendemos gracias a unos artesanos argentinos a tejer pulseras para venderlas a lo largo de nuestro trayecto.
Luego viene el tiempo de irse de nuevo, ya llevamos una semana en Lima porque la necesidad de parar un poco se hacía sentir, pero no hay que olvidar que debemos estar en Buenos Aires el 23 de mayo y que quedan todavía tantas cosas por ver y gente por conocer en el camino.
Salut à vous deux !
RépondreSupprimerJ'ai viens de découvrir votre blog et je suis agréablement surpris de te voir Mathieu dans cette folle expédition en Amérique du Sud.
Je vous souhaite de profiter encore un maximum.
Bon courage à tous les deux pour la suite de votre périple.
Clément
impressionant les images du vol audessus des immeubles et l'océan. Dommage que tu a raté ton atterisage Lily, mais en tout cas c'est mieux que d'atterir dans un tas de fumier.
RépondreSupprimerMaman Janny
awesome!
RépondreSupprimerlove from Tricia
Très impresionnant ces vols sur la falaise à côté de Lima !!! Le passage devant les immeubles et tout ... waw !
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