mercredi 2 février 2011

Cuenca, la Atenas del Ecuador

Ultime étape équatorienne sur notre route, Cuenca est la troisième ville du pays après Quito et Guayaquil. Située au sud de l'Équateur, à 2550 mètres d'altitude, elle offre aussi quelques possibilités intéressantes de vols. Après 8 heures de bus où l'on traverse des paysages variés, nous arrivons enfin à Cuenca à la nuit tombée. Comme la plupart des autres grandes villes équatoriennes, la vie nocturne y est très calme, presque trop, et il est difficile de trouver un endroit où se restaurer. Cependant, bien que les rues soient désertes, l'ambiance semble paisible et beaucoup plus rassurante qu'à Quito.
Le temps étant très nuageux dans la région, nous en profitons pour découvrir la ville et ses habitants. Très bien préservé, le centre colonial historique de Cuenca a lui aussi reçu le statut de patrimoine culturel de l'humanité, et l'on comprend vite pourquoi. Les rues sont pittoresques et les nombreux marchés en tous genres qui fleurissent aux quatre coins de la ville lui confèrent une atmosphère authentique. Il fait bon flâner dans les rues ou au bord de la rivière, tout en admirant l'architecture coloniale et la vie qui se déroule paisiblement. Peu de touristes en ville, car outre son centre il n'y a pas grand chose à visiter, mais c'est justement ce qui nous plaît car il est agréable de se promener sans se faire continuellement alpaguer pour des prestations touristiques, comme c'était le cas à Baños. Les gens sont chaleureux et nous passons d'agréables moments à déambuler dans les marchés. Peu habituées aux étrangers, les "señoras" sont ravies de nous accueillir sur leurs stands et de nous montrer, voire de nous faire goûter leurs produits. C'est l'occasion pour nous de découvrir plein de nouveaux fruits et légumes, inconnus sous nos latitudes, et de s'essayer à certains mets locaux comme le chicharron (peau et couenne de porc grillés, très léger et digeste...), ou encore les délicieux nougats locaux, à base de confiture de lait et fourrés à la cacahuète. Nous pourrons aussi nous préparer enfin de vraies tisanes avec des vraies plantes et non des sachets, sur les conseils avisés d'une señora bienveillante.
Mais malgré cette excellente expérience, nous quittons la ville après quelques jours seulement, chassés par le mauvais temps qui nous empêche de voler dans les villages alentours. Nous décidons alors de reprendre la route et de rallier le désert péruvien sans trop attendre.




Última etapa ecuatoriana en nuestro recorrido, Cuenca es la tercera ciudad del país después de Quito y Guayaquil. Situada en el sur del Ecuador, a 2550 metros de altitud, ofrece también algunas posibilidades interesantes de vuelos. Después de 8 horas de bus en las que atrevesamos paisajes muy variados, llegamos por fin a Cuenca, pero de noche. Como en la mayoría de las otras grandes ciudades ecuatorianas, la vida nocturna allí es muy tranquila, casi demasiado, y es difícil de encontrar un lugar donde alimentarse. Sin embargo, aunque las calles sean desiertas, el ambiente parece apacible y mucho más tranquilo que en Quito.
Al ser muy nublado el tiempo en la región, aprovechamos para descubrir la ciudad y sus habitantes. Muy bien preservado, el centro colonial histórico de Cuenca también recibió el estatuto de patrimonio cultural de la humanidad, y comprendemos rápidamente por qué. Las calles son pintorescas y los numerosos mercados que florecen por todos lados de la ciudad le confieren una atmósfera auténtica. Es rico errar en las calles o a orillas del río, admirando la arquitectura colonial y la vida que se desarolla apaciblemente. Pocos turistas en la ciudad, porque además de su centro no hay muchas cosas que visitar, pero es justamente lo que nos gusta porque es agradable de pasear sin hacerse continuamente ofrecer prestaciones turísticas, como era el caso en Baños. La gente es calurosa y pasamos momentos agradables deambulando en los mercados. Poco acostumbradas a ver allí a los extranjeros, las señoras son encantadas de acogernos sobre sus stands y de mostrarnos, incluso de hacernos probar sus productos. Es la ocasión para nosotros de descubrir muchas nuevas frutas y verduras, desconocidas bajo nuestras latitudes, y de probar ciertos platos locales como el chicharron de cerdo, o los deliciosos dulces locales parecidos a turrón. Podremos también prepararnos por fin verdaderas tisanas con verdaderas plantas y no saquitos, bajo los consejos avisados de una señora muy amable.
Pero a pesar de esta excelente experiencia, dejamos la ciudad después de solamente pocos días, huyendo el mal clima que nos impide volar en los pueblos de los alrededores. Decidimos entonces reemprender el viaje para alcanzar el desierto peruano.

1 commentaire:

  1. Salut les globetrotteurs, une bonne tisane pendant la pluie vous remonterez le morale. Je suis sûr que le soleil vous attends au prochain arrêt. Continue de nous envoyer des photos, j'adore.
    Maman Janny

    RépondreSupprimer