Après s'être posés une semaine à Lima, nous voilà repartis vers le sud en direction de Pisco. Réputé dans le milieu parapentiste pour survoler "la cathédrale", une arche de pierre située dans la réserve de Paracas, nous apprenons par des bénévoles de Pisco sin fronteras rencontrés à Lima que la région a subit deux violents séismes. Le premier en août 2007 à détruit plus de 80% des habitations et tué plus de 600 personnes à Pisco, le second en février 2010 de magnitude 8,8 et dont l'épicentre était situé en plein Pacifique. Effectivement, nous sommes surpris de l'ampleur des dégâts dès notre arrivée. On trouve encore beaucoup de gravats dans les rues et autour de la ville, et de nombreux bâtiments sont en ruine dont l'église, c'est pourquoi la messe se déroule désormais sous une bâche. Mais malgré les difficultés, nous sommes impressionnés par la faculté d'adaptation développée par les habitants de la zone. Tout a beau être sinistré, et bien qu'ils n'aient pas l'air de recevoir beaucoup d'aide, la vie continue et chacun semble trouver un moyen de s'en sortir. Les gens sont même plutôt souriants, les séquelles du désastre ne sont visibles que sur les infrastructures.
Nous allons également faire un tour du côté de Paracas, à quelques kilomètres seulement de Pisco. Nous faisons le trajet en combi, minibus qui fait office de transport en commun au Pérou, dont les plus doués parviennent à charger plus de 20 passagers ! Tout au long du chemin, nous découvrons les tas de gravats qui ont été évacués des villes. Les seuls bâtiments parfaitement reconstruits sont de grosses usines, dont certaines appartenant à de grosses multinationales. À l'arrivée, nous sommes choqués de voir que Paracas, petite station balnéaire pour touristes, a été reconstruite à neuf à quelques mètres seulement d'anciens hôtels et restaurants délabrés. Nous pensions voler dans cet endroit mythique en bord de mer, survoler les falaises abruptes et notamment la fameuse cathédrale, mais non seulement les conditions météo ne sont pas très favorables, nous apprenons en plus que l'arche qui formait la cathédrale au-dessus de la mer a elle aussi été détruite lors du séisme... La région est réellement sinistrée tant au point de vue humain et matériel que naturel. Le travail de Pisco sin fronteras est donc indispensable pour les habitants qui voient en cette association une réelle aide pour la reconstruction.
Nous quittons Pisco le cœur un peu gros, mais rassurés par la gaieté qu'il ressort de ses habitants. Une famille de Lima nous prend en stop jusqu'à Ica, un peu plus à l'intérieur des terres, ville perdue au milieu d'un immense champ de dunes qui n'a rien à envier au Sahara. Là encore, on s'aperçoit que la ville garde des séquelles du séisme bien qu'ici les secousses se sont un peu moins fait ressentir. De nombreux bâtiments dont quelques églises sont sur le point de s'effondrer. Pourtant ici aussi la vie continue, la bonne ambiance reigne et nous en profitons pour aller l'oasis de Huacachina. À une dizaine de minutes du centre-ville seulement, on se retrouve perdus au milieu de dunes qui font passer la dune du Pyla pour un petit tas de sable. On arrive dans une oasis verdoyante, un lac sur lequel flottent des pédalos entouré par des palmiers et quelques hostals et restaurants. Des activités comme le sandboard ou le tour en buggie sont proposées aux touristes, nous préférons pour notre part partir à pied dans le désert, sous un soleil de plomb et dans un sable brûlant, avec dans l'idée de faire un peu de soaring sur les dunes. Manque de chance, le vent est trop fort et trop rafaleux pour sortir les voiles. Nous continuons tout de même notre ballade dans le désert en nous prenant pour Lawrence d'Arabie, presque seuls au monde s'il n'y avait pas au loin des petits points noirs qui se meuvent bruyamment, les buggies pollueurs.
Même si nous aurions aimé rester un peu plus longtemps dans la région, même si nous aurions voulu d'une manière ou d'une autre donner un coup de main aux habitants, nous manquons de temps et d'argent et nous devons déjà repartir et retourner dans les montagnes.
Nous allons également faire un tour du côté de Paracas, à quelques kilomètres seulement de Pisco. Nous faisons le trajet en combi, minibus qui fait office de transport en commun au Pérou, dont les plus doués parviennent à charger plus de 20 passagers ! Tout au long du chemin, nous découvrons les tas de gravats qui ont été évacués des villes. Les seuls bâtiments parfaitement reconstruits sont de grosses usines, dont certaines appartenant à de grosses multinationales. À l'arrivée, nous sommes choqués de voir que Paracas, petite station balnéaire pour touristes, a été reconstruite à neuf à quelques mètres seulement d'anciens hôtels et restaurants délabrés. Nous pensions voler dans cet endroit mythique en bord de mer, survoler les falaises abruptes et notamment la fameuse cathédrale, mais non seulement les conditions météo ne sont pas très favorables, nous apprenons en plus que l'arche qui formait la cathédrale au-dessus de la mer a elle aussi été détruite lors du séisme... La région est réellement sinistrée tant au point de vue humain et matériel que naturel. Le travail de Pisco sin fronteras est donc indispensable pour les habitants qui voient en cette association une réelle aide pour la reconstruction.
Nous quittons Pisco le cœur un peu gros, mais rassurés par la gaieté qu'il ressort de ses habitants. Une famille de Lima nous prend en stop jusqu'à Ica, un peu plus à l'intérieur des terres, ville perdue au milieu d'un immense champ de dunes qui n'a rien à envier au Sahara. Là encore, on s'aperçoit que la ville garde des séquelles du séisme bien qu'ici les secousses se sont un peu moins fait ressentir. De nombreux bâtiments dont quelques églises sont sur le point de s'effondrer. Pourtant ici aussi la vie continue, la bonne ambiance reigne et nous en profitons pour aller l'oasis de Huacachina. À une dizaine de minutes du centre-ville seulement, on se retrouve perdus au milieu de dunes qui font passer la dune du Pyla pour un petit tas de sable. On arrive dans une oasis verdoyante, un lac sur lequel flottent des pédalos entouré par des palmiers et quelques hostals et restaurants. Des activités comme le sandboard ou le tour en buggie sont proposées aux touristes, nous préférons pour notre part partir à pied dans le désert, sous un soleil de plomb et dans un sable brûlant, avec dans l'idée de faire un peu de soaring sur les dunes. Manque de chance, le vent est trop fort et trop rafaleux pour sortir les voiles. Nous continuons tout de même notre ballade dans le désert en nous prenant pour Lawrence d'Arabie, presque seuls au monde s'il n'y avait pas au loin des petits points noirs qui se meuvent bruyamment, les buggies pollueurs.
Même si nous aurions aimé rester un peu plus longtemps dans la région, même si nous aurions voulu d'une manière ou d'une autre donner un coup de main aux habitants, nous manquons de temps et d'argent et nous devons déjà repartir et retourner dans les montagnes.
Después de habernos quedado una semana en Lima, nos fuimos de nuevo hacia el sur con destino a Pisco. Famosa en el medio parapentista para sobrevolar " la catedral ", un arco de piedra situado en la reserva de Paracas, nos enteramos por voluntarios de Pisco sin fronteras encontrados en Lima que la región ha sufrido dos violentos seísmos. El primero en agosto de 2007 a destruido más de 80 % de las viviendas y ha matado a más de 600 personas en Pisco, el segundo en febrero de 2010 de magnitud 8,8 y cuyo epicentro estuvo situado en pleno Pacífico. En efecto, quedamos sorprendidos por la amplitud de los daños apenas llegamos. Todavía se encuentran muchos cascajos en las calles y alrededor de la ciudad, y muchos edificios están en ruina entre los cuales esta la iglesia, es por eso que la misa se celebra ahora bajo una cubierta. Pero a pesar de las dificultades, estamos impresionados por la facultad de adaptación desarrollada por los habitantes de la zona. Aunque todo este siniestrado, y aunque no parecen recibir mucha ayuda, la vida continúa y cada uno parece encontrar una manera de salir adelante. La gente es más bien sonriente, las secuelas del desastre son visibles sólo en las infraestructuras.
También fuimos a pasear del lado de Paracas, a algunos kilómetros solamente de Pisco. ¡ Hicimos el trayecto combi, microbús qué sirve de transporte público en Perú, algunos hasta llegan cargar a más de 20 pasajeros! A lo largo del camino, descubrimos los montones de cascajos que han sido evacuados de las ciudades. Los solos edificios perfectamente reconstruidos son grandes fábricas, entre las cuales están algunas que pertenecen a grandes empresas multinacionales. Cuando llegamos, estamos chocados de ver que Paracas, pequeña ciudad costera para turistas, ha sido reconstruida a algunos metros solamente de antiguos hoteles y restaurantes en ruinas. Pensábamos volar en este lugar mítico en la costa peruana, sobrevolar las laderas abruptas particularmente la famosa catedral, pero no sólo las condiciones meteorológicas no están muy favorables, descibrimos también que el arco que formaba la catedral por encima del mar ha sido destruido en el momento del seísmo... La región realmente es siniestrada tanto en el punto de vista humano y material como natural. El trabajo de Pisco sin fronteras se ha vuelto indispensable para los habitantes que ven en esta asociación una ayuda efectiva para la reconstrucción.
Dejamos a Pisco con tristeza, pero tranquilizados por la alegría que resalta de sus habitantes. Una familia de Lima nos lleva de allí hasta Ica, un poco más dentro de las tierras. La ciudad esta perdida en medio de un campo inmenso de dunas que no tiene nada que envidiar al Sáhara. Allí todavía, nos damos cuenta que la ciudad guarda secuelas del seísmo aunque aquí las conmociones se han hecho sentir un poco menos. Varios edificios entre los cuales algunas iglesias están a punto de hundirse. Sin embargo aquí también la vida continúa, el ambiente es bueno y nos aprechamos para ir al oasis de Huacachina. A una decena de minutos del centro de la ciudad solamente, nos encontramos perdidos en medio de dunas que hacen pasar la duna de Pyla (duna francesa, la mas grande de Europa) por un pequeño montón de arena.
Llegamos en un oasis verdoso, un lago sobre el cual flotan hidropedales rodeado por palmeras y algunos hostales y restaurantes. Actividades como el sandboard o la vuelta buggie son ofrecidas a los turistas, pero nosotros preferimos irnos a pie en el desierto, bajo un sol muy fuerte y en una arena ardiente, con la idea de hacer un vuelo soaring sobre las dunas. Desafortunadamente, el viento es demasiado fuerte y hay demasiadas rafgas para sacar las velas. Continuamos sin embargo nuestra balada en el desierto jugando a ser Lawrence de Arabia, casi sólos en el mundo si no fuera por unas pequeñas espinillas que se mueven ruidosamente a lo lejos, los buggies contaminantes.
Aunque nos habría gustado quedarnos un poco más tiempo en la región, aunque habríamos querido de una manera o de otra ayudar a los habitantes, faltamos de tiempo y de dinero y ya nos toca irnos de nuevo y regresar en las montañas.
También fuimos a pasear del lado de Paracas, a algunos kilómetros solamente de Pisco. ¡ Hicimos el trayecto combi, microbús qué sirve de transporte público en Perú, algunos hasta llegan cargar a más de 20 pasajeros! A lo largo del camino, descubrimos los montones de cascajos que han sido evacuados de las ciudades. Los solos edificios perfectamente reconstruidos son grandes fábricas, entre las cuales están algunas que pertenecen a grandes empresas multinacionales. Cuando llegamos, estamos chocados de ver que Paracas, pequeña ciudad costera para turistas, ha sido reconstruida a algunos metros solamente de antiguos hoteles y restaurantes en ruinas. Pensábamos volar en este lugar mítico en la costa peruana, sobrevolar las laderas abruptas particularmente la famosa catedral, pero no sólo las condiciones meteorológicas no están muy favorables, descibrimos también que el arco que formaba la catedral por encima del mar ha sido destruido en el momento del seísmo... La región realmente es siniestrada tanto en el punto de vista humano y material como natural. El trabajo de Pisco sin fronteras se ha vuelto indispensable para los habitantes que ven en esta asociación una ayuda efectiva para la reconstrucción.
Dejamos a Pisco con tristeza, pero tranquilizados por la alegría que resalta de sus habitantes. Una familia de Lima nos lleva de allí hasta Ica, un poco más dentro de las tierras. La ciudad esta perdida en medio de un campo inmenso de dunas que no tiene nada que envidiar al Sáhara. Allí todavía, nos damos cuenta que la ciudad guarda secuelas del seísmo aunque aquí las conmociones se han hecho sentir un poco menos. Varios edificios entre los cuales algunas iglesias están a punto de hundirse. Sin embargo aquí también la vida continúa, el ambiente es bueno y nos aprechamos para ir al oasis de Huacachina. A una decena de minutos del centro de la ciudad solamente, nos encontramos perdidos en medio de dunas que hacen pasar la duna de Pyla (duna francesa, la mas grande de Europa) por un pequeño montón de arena.
Llegamos en un oasis verdoso, un lago sobre el cual flotan hidropedales rodeado por palmeras y algunos hostales y restaurantes. Actividades como el sandboard o la vuelta buggie son ofrecidas a los turistas, pero nosotros preferimos irnos a pie en el desierto, bajo un sol muy fuerte y en una arena ardiente, con la idea de hacer un vuelo soaring sobre las dunas. Desafortunadamente, el viento es demasiado fuerte y hay demasiadas rafgas para sacar las velas. Continuamos sin embargo nuestra balada en el desierto jugando a ser Lawrence de Arabia, casi sólos en el mundo si no fuera por unas pequeñas espinillas que se mueven ruidosamente a lo lejos, los buggies contaminantes.
Aunque nos habría gustado quedarnos un poco más tiempo en la región, aunque habríamos querido de una manera o de otra ayudar a los habitantes, faltamos de tiempo y de dinero y ya nos toca irnos de nuevo y regresar en las montañas.
Ah, toujours et toujours des super photos. Je me régale chaque fois. On dirais que vous êtes perdus "on top of the world".
RépondreSupprimerLe reportage toujours digne d'un grand reporter; Bravo.
Maman Janny