Nous quittons donc Los Lagos et notre famille chilienne à regret, mais il est temps pour nous de passer la frontière argentine et de rallier Mendoza. Depuis quelques jours déjà, Ceylia nous y attend tout en sirotant quelques bons vins, qui ont fait la gloire de la région, visitant les domaines viticoles en vélo et surtout survolant la ville en parapente.
Nous prenons donc un premier bus en direction de Santiago, et, après une nuit de trajet, nous débarquons à nouveau dans la capitale chilienne, mais seulement pour quelques heures cette fois-ci. Nous remontons assez vite dans un autre bus pour Mendoza. Le trajet est magnifique, nous traversons toute la cordillère des Andes par une route qui se retrouve souvent fermée à cause de la neige. Heureusement pour nous, l'automne est plutôt clément et nous franchissons sans problèmes les kilomètres nous séparant de la frontière. Le passage en Argentine marqué par une fouille minutieuse des personnes et des véhicules, restera mémorable car nous avons la chance d'apercevoir l'Aconcagua, plus haut sommet du continent qui culmine à 6962 mètres d'altitude. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ici les Andes sont vraiment impressionnantes, majestueuses montagnes au pied desquelles on se sent vraiment petits...
Nous redescendons ensuite vers Mendoza, traversant au passage la mythique station de ski de Los Penitentes, fermée pour l'instant, et à l'arrivée nous débarquons dans une ville où l'été semble encore bien présent. Il y règne une agréable chaleur et l'on se réjouit déjà de pouvoir profiter pendant quelques jours de ce petit sursis météo, avant de filer vers les froides contrées de Patagonie. Nous y retrouvons donc Ceylia, qui en bonne bordelaise nous attend avec une bonne petite bouteille de rouge (quitte à être à Mendoza autant goûter les vins locaux, ne serait-ce que pour comparer) et quelques spécialités fromagères et charcutières bien de chez nous... un régal !
Nous profitons des quelques heures de jour qu'il nous reste pour visiter un peu le centre-ville, car dès le lendemain nous n'y remettrons sûrement plus les pieds, trop occupés que nous serons à nous envoyer en l'air sur les pentes de la précordillère. La ballade est plutôt agréable, surtout grâce au climat qui nous permet d'abandonner nos vêtements chaud et de déguster quelques glaces artisanales, même si la ville en elle-même n'est pas très attrayante. Le tourisme s'est ici surtout développé autour des vins, il faut donc sortir de la ville car c'est au pied des glaciers andins que se trouve le plus grand vignoble d'Argentine (145 000 ha soit 70% du vignoble argentin). Étant reconnue comme la meilleure région viticole d'Argentine, la plupart des grands domaines y sont installés. Cette région rassemble au total 1221 domaines qui produisent 10 millions d'hectolitres par an. Pas étonnant donc que Mendoza soit réellement l'épicentre du secteur viticole Argentin. Mais peu attirés par ce type de visite organisée, nous nous contentons du centre-ville et du site de parapente.
Dès le lendemain, nous parcourons en bus les quelques kilomètres nous séparant de l'atterro officiel situé à l'autre bout de la ville, et profitons d'une rotation des biplaceurs locaux pour monter avec eux au déco. De là-haut, la vue est magnifique. Derrière nous, les plus hauts sommets des Andes nous toisent, et devant, à nos pied, la ville de Mendoza semble toute petite, perdue au milieu d'une plaine aride s'étendant à perte de vue. Même si les conditions de vol ne sont pas exceptionnelles, nous parvenons tout de même à rester suffisamment en l'air pour profiter du paysage, et heureusement car dès le lendemain le Zonda, le vent sec provenant du Pacifique qui se réchauffe en descendant des crêtes andines, et pouvant parfois dépasser les 120 km/h (effet de Foehn local), fait sont apparition empêchant tout décollage pour plusieurs jours. En outre il fait de plus en plus chaud en ville, la poussière de la steppe vient tout recouvrir, et nous décidons d'un commun accord de quitter la région et d'entamer notre progression vers la Patagonie.
Nous prenons donc un premier bus en direction de Santiago, et, après une nuit de trajet, nous débarquons à nouveau dans la capitale chilienne, mais seulement pour quelques heures cette fois-ci. Nous remontons assez vite dans un autre bus pour Mendoza. Le trajet est magnifique, nous traversons toute la cordillère des Andes par une route qui se retrouve souvent fermée à cause de la neige. Heureusement pour nous, l'automne est plutôt clément et nous franchissons sans problèmes les kilomètres nous séparant de la frontière. Le passage en Argentine marqué par une fouille minutieuse des personnes et des véhicules, restera mémorable car nous avons la chance d'apercevoir l'Aconcagua, plus haut sommet du continent qui culmine à 6962 mètres d'altitude. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ici les Andes sont vraiment impressionnantes, majestueuses montagnes au pied desquelles on se sent vraiment petits...
Nous redescendons ensuite vers Mendoza, traversant au passage la mythique station de ski de Los Penitentes, fermée pour l'instant, et à l'arrivée nous débarquons dans une ville où l'été semble encore bien présent. Il y règne une agréable chaleur et l'on se réjouit déjà de pouvoir profiter pendant quelques jours de ce petit sursis météo, avant de filer vers les froides contrées de Patagonie. Nous y retrouvons donc Ceylia, qui en bonne bordelaise nous attend avec une bonne petite bouteille de rouge (quitte à être à Mendoza autant goûter les vins locaux, ne serait-ce que pour comparer) et quelques spécialités fromagères et charcutières bien de chez nous... un régal !
Nous profitons des quelques heures de jour qu'il nous reste pour visiter un peu le centre-ville, car dès le lendemain nous n'y remettrons sûrement plus les pieds, trop occupés que nous serons à nous envoyer en l'air sur les pentes de la précordillère. La ballade est plutôt agréable, surtout grâce au climat qui nous permet d'abandonner nos vêtements chaud et de déguster quelques glaces artisanales, même si la ville en elle-même n'est pas très attrayante. Le tourisme s'est ici surtout développé autour des vins, il faut donc sortir de la ville car c'est au pied des glaciers andins que se trouve le plus grand vignoble d'Argentine (145 000 ha soit 70% du vignoble argentin). Étant reconnue comme la meilleure région viticole d'Argentine, la plupart des grands domaines y sont installés. Cette région rassemble au total 1221 domaines qui produisent 10 millions d'hectolitres par an. Pas étonnant donc que Mendoza soit réellement l'épicentre du secteur viticole Argentin. Mais peu attirés par ce type de visite organisée, nous nous contentons du centre-ville et du site de parapente.
Dès le lendemain, nous parcourons en bus les quelques kilomètres nous séparant de l'atterro officiel situé à l'autre bout de la ville, et profitons d'une rotation des biplaceurs locaux pour monter avec eux au déco. De là-haut, la vue est magnifique. Derrière nous, les plus hauts sommets des Andes nous toisent, et devant, à nos pied, la ville de Mendoza semble toute petite, perdue au milieu d'une plaine aride s'étendant à perte de vue. Même si les conditions de vol ne sont pas exceptionnelles, nous parvenons tout de même à rester suffisamment en l'air pour profiter du paysage, et heureusement car dès le lendemain le Zonda, le vent sec provenant du Pacifique qui se réchauffe en descendant des crêtes andines, et pouvant parfois dépasser les 120 km/h (effet de Foehn local), fait sont apparition empêchant tout décollage pour plusieurs jours. En outre il fait de plus en plus chaud en ville, la poussière de la steppe vient tout recouvrir, et nous décidons d'un commun accord de quitter la région et d'entamer notre progression vers la Patagonie.