Le climat a beau être agréable dans la région de Santiago du Chili, surtout après avoir traversé le désert aride d'Atacama, nous manquons malgré tout de verdure et de fraîcheur.
Tant pis pour les volcans chiliens, la météo n'annonce de toute façon rien de bon, nous partons directement dans le sud du pays, dans la région des fleuves et des lacs.
Nous faisons tout d'abord une petite escale à Valdivia, capitale de la région de Los Ríos, où nous assistons au spectacle des lions de mer qui viennent derrière le marché aux poissons attendre que les poissonniers leur envoient les restes, puis nous repartons pour la ville de Los Lagos.
Mandatés par l'association des "Amis des Lagos du Monde", nous arrivons officiellement en tant qu'"ambassadeurs" de Lagos de France pour rencontrer les laguinos chiliens. Suivant l'impulsion du maire Christian Petchot-Bacqué, l'association a pour but de créer des connexions entre des villes appelées Lagos partout dans le monde, et de mettre en place des échanges entre leurs habitants. C'est ainsi que nous sommes immédiatement accueillis par Paola, animatrice radio qui s'est très vite impliquée dans ce mouvement et qui fait son possible pour améliorer les liens entre les communes chilienne et française.
Après une interview à la radio, Paola nous emmène chez elle où nous rencontrons sa famille, Miguel son mari et Vicente, Montserrat et Salvador, ses trois enfants. Tous sont ravis de nous rencontrer et il est hors de question que nous soyons hébergés ailleurs que chez eux, d'ailleurs tout est déjà prévu et nous passons à table tous ensemble pour déguster les traditionnelles "sopaipillas", des petites boules de pâte à pain frites sur lesquelles on peut tartiner à peu près tout et n'importe quoi, un vrai délice !
On se sent rapidement comme chez nous dans cette commune et surtout auprès de notre famille chilienne, grâce à qui nous partageons la vie de la ville et de ses habitants et assimilons peu à peu différents aspects de la culture chilienne,
dont nous apprécions tout particulièrement les spécialités gastronomiques ! Découvrir Los Lagos et ses habitants c'est un peu comme rendre visite à des voisins du bout du monde, tout se déroule comme si on nous connaissait déjà... sauf qu'ils ont tous des choses à nous montrer ou à nous faire partager !
Nous nous retrouvons alors avec un planning de ministre, entre les interviews régulières à la Radio Atractiva, le conseil municipal où on nous demande d'intervenir afin de présenter Les Amis des Lagos du Monde et leurs activités, les rencontres... Le maire, Samuel, va jusqu'à mettre à notre disposition un véhicule qui nous emmènera à la découverte de l'immense territoire de la commune.
En effet, le découpage administratif du Chili est très différent du notre et malgré son statut de petite ville, Los Lagos compte quand même un peu plus de 20 000 habitants et une superficie de près de 1800 km². Nous découvrons alors les lacs Panguipulli et Riñihue et le volcan Mocho-Choshuenco, mais malheureusement la pluie des derniers jours à rendu la piste d'accès au volcan impraticable, tant pis pour la vue et l'éventuel survol de la région en parapente !
Qu'à cela ne tienne, nos guides passent au plan B et nous font découvrir de magnifiques chutes d'eau situées au cœur de la réserve biologique Huilo Huilo, un lieu magique au pied du volcan, entre Los Lagos et la frontière Argentine.
Nous profitons également d'une journée un peu plus tranquille pour monter au Cerro San Ambrosio, la colline qui surplombe la ville afin d'y repérer un éventuel site de décollage. Nous aimerions vraiment pouvoir voler ici, l'occasion serait parfaite pour faire découvrir notre sport encore méconnu dans le coin. Le temps étant plutôt maussade, nous partons sans les voiles avec Paola qui décide de nous accompagner, de peur qu'on ne se perde dans le dédale de sentiers forestiers tracés par les sylviculteurs qui exploitent le secteur. Nous partons donc tous les trois pour une petite rando dans le brouillard, mais les nuages ne sont pas épais et on se retrouve vite au-dessus de la mer de nuages qui recouvre la ville.
La vue est grandiose, on a tout simplement l'impression d'être dans un des coins les plus sauvages de la planète. Tout autour de nous s'étendent à perte de vue d'immenses forêts irriguées par de nombreux lacs et rivières. Sur la descente, nous trouvons même quelques cèpes disséminés le long du chemin. Et oui, tandis que le printemps s'installe en Europe, ici on est au début de l'automne et les champignons commencent à faire leur apparition. C'est l'occasion pour nous d'expliquer à notre hôte qu'il s'agit là d'un met très raffiné en France,
et de découvrir qu'ici quasiment personne ne les mange. Nous en ramassons au final plus de 10 kg, les plus beaux spécimens ayant évidemment été ramassés par Paola, la débutante en la matière. Une fois de retour à la maison, nous préparons un véritable festin composé de cèpes, mais aussi d'une truite fraîchement pêchée par Mathieu à notre retour au village. Toute la famille est ravie de pouvoir goûter à la gastronomie française et nous sommes bien content de trouver un petit goût de chez nous dans notre assiette après tout ce temps passé en Amérique du Sud !
Plus le temps passe et plus nous avons l'impression d'être à la maison, l'accueil qui nous est réservé dépasse tout ce que l'on aurait pu imaginer. Samuel, le maire, ayant entendu que Mathieu aimait pêcher nous invite même à suivre le concours de pêche du dimanche. Bien sûr, nous ne participons pas au concours
mais nous descendons tranquillement le Rio San Pedro tout en s'essayant à la pêche à la mouche. Sans grand succès, nous abandonnons vite les cannes qui nous ont été prêtées au profit du "tarro", la canne à pêche locale. Il s'agit en fait d'un morceau de tuyau en PVC autour duquel on enroule le fil et le bas de ligne, et que l'on jette ensuite à la main. Notre capitaine de barque est plutôt doué en la matière, le fil part très vite à plusieurs dizaines de mètres tandis que nous bataillons, surtout Lily, pour l'envoyer à quelques mètres seulement. Mais l'expérience est plutôt amusante, et nous finissons quand même par attraper quelques truites sans blesser personne sur la barque ! La journée se termine autour d'un veau à la broche, en compagnie de tous les participants au concours, rien de plus folklorique !
Après déjà une semaine passée à Los Lagos, il nous faut malheureusement reprendre la route. Nous aurions bien voulu y rester un peu plus mais le temps presse, nous arrivons quasiment à la fin de notre périple et il nous reste tellement à faire...
Nous faisons tout d'abord une petite escale à Valdivia, capitale de la région de Los Ríos, où nous assistons au spectacle des lions de mer qui viennent derrière le marché aux poissons attendre que les poissonniers leur envoient les restes, puis nous repartons pour la ville de Los Lagos.
Mandatés par l'association des "Amis des Lagos du Monde", nous arrivons officiellement en tant qu'"ambassadeurs" de Lagos de France pour rencontrer les laguinos chiliens. Suivant l'impulsion du maire Christian Petchot-Bacqué, l'association a pour but de créer des connexions entre des villes appelées Lagos partout dans le monde, et de mettre en place des échanges entre leurs habitants. C'est ainsi que nous sommes immédiatement accueillis par Paola, animatrice radio qui s'est très vite impliquée dans ce mouvement et qui fait son possible pour améliorer les liens entre les communes chilienne et française.
On se sent rapidement comme chez nous dans cette commune et surtout auprès de notre famille chilienne, grâce à qui nous partageons la vie de la ville et de ses habitants et assimilons peu à peu différents aspects de la culture chilienne,
Nous nous retrouvons alors avec un planning de ministre, entre les interviews régulières à la Radio Atractiva, le conseil municipal où on nous demande d'intervenir afin de présenter Les Amis des Lagos du Monde et leurs activités, les rencontres... Le maire, Samuel, va jusqu'à mettre à notre disposition un véhicule qui nous emmènera à la découverte de l'immense territoire de la commune.
Nous profitons également d'une journée un peu plus tranquille pour monter au Cerro San Ambrosio, la colline qui surplombe la ville afin d'y repérer un éventuel site de décollage. Nous aimerions vraiment pouvoir voler ici, l'occasion serait parfaite pour faire découvrir notre sport encore méconnu dans le coin. Le temps étant plutôt maussade, nous partons sans les voiles avec Paola qui décide de nous accompagner, de peur qu'on ne se perde dans le dédale de sentiers forestiers tracés par les sylviculteurs qui exploitent le secteur. Nous partons donc tous les trois pour une petite rando dans le brouillard, mais les nuages ne sont pas épais et on se retrouve vite au-dessus de la mer de nuages qui recouvre la ville.

Plus le temps passe et plus nous avons l'impression d'être à la maison, l'accueil qui nous est réservé dépasse tout ce que l'on aurait pu imaginer. Samuel, le maire, ayant entendu que Mathieu aimait pêcher nous invite même à suivre le concours de pêche du dimanche. Bien sûr, nous ne participons pas au concours
Après déjà une semaine passée à Los Lagos, il nous faut malheureusement reprendre la route. Nous aurions bien voulu y rester un peu plus mais le temps presse, nous arrivons quasiment à la fin de notre périple et il nous reste tellement à faire...
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