Le climat a beau être agréable dans la région de Santiago du Chili, surtout après avoir traversé le désert aride d'Atacama, nous manquons malgré tout de verdure et de fraîcheur. Tant pis pour les volcans chiliens, la météo n'annonce de toute façon rien de bon, nous partons directement dans le sud du pays, dans la région des fleuves et des lacs.
Nous faisons tout d'abord une petite escale à Valdivia, capitale de la région de Los Ríos, où nous assistons au spectacle des lions de mer qui viennent derrière le marché aux poissons attendre que les poissonniers leur envoient les restes, puis nous repartons pour la ville de Los Lagos.
Mandatés par l'association des "Amis des Lagos du Monde", nous arrivons officiellement en tant qu'"ambassadeurs" de Lagos de France pour rencontrer les laguinos chiliens. Suivant l'impulsion du maire Christian Petchot-Bacqué, l'association a pour but de créer des connexions entre des villes appelées Lagos partout dans le monde, et de mettre en place des échanges entre leurs habitants. C'est ainsi que nous sommes immédiatement accueillis par Paola, animatrice radio qui s'est très vite impliquée dans ce mouvement et qui fait son possible pour améliorer les liens entre les communes chilienne et française. Après une interview à la radio, Paola nous emmène chez elle où nous rencontrons sa famille, Miguel son mari et Vicente, Montserrat et Salvador, ses trois enfants. Tous sont ravis de nous rencontrer et il est hors de question que nous soyons hébergés ailleurs que chez eux, d'ailleurs tout est déjà prévu et nous passons à table tous ensemble pour déguster les traditionnelles "sopaipillas", des petites boules de pâte à pain frites sur lesquelles on peut tartiner à peu près tout et n'importe quoi, un vrai délice !
On se sent rapidement comme chez nous dans cette commune et surtout auprès de notre famille chilienne, grâce à qui nous partageons la vie de la ville et de ses habitants et assimilons peu à peu différents aspects de la culture chilienne, dont nous apprécions tout particulièrement les spécialités gastronomiques ! Découvrir Los Lagos et ses habitants c'est un peu comme rendre visite à des voisins du bout du monde, tout se déroule comme si on nous connaissait déjà... sauf qu'ils ont tous des choses à nous montrer ou à nous faire partager !
Nous nous retrouvons alors avec un planning de ministre, entre les interviews régulières à la Radio Atractiva, le conseil municipal où on nous demande d'intervenir afin de présenter Les Amis des Lagos du Monde et leurs activités, les rencontres... Le maire, Samuel, va jusqu'à mettre à notre disposition un véhicule qui nous emmènera à la découverte de l'immense territoire de la commune. En effet, le découpage administratif du Chili est très différent du notre et malgré son statut de petite ville, Los Lagos compte quand même un peu plus de 20 000 habitants et une superficie de près de 1800 km². Nous découvrons alors les lacs Panguipulli et Riñihue et le volcan Mocho-Choshuenco, mais malheureusement la pluie des derniers jours à rendu la piste d'accès au volcan impraticable, tant pis pour la vue et l'éventuel survol de la région en parapente ! Qu'à cela ne tienne, nos guides passent au plan B et nous font découvrir de magnifiques chutes d'eau situées au cœur de la réserve biologique Huilo Huilo, un lieu magique au pied du volcan, entre Los Lagos et la frontière Argentine.
Nous profitons également d'une journée un peu plus tranquille pour monter au Cerro San Ambrosio, la colline qui surplombe la ville afin d'y repérer un éventuel site de décollage. Nous aimerions vraiment pouvoir voler ici, l'occasion serait parfaite pour faire découvrir notre sport encore méconnu dans le coin. Le temps étant plutôt maussade, nous partons sans les voiles avec Paola qui décide de nous accompagner, de peur qu'on ne se perde dans le dédale de sentiers forestiers tracés par les sylviculteurs qui exploitent le secteur. Nous partons donc tous les trois pour une petite rando dans le brouillard, mais les nuages ne sont pas épais et on se retrouve vite au-dessus de la mer de nuages qui recouvre la ville. La vue est grandiose, on a tout simplement l'impression d'être dans un des coins les plus sauvages de la planète. Tout autour de nous s'étendent à perte de vue d'immenses forêts irriguées par de nombreux lacs et rivières. Sur la descente, nous trouvons même quelques cèpes disséminés le long du chemin. Et oui, tandis que le printemps s'installe en Europe, ici on est au début de l'automne et les champignons commencent à faire leur apparition. C'est l'occasion pour nous d'expliquer à notre hôte qu'il s'agit là d'un met très raffiné en France, et de découvrir qu'ici quasiment personne ne les mange. Nous en ramassons au final plus de 10 kg, les plus beaux spécimens ayant évidemment été ramassés par Paola, la débutante en la matière. Une fois de retour à la maison, nous préparons un véritable festin composé de cèpes, mais aussi d'une truite fraîchement pêchée par Mathieu à notre retour au village. Toute la famille est ravie de pouvoir goûter à la gastronomie française et nous sommes bien content de trouver un petit goût de chez nous dans notre assiette après tout ce temps passé en Amérique du Sud !
Plus le temps passe et plus nous avons l'impression d'être à la maison, l'accueil qui nous est réservé dépasse tout ce que l'on aurait pu imaginer. Samuel, le maire, ayant entendu que Mathieu aimait pêcher nous invite même à suivre le concours de pêche du dimanche. Bien sûr, nous ne participons pas au concours mais nous descendons tranquillement le Rio San Pedro tout en s'essayant à la pêche à la mouche. Sans grand succès, nous abandonnons vite les cannes qui nous ont été prêtées au profit du "tarro", la canne à pêche locale. Il s'agit en fait d'un morceau de tuyau en PVC autour duquel on enroule le fil et le bas de ligne, et que l'on jette ensuite à la main. Notre capitaine de barque est plutôt doué en la matière, le fil part très vite à plusieurs dizaines de mètres tandis que nous bataillons, surtout Lily, pour l'envoyer à quelques mètres seulement. Mais l'expérience est plutôt amusante, et nous finissons quand même par attraper quelques truites sans blesser personne sur la barque ! La journée se termine autour d'un veau à la broche, en compagnie de tous les participants au concours, rien de plus folklorique !
Après déjà une semaine passée à Los Lagos, il nous faut malheureusement reprendre la route. Nous aurions bien voulu y rester un peu plus mais le temps presse, nous arrivons quasiment à la fin de notre périple et il nous reste tellement à faire...
Nous faisons tout d'abord une petite escale à Valdivia, capitale de la région de Los Ríos, où nous assistons au spectacle des lions de mer qui viennent derrière le marché aux poissons attendre que les poissonniers leur envoient les restes, puis nous repartons pour la ville de Los Lagos.
Mandatés par l'association des "Amis des Lagos du Monde", nous arrivons officiellement en tant qu'"ambassadeurs" de Lagos de France pour rencontrer les laguinos chiliens. Suivant l'impulsion du maire Christian Petchot-Bacqué, l'association a pour but de créer des connexions entre des villes appelées Lagos partout dans le monde, et de mettre en place des échanges entre leurs habitants. C'est ainsi que nous sommes immédiatement accueillis par Paola, animatrice radio qui s'est très vite impliquée dans ce mouvement et qui fait son possible pour améliorer les liens entre les communes chilienne et française. Après une interview à la radio, Paola nous emmène chez elle où nous rencontrons sa famille, Miguel son mari et Vicente, Montserrat et Salvador, ses trois enfants. Tous sont ravis de nous rencontrer et il est hors de question que nous soyons hébergés ailleurs que chez eux, d'ailleurs tout est déjà prévu et nous passons à table tous ensemble pour déguster les traditionnelles "sopaipillas", des petites boules de pâte à pain frites sur lesquelles on peut tartiner à peu près tout et n'importe quoi, un vrai délice !
On se sent rapidement comme chez nous dans cette commune et surtout auprès de notre famille chilienne, grâce à qui nous partageons la vie de la ville et de ses habitants et assimilons peu à peu différents aspects de la culture chilienne, dont nous apprécions tout particulièrement les spécialités gastronomiques ! Découvrir Los Lagos et ses habitants c'est un peu comme rendre visite à des voisins du bout du monde, tout se déroule comme si on nous connaissait déjà... sauf qu'ils ont tous des choses à nous montrer ou à nous faire partager !
Nous nous retrouvons alors avec un planning de ministre, entre les interviews régulières à la Radio Atractiva, le conseil municipal où on nous demande d'intervenir afin de présenter Les Amis des Lagos du Monde et leurs activités, les rencontres... Le maire, Samuel, va jusqu'à mettre à notre disposition un véhicule qui nous emmènera à la découverte de l'immense territoire de la commune. En effet, le découpage administratif du Chili est très différent du notre et malgré son statut de petite ville, Los Lagos compte quand même un peu plus de 20 000 habitants et une superficie de près de 1800 km². Nous découvrons alors les lacs Panguipulli et Riñihue et le volcan Mocho-Choshuenco, mais malheureusement la pluie des derniers jours à rendu la piste d'accès au volcan impraticable, tant pis pour la vue et l'éventuel survol de la région en parapente ! Qu'à cela ne tienne, nos guides passent au plan B et nous font découvrir de magnifiques chutes d'eau situées au cœur de la réserve biologique Huilo Huilo, un lieu magique au pied du volcan, entre Los Lagos et la frontière Argentine.
Nous profitons également d'une journée un peu plus tranquille pour monter au Cerro San Ambrosio, la colline qui surplombe la ville afin d'y repérer un éventuel site de décollage. Nous aimerions vraiment pouvoir voler ici, l'occasion serait parfaite pour faire découvrir notre sport encore méconnu dans le coin. Le temps étant plutôt maussade, nous partons sans les voiles avec Paola qui décide de nous accompagner, de peur qu'on ne se perde dans le dédale de sentiers forestiers tracés par les sylviculteurs qui exploitent le secteur. Nous partons donc tous les trois pour une petite rando dans le brouillard, mais les nuages ne sont pas épais et on se retrouve vite au-dessus de la mer de nuages qui recouvre la ville. La vue est grandiose, on a tout simplement l'impression d'être dans un des coins les plus sauvages de la planète. Tout autour de nous s'étendent à perte de vue d'immenses forêts irriguées par de nombreux lacs et rivières. Sur la descente, nous trouvons même quelques cèpes disséminés le long du chemin. Et oui, tandis que le printemps s'installe en Europe, ici on est au début de l'automne et les champignons commencent à faire leur apparition. C'est l'occasion pour nous d'expliquer à notre hôte qu'il s'agit là d'un met très raffiné en France, et de découvrir qu'ici quasiment personne ne les mange. Nous en ramassons au final plus de 10 kg, les plus beaux spécimens ayant évidemment été ramassés par Paola, la débutante en la matière. Une fois de retour à la maison, nous préparons un véritable festin composé de cèpes, mais aussi d'une truite fraîchement pêchée par Mathieu à notre retour au village. Toute la famille est ravie de pouvoir goûter à la gastronomie française et nous sommes bien content de trouver un petit goût de chez nous dans notre assiette après tout ce temps passé en Amérique du Sud !
Plus le temps passe et plus nous avons l'impression d'être à la maison, l'accueil qui nous est réservé dépasse tout ce que l'on aurait pu imaginer. Samuel, le maire, ayant entendu que Mathieu aimait pêcher nous invite même à suivre le concours de pêche du dimanche. Bien sûr, nous ne participons pas au concours mais nous descendons tranquillement le Rio San Pedro tout en s'essayant à la pêche à la mouche. Sans grand succès, nous abandonnons vite les cannes qui nous ont été prêtées au profit du "tarro", la canne à pêche locale. Il s'agit en fait d'un morceau de tuyau en PVC autour duquel on enroule le fil et le bas de ligne, et que l'on jette ensuite à la main. Notre capitaine de barque est plutôt doué en la matière, le fil part très vite à plusieurs dizaines de mètres tandis que nous bataillons, surtout Lily, pour l'envoyer à quelques mètres seulement. Mais l'expérience est plutôt amusante, et nous finissons quand même par attraper quelques truites sans blesser personne sur la barque ! La journée se termine autour d'un veau à la broche, en compagnie de tous les participants au concours, rien de plus folklorique !
Après déjà une semaine passée à Los Lagos, il nous faut malheureusement reprendre la route. Nous aurions bien voulu y rester un peu plus mais le temps presse, nous arrivons quasiment à la fin de notre périple et il nous reste tellement à faire...
Aunque el clima es muy agradable en la región de Santiago de Chile, sobre todo después de haber atravesado el árido desierto de Atacama, a pesar de todo nos hace falta algo de verdor y de frescura. No habra ocasion para volar desde los volcanes chilenos, de todo modo la meteorología no anuncia nada bueno, asi que nos vamos directamente al sur del país, en la región de los ríos y de los lagos.
Primero hacemos una pequeña escala en Valdivia, capital de la región de Los Ríos, donde asistimos al espectáculo de los lobos marinos que vienen detrás del mercado para esperar que los pescaderos les envien los restos, luego arrancamos de nuevo para la ciudad de Los Lagos.
Enviados por la asociación de los "Lagos del mundo", llegamos como "embajadores" oficiales de Lagos de Francia para conocer a los laguinos chilenos. Según el impulso del alcalde Christian Petchot-Bacqué, la asociación tiene por objeto crear conexiones entre ciudades llamadas Lagos en cualquier parte del mundo, y iniciar intercambios entre sus habitantes. Así es como inmediatamente somos acogidos por Paola, animadora de radio que se implicó muy rápidamente en este movimiento y que hace su posible para mejorar los lazos entre los municipios chileno y frances. Después de una entrevista para la radio, Paola nos lleva a su casa donde pudimos conocer a su familia, Miguel su marido y Vicente, Montserrat y Salvador, sus tres niños. ¡ Ellos todos estan encantados de conocernos y no hay ni modo de que seamos albergados en otro lugar que en su casa, por otra parte todo está ya previsto y nos sentamos a la mesa todos juntos para saborear los tradicionales "sopaipillas", pequeñas bolas de masa de pan fritas sobre las cuales se puede untar más o menos todo lo que quiere uno, una verdadera delicia !
¡ Muy rápidamente nos sentimos como en casa en este municipio y sobre todo con nuestra familia chilena, gracias a la cual compartimos la vida de la ciudad y de sus habitantes y poco a poco asimilamos aspectos diferentes de la cultura chilena, y podemos apreciar muy particularmente sus especialidades gastronómicas ! ¡ Descubrir a Los Lagos y sus habitantes es un poco como visitar a vecinos del otro lado del planeta, todo se desarolla como si ya nos conocieran todos excepto que todos tienen cosas que mostrarnos o que compartir con nosotros !
Nos encontramos entonces con una agenda de ministro, entre las entrevistas regulares para la Radio Atractiva, el ayuntamiento donde se nos pide intervenir en el consejo con el fin de presentar Los Amigos de los Lagos del mundo y sus actividades, los encuentros... El alcalde, Samuel, va hasta poner en nuestra disposición un vehículo que nos llevará al descubrimiento del inmenso territorio del municipio. En efecto, el recorte administrativo de Chile es muy diferente al nuestro y a pesar de su estatuto de ciudad pequeña, Los Lagos cuenta con un poco más de 20 000 habitantes y una superficie de cerca de 1800 km². ¡ Descubrimos entonces los lagos Panguipulli y Riñihue y el volcán Mocho-Choshuenco, pero desgraciadamente la lluvia de los últimos días ha vuelto la via de acceso al volcán impracticable, nos perdimos la vista y el sobrevuelo eventual de la región en parapente ! Pero nuestros guías pasan al plan B y nos hacen descubrir magníficos saltos de agua situados en el corazón de la reserva biológica Huilo Huilo, un lugar mágico al pie del volcán, entre Los Lagos y la frontera Argentina.
También nos aprevechamos de un día un poco más tranquilo para subir al Cerro San Ambrosio que domina la ciudad con el fin de buscar allí un sitio eventual de despegue. Verdaderamente nos gustaría poder volar aquí, la ocasión sería perfecta para hacer descubrir nuestro deporte todavía desconocido en la area. Como el clima tiende a ponerse feo, nos vamos, sin nuestras alas, con Paola que decide acompañarnos, temiendo de que nos perdamos en el laberinto de sendas forestales trazadas por los silvicultores que explotan el sector. Salimos pues los tres a una pequeña caminata en la niebla, pero las nubes no son espesas y nos encontramos rápido por encima del mar de nubes que recubre la ciudad. La vista es grandiosa, tenemos simplemente la impresión de estar en una de las areas más salvajes del planeta. Por todos lados de nosotros se extienden hasta perderse de vista unos bosques inmensos irrigados por numerosos lagos y ríos. Durante la bajada, hasta encontramos algunas "callampas" (o sea setas) diseminadas a lo largo del camino. Lo bueno es que mientras que la primavera se instala en Europa, aquí estamos al principio del otoño y las setas comienzan a hacer su aparición. Es la ocasión para nosotros de explicarle a nuestra mama chilena que se trata de un plato muy refinado en Francia, y de descubrir que aquí casi nadie las come. Al final recogemos más de 10 kg, evidentemente los ejemplares más bellos siendo recogidos por Paola, la principiante en la materia. Una vez de regreso a la casa, preparamos un verdadero festín compuesto de setas, pero también de una trucha fresca recien pescada por Mathieu a nuestra vuelta al pueblo. ¡ Toda la familia esta feliz de poder probar un poco la gastronomía francesa y nos alegra mucho poder compartirlo con ellos. Ademas, estamos muy contentos de encontrar un regusto de nuestra casa en nuestro plato después de todo este tiempo pasado en América del Sur !
Cuanto más pasa el tiempo, más tenemos la impresión de estar en casa, la acogida que nos han reservado los laguinos sobrepasa todo lo que nos habríamos podido imaginar. Samuel, el alcalde, habiendo entendido que a Mathieu le gustaba pescar hasta nos invita a seguir el concurso de pesca del domingo. Por supuesto, no participamos en el concurso pero igual bajamos tranquilamente el Rio San Pedro descubriendola pesca con mosca. Sin mucho éxito, abandonamos rápidamente las cañas de pescar que nos han sido prestadas para utilizar el "tarro", la caña de pescar local. Se trata de hecho de un pedazo de tubo en PVC alrededor del cual se enrolla el hilo y la parte baja del sedal, y el cual se lanza luego a mano. Nuestro capitán de barca tiene mucha facilidad par eso, el hilo se va muy rápido a varias decenas de metros mientras que batallamos, sobre todo Lily, para enviarlo a algunos metros solamente. ¡ Pero la experiencia es más bien divertida, y acabamos a pesar de todo por coger a algunas truchas sin herir a nadie en la barca ! ¡ El día se acaba alrededor de un ternero asado, en compañía de todos los participantes al concurso, no hay nada más tipico !
Ya después de una semana pasada en Los Lagos, desgraciadamente debemos reemprender el viaje. Habríamos querido quedarnos allí un poco más pero urge, casi llegamos al fin de nuestro periplo y nos queda tanto hacer...
Primero hacemos una pequeña escala en Valdivia, capital de la región de Los Ríos, donde asistimos al espectáculo de los lobos marinos que vienen detrás del mercado para esperar que los pescaderos les envien los restos, luego arrancamos de nuevo para la ciudad de Los Lagos.
Enviados por la asociación de los "Lagos del mundo", llegamos como "embajadores" oficiales de Lagos de Francia para conocer a los laguinos chilenos. Según el impulso del alcalde Christian Petchot-Bacqué, la asociación tiene por objeto crear conexiones entre ciudades llamadas Lagos en cualquier parte del mundo, y iniciar intercambios entre sus habitantes. Así es como inmediatamente somos acogidos por Paola, animadora de radio que se implicó muy rápidamente en este movimiento y que hace su posible para mejorar los lazos entre los municipios chileno y frances. Después de una entrevista para la radio, Paola nos lleva a su casa donde pudimos conocer a su familia, Miguel su marido y Vicente, Montserrat y Salvador, sus tres niños. ¡ Ellos todos estan encantados de conocernos y no hay ni modo de que seamos albergados en otro lugar que en su casa, por otra parte todo está ya previsto y nos sentamos a la mesa todos juntos para saborear los tradicionales "sopaipillas", pequeñas bolas de masa de pan fritas sobre las cuales se puede untar más o menos todo lo que quiere uno, una verdadera delicia !
¡ Muy rápidamente nos sentimos como en casa en este municipio y sobre todo con nuestra familia chilena, gracias a la cual compartimos la vida de la ciudad y de sus habitantes y poco a poco asimilamos aspectos diferentes de la cultura chilena, y podemos apreciar muy particularmente sus especialidades gastronómicas ! ¡ Descubrir a Los Lagos y sus habitantes es un poco como visitar a vecinos del otro lado del planeta, todo se desarolla como si ya nos conocieran todos excepto que todos tienen cosas que mostrarnos o que compartir con nosotros !
Nos encontramos entonces con una agenda de ministro, entre las entrevistas regulares para la Radio Atractiva, el ayuntamiento donde se nos pide intervenir en el consejo con el fin de presentar Los Amigos de los Lagos del mundo y sus actividades, los encuentros... El alcalde, Samuel, va hasta poner en nuestra disposición un vehículo que nos llevará al descubrimiento del inmenso territorio del municipio. En efecto, el recorte administrativo de Chile es muy diferente al nuestro y a pesar de su estatuto de ciudad pequeña, Los Lagos cuenta con un poco más de 20 000 habitantes y una superficie de cerca de 1800 km². ¡ Descubrimos entonces los lagos Panguipulli y Riñihue y el volcán Mocho-Choshuenco, pero desgraciadamente la lluvia de los últimos días ha vuelto la via de acceso al volcán impracticable, nos perdimos la vista y el sobrevuelo eventual de la región en parapente ! Pero nuestros guías pasan al plan B y nos hacen descubrir magníficos saltos de agua situados en el corazón de la reserva biológica Huilo Huilo, un lugar mágico al pie del volcán, entre Los Lagos y la frontera Argentina.
También nos aprevechamos de un día un poco más tranquilo para subir al Cerro San Ambrosio que domina la ciudad con el fin de buscar allí un sitio eventual de despegue. Verdaderamente nos gustaría poder volar aquí, la ocasión sería perfecta para hacer descubrir nuestro deporte todavía desconocido en la area. Como el clima tiende a ponerse feo, nos vamos, sin nuestras alas, con Paola que decide acompañarnos, temiendo de que nos perdamos en el laberinto de sendas forestales trazadas por los silvicultores que explotan el sector. Salimos pues los tres a una pequeña caminata en la niebla, pero las nubes no son espesas y nos encontramos rápido por encima del mar de nubes que recubre la ciudad. La vista es grandiosa, tenemos simplemente la impresión de estar en una de las areas más salvajes del planeta. Por todos lados de nosotros se extienden hasta perderse de vista unos bosques inmensos irrigados por numerosos lagos y ríos. Durante la bajada, hasta encontramos algunas "callampas" (o sea setas) diseminadas a lo largo del camino. Lo bueno es que mientras que la primavera se instala en Europa, aquí estamos al principio del otoño y las setas comienzan a hacer su aparición. Es la ocasión para nosotros de explicarle a nuestra mama chilena que se trata de un plato muy refinado en Francia, y de descubrir que aquí casi nadie las come. Al final recogemos más de 10 kg, evidentemente los ejemplares más bellos siendo recogidos por Paola, la principiante en la materia. Una vez de regreso a la casa, preparamos un verdadero festín compuesto de setas, pero también de una trucha fresca recien pescada por Mathieu a nuestra vuelta al pueblo. ¡ Toda la familia esta feliz de poder probar un poco la gastronomía francesa y nos alegra mucho poder compartirlo con ellos. Ademas, estamos muy contentos de encontrar un regusto de nuestra casa en nuestro plato después de todo este tiempo pasado en América del Sur !
Cuanto más pasa el tiempo, más tenemos la impresión de estar en casa, la acogida que nos han reservado los laguinos sobrepasa todo lo que nos habríamos podido imaginar. Samuel, el alcalde, habiendo entendido que a Mathieu le gustaba pescar hasta nos invita a seguir el concurso de pesca del domingo. Por supuesto, no participamos en el concurso pero igual bajamos tranquilamente el Rio San Pedro descubriendola pesca con mosca. Sin mucho éxito, abandonamos rápidamente las cañas de pescar que nos han sido prestadas para utilizar el "tarro", la caña de pescar local. Se trata de hecho de un pedazo de tubo en PVC alrededor del cual se enrolla el hilo y la parte baja del sedal, y el cual se lanza luego a mano. Nuestro capitán de barca tiene mucha facilidad par eso, el hilo se va muy rápido a varias decenas de metros mientras que batallamos, sobre todo Lily, para enviarlo a algunos metros solamente. ¡ Pero la experiencia es más bien divertida, y acabamos a pesar de todo por coger a algunas truchas sin herir a nadie en la barca ! ¡ El día se acaba alrededor de un ternero asado, en compañía de todos los participantes al concurso, no hay nada más tipico !
Ya después de una semana pasada en Los Lagos, desgraciadamente debemos reemprender el viaje. Habríamos querido quedarnos allí un poco más pero urge, casi llegamos al fin de nuestro periplo y nos queda tanto hacer...
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