Nous quittons donc Iquique dans le camion de Juan, sans même savoir où l'on va... Direction le Sud, on s'arrêtera là où ça nous plaira !
L'idée l'amuse et, comme il n'a pas de chargement, Juan décide de jouer les guides touristiques avec nous et de s'arrêter pour nous faire découvrir quelques sites en chemin. C'est ainsi que nous découvrons un vieux cimetière en plein désert, que nous prenons quelques photos du monument marquant le Tropique du Capricorne, puis que nous profitons d'un joli point de vue sur la Portada, une immense arche rocheuse dans le Pacifique, juste au nord d'Antofagasta. On aura la chance d'y admirer le coucher de soleil avant de reprendre la route, jusqu'à atteindre Antofagasta, notre destination finale pour cette journée en camion.
À l'arrivée, Juan décide de ne pas nous lâcher en pleine ville et nous offre de planter la tente dans l'enceinte de son entreprise pour y passer la nuit en sécurité. Malheureusement, son patron ne sera pas du même avis et il nous faudra trouver un endroit pour passer la nuit. Sans un sou en poche, il n'est pas envisageable d'aller dormir à l'hôtel et nous passerons la nuit sur une plage. Juan, décidé à nous aider jusqu'au bout, reprend son camion et nous fait traverser la ville afin que l'on puisse dormir en sécurité sur une plage appartenant à l'armée, juste en face d'une caserne. On s'y installe tant bien que mal, avant de recevoir la visite des militaires qui nous autorisent à y passer la nuit mais "sous notre propre responsabilité"... On y dormira donc appuyés contre une murette, entourés de groupes de jeunes venus là pour boire et fumer. La nuit ne fut donc pas de tout repos, et surtout très courte !! Au petit matin, nous remontons faire du stop sur la route pour continuer notre chemin vers le sud. Malheureusement, il ne passe pas grand monde un dimanche à cette heure matinale. Un véhicule s'arrêtera néanmoins après quelques dizaines de minutes d'attente, et surprise, il s'agit de Daniel, le douanier qui nous avait permis de passer la nuit au chaud à Ollagüe. Très contents de nous retrouver, il nous invite à prendre le petit déjeuner chez lui avant de nous conduire à l'embranchement de la "Ruta 5", situé à quelques kilomètres de la ville. Merci Daniel, sans aucun doute le douanier le plus sympa du Chili ! C'est toujours dans ces moments difficiles que les gens montrent le meilleur d'eux-mêmes, et nous permettent de changer une mauvaise expérience en un excellent souvenir !
Requinqués, nous nous retrouvons à nouveau au bord de la route, sauf que celle-ci est beaucoup plus fréquentée et nous n'avons même pas le temps de nous installer pour faire du stop qu'une voiture s'arrête pour nous proposer de nous emmener. Ni une ni deux, nos sacs sont dans la voiture et nous voilà partis pour 700 km de route en plein désert d'Atacama, le plus aride du monde. Pas un village, pas une station service le long de cette portion de route. Tomber en panne ici, ou devoir y faire du stop serait terrible, il n'y a pas un seul arbuste qui résiste à la chaleur et le paysage ne varie que du sable aux cailloux. Nous avons l'impression d'être sur la Lune, et nous voilà coincé dans dans cette voiture avec deux gars très bizarres ! Nous posant pleins de questions mal placées sur nos finances, nous voudrions nous enfuir au plus vite mais nous ne pouvons pas descendre en plein désert. Au bout de quelques heures, nous arrivons à Chañaral où nous descendons sans hésiter, soulagés de prendre nos distances avec nos deux compagnons de route.
Il est encore tôt et nous n'avons pas envie de moisir dans ce trou perdu, nous nous remettons rapidement à faire du stop mais après toute une après-midi à bouffer de la poussière, nous finissons par abandonner. Personne ne s'arrête, on commence à en avoir marre de ce désert, on prend alors un bus de nuit en direction de Santiago, la capitale du Chili. Au moins on passera une bonne nuit, bien installés tout en roulant vers le sud !
L'idée l'amuse et, comme il n'a pas de chargement, Juan décide de jouer les guides touristiques avec nous et de s'arrêter pour nous faire découvrir quelques sites en chemin. C'est ainsi que nous découvrons un vieux cimetière en plein désert, que nous prenons quelques photos du monument marquant le Tropique du Capricorne, puis que nous profitons d'un joli point de vue sur la Portada, une immense arche rocheuse dans le Pacifique, juste au nord d'Antofagasta. On aura la chance d'y admirer le coucher de soleil avant de reprendre la route, jusqu'à atteindre Antofagasta, notre destination finale pour cette journée en camion.
À l'arrivée, Juan décide de ne pas nous lâcher en pleine ville et nous offre de planter la tente dans l'enceinte de son entreprise pour y passer la nuit en sécurité. Malheureusement, son patron ne sera pas du même avis et il nous faudra trouver un endroit pour passer la nuit. Sans un sou en poche, il n'est pas envisageable d'aller dormir à l'hôtel et nous passerons la nuit sur une plage. Juan, décidé à nous aider jusqu'au bout, reprend son camion et nous fait traverser la ville afin que l'on puisse dormir en sécurité sur une plage appartenant à l'armée, juste en face d'une caserne. On s'y installe tant bien que mal, avant de recevoir la visite des militaires qui nous autorisent à y passer la nuit mais "sous notre propre responsabilité"... On y dormira donc appuyés contre une murette, entourés de groupes de jeunes venus là pour boire et fumer. La nuit ne fut donc pas de tout repos, et surtout très courte !! Au petit matin, nous remontons faire du stop sur la route pour continuer notre chemin vers le sud. Malheureusement, il ne passe pas grand monde un dimanche à cette heure matinale. Un véhicule s'arrêtera néanmoins après quelques dizaines de minutes d'attente, et surprise, il s'agit de Daniel, le douanier qui nous avait permis de passer la nuit au chaud à Ollagüe. Très contents de nous retrouver, il nous invite à prendre le petit déjeuner chez lui avant de nous conduire à l'embranchement de la "Ruta 5", situé à quelques kilomètres de la ville. Merci Daniel, sans aucun doute le douanier le plus sympa du Chili ! C'est toujours dans ces moments difficiles que les gens montrent le meilleur d'eux-mêmes, et nous permettent de changer une mauvaise expérience en un excellent souvenir !
Requinqués, nous nous retrouvons à nouveau au bord de la route, sauf que celle-ci est beaucoup plus fréquentée et nous n'avons même pas le temps de nous installer pour faire du stop qu'une voiture s'arrête pour nous proposer de nous emmener. Ni une ni deux, nos sacs sont dans la voiture et nous voilà partis pour 700 km de route en plein désert d'Atacama, le plus aride du monde. Pas un village, pas une station service le long de cette portion de route. Tomber en panne ici, ou devoir y faire du stop serait terrible, il n'y a pas un seul arbuste qui résiste à la chaleur et le paysage ne varie que du sable aux cailloux. Nous avons l'impression d'être sur la Lune, et nous voilà coincé dans dans cette voiture avec deux gars très bizarres ! Nous posant pleins de questions mal placées sur nos finances, nous voudrions nous enfuir au plus vite mais nous ne pouvons pas descendre en plein désert. Au bout de quelques heures, nous arrivons à Chañaral où nous descendons sans hésiter, soulagés de prendre nos distances avec nos deux compagnons de route.
Il est encore tôt et nous n'avons pas envie de moisir dans ce trou perdu, nous nous remettons rapidement à faire du stop mais après toute une après-midi à bouffer de la poussière, nous finissons par abandonner. Personne ne s'arrête, on commence à en avoir marre de ce désert, on prend alors un bus de nuit en direction de Santiago, la capitale du Chili. Au moins on passera une bonne nuit, bien installés tout en roulant vers le sud !
Salimos de Iquique en el camión de Juan, sin saber ni siquiera adonde vamos... ¡ Dirección el Sur, pararemos dónde nos gustará !
La idea lo divierte y, como no tiene carga, Juan decide jugar a los guías turísticos con nosotros y parar en algunos sitios del camino para que los podamos descubrir. Así es como descubrimos un viejo cementerio en pleno desierto, que tomamos algunas fotos del monumento que marca el Trópico del Capricornio, y luego disfrutamos de un hermoso punto de vista sobre la Portada, un inmenso arco rocoso en el Pacífico, justo al norte de Antofagasta. Tendremos la oportunidad de admirar allí la puesta del sol antes de reemprender el viaje, hasta llegar a Antofagasta, nuestro destino final para ese día en camión.
Cuando por fin llegamos, Juan decide no soltarnos en la mitad de la ciudad y nos ofrece armar la carpa en el recinto de su empresa para pasar la noche allí en seguridad. Desgraciadamente, su jefe no tiene la misma opinión y deberemos encontrar un lugar para pasar la noche. Sin un peso en el bolsillo, ni siquiera pensamos en ir a dormir en un hotel y pasaremos la noche en la playa. Juan, decidido en ayudarnos hasta el fin, no lleva en su camión para atravesar la ciudad con el fin de que podamos dormir en seguridad en una playa que pertenece al ejército, justo frente a un cuartel. Nos instalamos lo mejor que podemos, antes de recibir la visita de los militares que nos autorizan a pasar allí la noche pero "bajo nuestra propia responsabilidad"... Dormiremos entonces apoyados contra un murete, rodeados de grupos de jóvenes que vienen a pasar la noche allí bebiendo y fumando. ¡ La noche no fue muy fácil, y sobre todo fue muy corta !! De madrugada, subimos a hacer dedo sobre el camino para continuar nuestro descenso hacia el sur. Desgraciadamente, no pasa mucha gente el domingo a esta hora matutina. Un vehículo para sin embargo después de algunas decenas de minutos de espera, y que sorpresa, se trata de Daniel, el aduanero que nos había permitido pasar la noche adentro en Ollagüe. Muy contentos de encontrarnos, nos invita a desayunar en su casa antes de llevarnos al cruce de la "Ruta 5", situado a algunos kilómetros de la ciudad. ¡ Gracias Daniel, sin duda alguna el aduanero más simpatico de Chile ! ¡ Es siempre en estos momentos difíciles que la gente muestra lo mejor de si misma, y nos permite convertir una mala experiencia en un recuerdo excelente !
Despues de una buena comida, nos encontramos de nuevo al borde de la carretera, excepto que ésta es mucho más frecuentada y hasta no tenemos tiempo de instalarnos para hacer dedo que un carro para para proponernos llevarnos. Echamos de una nuestras mochilas al auto y arrancamos para 700 km de camino en pleno desierto de Atacama, el más árido del mundo. Ni un pueblo, ni una gasolinera a lo largo de esta porción de camino. Tener una avería aquí, o tener hacer dedo sería terrible, no hay ni un solo arbusto que aguanta este calor y el paisaje varía sólo de arena a piedras. ¡ Tenemos la impresión de recorrer la Luna, y nosotros aqui trancados en este carro con dos mozos muy raros ! Que nos plantean un montón de preguntas extrañas acerca de nuestras finanzas, quisieramos huir lo más rapido posible pero no podemos descender en pleno desierto. Al cabo de unas horas, llegamos a Chañaral dónde descendemos sin vacilar, siendo aliviados al tomar nuestras distancias con nuestros dos compañeros de camino.
Todavía es temprano y no tenemos ganas de enmohecer en este pueblo perdido, empezamos rapidamente a hacer dedo otra vez pero después de haber pasado toda la tarde esperando, terminamos abandonando. Nadie para, comenzamos a estar hartos de este desierto, asi que tomamos un bus de noche con destino a Santiago, la capital de Chile. ¡ Por lo menos pasaremos una buena noche, bien instalados rodando hacia el sur !
La idea lo divierte y, como no tiene carga, Juan decide jugar a los guías turísticos con nosotros y parar en algunos sitios del camino para que los podamos descubrir. Así es como descubrimos un viejo cementerio en pleno desierto, que tomamos algunas fotos del monumento que marca el Trópico del Capricornio, y luego disfrutamos de un hermoso punto de vista sobre la Portada, un inmenso arco rocoso en el Pacífico, justo al norte de Antofagasta. Tendremos la oportunidad de admirar allí la puesta del sol antes de reemprender el viaje, hasta llegar a Antofagasta, nuestro destino final para ese día en camión.
Cuando por fin llegamos, Juan decide no soltarnos en la mitad de la ciudad y nos ofrece armar la carpa en el recinto de su empresa para pasar la noche allí en seguridad. Desgraciadamente, su jefe no tiene la misma opinión y deberemos encontrar un lugar para pasar la noche. Sin un peso en el bolsillo, ni siquiera pensamos en ir a dormir en un hotel y pasaremos la noche en la playa. Juan, decidido en ayudarnos hasta el fin, no lleva en su camión para atravesar la ciudad con el fin de que podamos dormir en seguridad en una playa que pertenece al ejército, justo frente a un cuartel. Nos instalamos lo mejor que podemos, antes de recibir la visita de los militares que nos autorizan a pasar allí la noche pero "bajo nuestra propia responsabilidad"... Dormiremos entonces apoyados contra un murete, rodeados de grupos de jóvenes que vienen a pasar la noche allí bebiendo y fumando. ¡ La noche no fue muy fácil, y sobre todo fue muy corta !! De madrugada, subimos a hacer dedo sobre el camino para continuar nuestro descenso hacia el sur. Desgraciadamente, no pasa mucha gente el domingo a esta hora matutina. Un vehículo para sin embargo después de algunas decenas de minutos de espera, y que sorpresa, se trata de Daniel, el aduanero que nos había permitido pasar la noche adentro en Ollagüe. Muy contentos de encontrarnos, nos invita a desayunar en su casa antes de llevarnos al cruce de la "Ruta 5", situado a algunos kilómetros de la ciudad. ¡ Gracias Daniel, sin duda alguna el aduanero más simpatico de Chile ! ¡ Es siempre en estos momentos difíciles que la gente muestra lo mejor de si misma, y nos permite convertir una mala experiencia en un recuerdo excelente !
Despues de una buena comida, nos encontramos de nuevo al borde de la carretera, excepto que ésta es mucho más frecuentada y hasta no tenemos tiempo de instalarnos para hacer dedo que un carro para para proponernos llevarnos. Echamos de una nuestras mochilas al auto y arrancamos para 700 km de camino en pleno desierto de Atacama, el más árido del mundo. Ni un pueblo, ni una gasolinera a lo largo de esta porción de camino. Tener una avería aquí, o tener hacer dedo sería terrible, no hay ni un solo arbusto que aguanta este calor y el paisaje varía sólo de arena a piedras. ¡ Tenemos la impresión de recorrer la Luna, y nosotros aqui trancados en este carro con dos mozos muy raros ! Que nos plantean un montón de preguntas extrañas acerca de nuestras finanzas, quisieramos huir lo más rapido posible pero no podemos descender en pleno desierto. Al cabo de unas horas, llegamos a Chañaral dónde descendemos sin vacilar, siendo aliviados al tomar nuestras distancias con nuestros dos compañeros de camino.
Todavía es temprano y no tenemos ganas de enmohecer en este pueblo perdido, empezamos rapidamente a hacer dedo otra vez pero después de haber pasado toda la tarde esperando, terminamos abandonando. Nadie para, comenzamos a estar hartos de este desierto, asi que tomamos un bus de noche con destino a Santiago, la capital de Chile. ¡ Por lo menos pasaremos una buena noche, bien instalados rodando hacia el sur !
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