vendredi 8 avril 2011

Santiago de Chile, un aire de Europa

Arrivés à Santiago dans la matinée, nous sommes un peu déboussolés : cette grande métropole de plus de 7 millions d'habitants abrite plus du tiers de la population totale du Chili, et s'y repérer y est assez difficile. Surtout que nous n'y avons aucun point de chute. Un peu perdus au début, on finit par se trouver un endroit où loger pour pas trop cher, dans un quartier historique de la ville, peu à peu reconverti en quartier étudiant. Ici, les hôtels particuliers de la haute société chilienne du 19ème siècle côtoient les universités et autres centres culturels, les places et les parcs sont envahis par les étudiants à l'heure du déjeuner et l'ambiance y est plutôt détendue. Installés nous aussi dans une ancienne bâtisse reconvertie en auberge de jeunesse, nous parcourons les rues du "Barrio Brasil" et du centre de la capitale chilienne au gré de nos envies. Nous prenons quelques journées tranquilles pour découvrir et apprécier la qualité de vie des chiliens dont nous n'avions eu qu'un léger aperçu pour l'instant, trop occupés à s'envoyer en l'air à Iquique.
Bien qu'il s'agisse de la septième ville d'Amérique du Sud, on s'y sent plutôt bien. C'est une ville où il fait bon vivre, le climat est agréable et les gens sympathiques. Située sur une plaine coincée entre la Cordillère des Andes et la Cordillère côtière, la ville profite d'un climat méditerranéen assez sec. Nous retrouvons enfin un peu de végétation même s'il ne s'agit pour l'instant que de petits arbustes ras, souvent épineux, mais nous sommes quand même bien contents de sortir de la morosité des paysages du désert. Nous profitons donc des chaudes journées de l'été indien pour découvrir le centre ville de Santiago, et on s'y sentirait presque chez nous. On retrouve un style architectural proche de celui des grandes villes européennes, mélangeant les vieux quartiers du 19ème et les avenues commerçantes plus modernes. Le style de vie est lui aussi très proche du notre, tant au niveau gastronomique que culturel. Les cultures amérindiennes ancestrales n'ayant pas survécues au melting pot chilien, l'identité culturelle du pays est jeune et se veut proche de celles des pays occidentaux.
Mais après quelques jours de repos et de promenades en ville, on commence vite à tourner en rond. Nous rencontrons François, un contact recommandé par Manu, avec qui nous souhaitons partir en vol-rando dans les alentours. On se retrouve donc tous les trois sur une terrasse ensoleillée pour partager un repas et discuter des possibilités de vols. Bien que le climat soit plaisant, c'est déjà l'automne au Chili et cela complique un peu les choses pour voler dans la cordillère. Nous prenons tout de même rendez-vous pour une petite rando d'1h30 au-dessus de la ville. Au déco, malgré que la ville soit cachée par une épaisse brume, les conditions aérologiques sont calmes et nous permettent de profiter d'un joli vol tranquille et de redescendre à la voiture sans effort. Pour la première fois depuis le début de notre périple, nous volons en compagnie d'autres français, tous deux propriétaires de voiles Kaïlash de Nervures, marque de parapente pyrénéenne. D'après nos compagnons, jamais autant de Nervures n'ont volé en même temps dans le ciel chilien !






Llegamos a Santiago en la mañana, pero estamos un poco desorientados: esta gran metrópoli de más de 7 millones de habitantes alberga más del tercio de la población total de Chile, y ubicarse en esta gran cuidad es un poco difícil. Sobre todo que no tenemos ningún punto de caída allí. Un poco perdidos al principio terminamos encontrando un lugar donde quedarnos no tan costoso, en un barrio histórico de la ciudad, poco a poco readaptado en barrio estudiantil. Aquí, los hoteles particulares de la alta sociedad chilena del siglo 19 bordean universidades y centros culturales, las plazas y los parques son invadidos por los estudiantes a la hora del almuerzo y el ambiente es super agradable. Alojados en una antigua casa readaptada en hostal, recorremos las calles del Barrio Brasil y del centro de la capital chilena segun nuestras ganas. Nos apravechamos de unos días tranquilos para descubrir y apreciar la calidad de vida de los chilenos que solo habiamos percibido ligeramente hasta entonces, demasiado ocupados volando con los amigos en Iquique.
Aunque se trate de la séptima ciudad de Sur América, nos sentimos bastante bien allí. Es una ciudad dónde se vive bien, el clima es agradable y la gente es simpática. Emplazada principalmente en un llano arrinconado entre la Cordillera de los Andes y la Cordillera de la Costa, la ciudad goza de un clima mediterráneo bastante seco. Por fin encontramos un poco de vegetación aunque por el momento se trata sólo de pequeños arbustos, a menudo espinosos, pero a pesar de todo estamos muy contentos de salir de la taciturnidad de los paisajes del desierto. Nos aprovechamos de los días calientes del otoño para descubrir el centro de la ciudad de Santiago, y nos sentimos casi en casa. El estilo arquitectural se parece al de las grandes ciudades europeas, mezclando los viejos barrios del 19 y las avenidas comerciantes más modernas. El estilo de vida también es muy parecido al nuestro, tanto al nivel gastronómico como cultural. Las culturas ancestrales al no haber sobrevivido al "melting-pot" chileno, la identidad cultural del país es joven y se considera próxima a la de los países occidentales.
Pero después de algunos días de descanso y de paseos en la ciudad, ya estamos dando vueltas. Conocimos a François, un contacto recomendado por Manu, con que deseamos irnos a volar en los alrededores. Nos encontramos pues los tres en una terraza soleada para compartir un almuerzo y discutir de las posibilidades de vuelos. Aunque el clima sea agradable, ya es el otoño en Chile y esto complica un poco las cosas para volar en la cordillera. Nos citamos sin embargo para una pequeña caminata de mas o menos 1h30 por encima de la ciudad. En el despegue, a pesar de que la ciudad sea escondida por una bruma espesa, las condiciones aerologicas son tranquilas y nos permiten disfrutar de un hermoso vuelo tranquilo y volver a bajar al auto sin esfuerzo. Por primera vez desde el principio de nuestro periplo, volamos en compañía de otros franceses, ambos propietarios de velas Kaïlash de Nervures, marca pirenaica de parapente. ¡ Según nuestros compañeros, jamás tantas Nervures han volado al mismo tiempo en el cielo chileno !

2 commentaires:

  1. En principe, au moins quatre autres Nervures seront dans le ciel Chilien l'hiver prochain.
    Iquique, bien sûr, mais aussi un ou deux volcans, et d'autres sites, Suis preneur de tout conseil, topos, indications, proposition pour préparer ce trip.
    Bonne route et bon vols à vous deux, keep safe.

    Pierre

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  2. Pas de soucis, mais envoie nous plutôt un mail à parandinisme@gmail.com, ça sera plus simple !

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