Nous quittons la capitale chilienne en bus, direction la ville mythique de Valparaíso. Rendue fameuse par de nombreux artistes : peintres, poètes, écrivains, tous ont rendu hommage à la beauté de ses "cerros" (collines) dominant le bleu profond du Pacifique. Suite à l'indépendance du pays et avant l'ouverture du canal de Panama, Valparaíso était un port stratégique, situé juste au débouché du Cap Horn, une escale inévitable pour tous les navires qui allaient de l'Atlantique au Pacifique. De nombreux immigrants allemands, français, italiens et surtout britanniques ont alors élu domicile dans la ville et ont colonisé ses cerros, leur donnant à chacun une identité propre.
Au pied des cerros, sur la partie plate de la ville apellée "El Plan", circule le "Trole", le plus vieux moyen de transport du pays en service depuis 1952. Les trolleys-bus de Valparaíso relient le port aux grandes avenues et aux zones commerçantes de la ville. C'est la partie la moins pittoresque de la ville, en apparence très semblable à de nombreuses autres villes d'Amérique du Sud avec ses grandes avenues où circulent des bus poussifs crachant des volutes de fumée noire, ses embouteillages et ses dépassements aléatoires, ses immeubles modernes et d'autres sans charme remontant aux années 20. Cette zone d'apparence brouillonne grouille de vie et donne une image assez désordonnée de la ville.
Mais dès que l'on commence à grimper sur les hauteurs, là où vit la majorité des 275 000 habitants de la ville, on découvre une facette beaucoup plus folklorique et imagée de Valparaíso. C'est en parcourant au hasard les 42 cerros qui composent la partie haute de la ville que l'on commence à comprendre pourquoi elle a attiré (et continue d'attirer) autant de monde qu'ils soient artistes, immigrés ou même simples touristes, son pouvoir d'attraction est tout simplement magique. Les maisons de tôle aux couleurs si variées donnent à la ville son allure unique, si typique des cartes postales. Ici s'ouvre un tout autre monde, la vie y est diamétralement opposée à celle qui s'écoule en bas, sur El Plan. Les petits quartiers tranquilles, un par colline, se parcourent au gré de ruelles souvent inaccessibles en voiture.
Le tracé de la voirie suit les courbes du terrain, et les lignes droites si typique des villes sud-américaines s'effacent tandis que s'impose le mouvement de la pente. Pauvres et riches se côtoient et vivent en voisin dans des maisons souvent un peu usées, parfois carrément délabrées mais au charme certain. La plupart ayant été édifiée durant l'âge d'or de la ville par de riches notables et autres armateurs et capitaines européens, elles affichent fièrement des caractéristiques typiques de la vieille Europe.
Pour desservir tous ces quartiers sur les hauteurs et éviter à leurs habitants d'incessants allers et retours le long des ruelles sinueuses et des interminables escaliers qui gravissent les cerros, on commença à construire à la fin du 19ème siècle de nombreux "ascensores", des funiculaires. On en comptait une bonne trentaine durant l'apogée de la ville mais il n'en reste aujourd'hui qu'une petite quinzaine en fonctionnement. Souvent délabrés et mal entretenus, il sont tout de même indissociables de la ville et de son histoire et font, aujourd'hui encore, sa renommée.
Au pied des cerros, sur la partie plate de la ville apellée "El Plan", circule le "Trole", le plus vieux moyen de transport du pays en service depuis 1952. Les trolleys-bus de Valparaíso relient le port aux grandes avenues et aux zones commerçantes de la ville. C'est la partie la moins pittoresque de la ville, en apparence très semblable à de nombreuses autres villes d'Amérique du Sud avec ses grandes avenues où circulent des bus poussifs crachant des volutes de fumée noire, ses embouteillages et ses dépassements aléatoires, ses immeubles modernes et d'autres sans charme remontant aux années 20. Cette zone d'apparence brouillonne grouille de vie et donne une image assez désordonnée de la ville.
Mais dès que l'on commence à grimper sur les hauteurs, là où vit la majorité des 275 000 habitants de la ville, on découvre une facette beaucoup plus folklorique et imagée de Valparaíso. C'est en parcourant au hasard les 42 cerros qui composent la partie haute de la ville que l'on commence à comprendre pourquoi elle a attiré (et continue d'attirer) autant de monde qu'ils soient artistes, immigrés ou même simples touristes, son pouvoir d'attraction est tout simplement magique. Les maisons de tôle aux couleurs si variées donnent à la ville son allure unique, si typique des cartes postales. Ici s'ouvre un tout autre monde, la vie y est diamétralement opposée à celle qui s'écoule en bas, sur El Plan. Les petits quartiers tranquilles, un par colline, se parcourent au gré de ruelles souvent inaccessibles en voiture.
Pour desservir tous ces quartiers sur les hauteurs et éviter à leurs habitants d'incessants allers et retours le long des ruelles sinueuses et des interminables escaliers qui gravissent les cerros, on commença à construire à la fin du 19ème siècle de nombreux "ascensores", des funiculaires. On en comptait une bonne trentaine durant l'apogée de la ville mais il n'en reste aujourd'hui qu'une petite quinzaine en fonctionnement. Souvent délabrés et mal entretenus, il sont tout de même indissociables de la ville et de son histoire et font, aujourd'hui encore, sa renommée.
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