dimanche 10 avril 2011

Valparaíso, el Valle Paraíso

Nous quittons la capitale chilienne en bus, direction la ville mythique de Valparaíso. Rendue fameuse par de nombreux artistes : peintres, poètes, écrivains, tous ont rendu hommage à la beauté de ses "cerros" (collines) dominant le bleu profond du Pacifique. Suite à l'indépendance du pays et avant l'ouverture du canal de Panama, Valparaíso était un port stratégique, situé juste au débouché du Cap Horn, une escale inévitable pour tous les navires qui allaient de l'Atlantique au Pacifique. De nombreux immigrants allemands, français, italiens et surtout britanniques ont alors élu domicile dans la ville et ont colonisé ses cerros, leur donnant à chacun une identité propre.
Au pied des cerros, sur la partie plate de la ville apellée "El Plan", circule le "Trole", le plus vieux moyen de transport du pays en service depuis 1952. Les trolleys-bus de Valparaíso relient le port aux grandes avenues et aux zones commerçantes de la ville. C'est la partie la moins pittoresque de la ville, en apparence très semblable à de nombreuses autres villes d'Amérique du Sud avec ses grandes avenues où circulent des bus poussifs crachant des volutes de fumée noire, ses embouteillages et ses dépassements aléatoires, ses immeubles modernes et d'autres sans charme remontant aux années 20. Cette zone d'apparence brouillonne grouille de vie et donne une image assez désordonnée de la ville.
Mais dès que l'on commence à grimper sur les hauteurs, là où vit la majorité des 275 000 habitants de la ville, on découvre une facette beaucoup plus folklorique et imagée de Valparaíso. C'est en parcourant au hasard les 42 cerros qui composent la partie haute de la ville que l'on commence à comprendre pourquoi elle a attiré (et continue d'attirer) autant de monde qu'ils soient artistes, immigrés ou même simples touristes, son pouvoir d'attraction est tout simplement magique. Les maisons de tôle aux couleurs si variées donnent à la ville son allure unique, si typique des cartes postales. Ici s'ouvre un tout autre monde, la vie y est diamétralement opposée à celle qui s'écoule en bas, sur El Plan. Les petits quartiers tranquilles, un par colline, se parcourent au gré de ruelles souvent inaccessibles en voiture. Le tracé de la voirie suit les courbes du terrain, et les lignes droites si typique des villes sud-américaines s'effacent tandis que s'impose le mouvement de la pente. Pauvres et riches se côtoient et vivent en voisin dans des maisons souvent un peu usées, parfois carrément délabrées mais au charme certain. La plupart ayant été édifiée durant l'âge d'or de la ville par de riches notables et autres armateurs et capitaines européens, elles affichent fièrement des caractéristiques typiques de la vieille Europe.
Pour desservir tous ces quartiers sur les hauteurs et éviter à leurs habitants d'incessants allers et retours le long des ruelles sinueuses et des interminables escaliers qui gravissent les cerros, on commença à construire à la fin du 19ème siècle de nombreux "ascensores", des funiculaires. On en comptait une bonne trentaine durant l'apogée de la ville mais il n'en reste aujourd'hui qu'une petite quinzaine en fonctionnement. Souvent délabrés et mal entretenus, il sont tout de même indissociables de la ville et de son histoire et font, aujourd'hui encore, sa renommée.




Salimos de la capital chilena en bus, con destino a la mítica ciudad de Valparaíso. Hecha famosa por numerosos artistas : pintores, poetas, escritores, todos rindieron homenaje a la belleza de sus cerros que dominan el azul profundo del Pacífico. Despues de la independencia del país y antes de la apertura del Canal de Panamá, Valparaíso era un puerto estratégico, situado justo en la salida del Cabo de Hornos, era una escala inevitable para todos los buques que iban del Atlántico al Pacífico. Los numerosos inmigrantes alemanes, franceses e italianos y sobre todo británicos eligieron entonces domicilio en la ciudad y colonizaron su cerros, dandoles a cada uno una identidad propia.
Al pie de los cerros, sobre la parte plana de la ciudad llamada "El Plan", circula "El Trole", el medio de transporte más viejo del país en servicio desde 1952. Los trole-buses de Valparaíso únen el puerto a las grandes avenidas y a las zonas comerciantes de la ciudad. Es la parte menos pintoresca de la ciudad, en apariencia muy semejante a otras numerosas ciudades de América del Sur con sus grandes avenidas dónde circulan autobuses que escupen volutas de humo negro, sus atascos y sus adelantamientos aleatorios, sus edificios modernos y otros sin encanto de los años 20. Esta zona de apariencia desorganizada es muy animada y da una imagen bastante desordenada de la ciudad.
Pero tan pronto como se comienza a subir a las alturas, en dónde vive la mayoría de los 275 000 habitantes de la ciudad, descubrimos una faceta mucho más folklórica y llena de imágenes de Valparaíso. Es justo recorriendo al azar los 42 cerros que componen la parte alta de la ciudad que se comienza a comprender por qué atrajo (y continúa atrayendo) tanta gente, que sean artistas, inmigrados o hasta simples turistas, su poder de atracción es simplemente mágico. Las casas de chapa de colores tan variados dan a la ciudad su facha única, tan típica de las postales. Aquí se abre un otro mundo, la vida es diametralmente opuesta a la que fluye abajo, sobre El Plan. Los pequeños barrios tranquilos, uno por colina, se recorren a merced de callejones a menudo inaccesibles en coche. El trazado de la red de vías públicas sigue las curvas del terreno, y las líneas derechas tan típica de las ciudades sudamericanas se borran mientras que se impone el movimiento de la pendiente. Pobres y ricos se bordean y viven en vecino en casas a menudo un poco gastadas, a veces completamente ruinosas pero siempre con un cierto encanto. La inmensa mayoría habiendo sido edificado durante la edad de oro de la ciudad por ricos notables y armadores y capitanes europeos, ellas fijan orgullosamente las características típicas de la vieja Europa.
Para comunicar todos estos barrios sobre las alturas y evitarles a sus habitantes incesantes idas y vueltas a lo largo de los callejones sinuosos y de las interminables escaleras que suben a los cerros, se comenzo a construir, a finales del siglo 19, numerosos ascensores, o sea funiculares. La cuidad contaba con una buena treintena de ellos durante su apogeo pero hoy sólo queda una pequeña quincena en funcionamiento. A menudo arruinados y mal mantenidos, sin embargo son indisociables de la ciudad y de su historia y hacen, todavía hoy, su fama.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire