dimanche 6 mars 2011

Cusco, Valle Sagrado y Machu Picchu

Nous quittons Ayacucho un peu déçus de n'avoir pu y voler, mais contents d'avoir découvert la ville et ses habitants et d'y avoir fait la connaissance de Tessa et Christoph. Après quasiment 24 heures de route, la plupart sur piste, nous arrivons enfin dans la capitale de l'empire Inca, Cusco. Aujourd'hui capitale de l'empire touristique péruvien, il nous est difficile d'y trouver un endroit sympathique et au tarif abordable pour se loger ! Nous finissons quand même par y parvenir et dormirons donc quelques nuits dans un ancien poulailler reconverti en chambre d'hôtel...
Nous passerons nos premiers jours en ville à parcourir les ruelles du centre colonial et à découvrir les sites incas des alentours. Bien que Cusco soit magnifique, elle est victime de son succès et s'est transformée en paradis du dollars. L'ambiance dans le centre est assez désagréable, on se fait en permanence harceler que ce soit pour nous vendre des packages touristiques, ou pour nous offrir des entrées en boite de nuit. Il est même difficile d'y trouver autre chose à manger que de la pizza pour un prix décent ! Et malgré que l'on soit très bien accueillis par les hôtesses de l'office du tourisme, les tarifs sont si prohibitifs que l'envie de découvrir le patrimoine culturel de la région est vite anéantie. Le climat n'arrange en rien les choses puisque la pluie est au rendez-vous tous les jours, et nous aurons même droit à quelques beaux orages tropicaux.
Mais on ne se laisse pas abattre pour autant et on décide d'essayer de découvrir un maximum de choses par nous même, en évitant tant que possible les circuits touristiques. C'est ainsi que l'on se retrouve dans un bus local pour parcourir la dizaine de kilomètres qui nous sépare du complexe archéologique de Tambomachay, pour revenir ensuite à pied tout en visitant les autres sites situés le long du trajet. Malheureusement, on ne pourra éviter les frais d'accès aux 4 différents sites qui s'élèvent tout de même à 70 nuevo soles (un peu moins de 20 €), une petite fortune à l'échelle du pays. "Passeport touristique" en main, nous voilà donc partis pour un voyage dans le temps, à la découverte de Tambomachay, centre de culte de l'eau et de régénération de la terre, formé de murs et de fenêtres aux formes trapézoïdales, ainsi que de canaux provenant d'une source d'où coule une eau cristalline. Nous traversons ensuite la route pour visiter le "Fort Rouge", Puka Pukara. Parfaitement situé sur la route qui va de Cusco à la Vallée Sacrée, il servait de poste de contrôle et probablement aussi de centre administratif et militaire contrôlant les allées et venues entre Cusco et les villages de la Vallée Sacrée. Nous remontons ensuite la route sur quelques kilomètres avant d'arriver à Q'Enko, "le labyrinthe". Datant de l'an 1500 après J.C, ce site ressemble au premier abord à une carrière de pierres. Vu du dessus le site n'a rien d'exceptionnel, mais lorsqu'on le contourne, on y découvre une petite esplanade avec un énorme rocher représentant un crapaud, symbole de la fertilité, derrière lequel on trouve des galeries souterraines dans lesquelles avaient lieu des cérémonies en honneur au Soleil, à la Lune et aux Étoiles. Plus loin sur le chemin du retour, on arrive enfin au plus important site de Cusco. Dominant la ville, le Complexe Cérémoniel de Sacsayhuamán, à cause de son immensité, fût d'abord considéré lors de la conquête espagnole comme une édification militaire. Il s'agit en fait d'une construction religieuse où l'on célèbre chaque année l'Inti Raymi, ou Fête du Soleil. On y est d'abord interpellés par la majestuosité des constructions et leur style imposant, puis, en regardant dans le détail, on s'aperçoit que tout est calculé, minutieusement planifié. Outre l'impressionnant agencement des énormes pierres propre à l'architecture Inca, le site représente, vu du ciel, la tête d'un puma dont la ville est le corps ! Notre visite sera finalement écourtée par les orages qui grondent alentour, et nous nous pressons de rentrer en ville par l'ancien chemin Inca reliant Sacsayhuamán au vieux centre de Cusco pour nous mettre à l'abri de la pluie.
Reste ensuite le gros morceau, l'attraction phare du disneyland inca, le fameux Machu Picchu. La solution la plus simple et la plus rapide pour y aller est le chemin de fer, tenu par une entreprise péruvienne dont les capitaux sont européens, et qui fait payer le billet aller-retour plus de 100 dollars (environ 100 €). Plus longs, plus intéressants et un peu moins coûteux, il existe deux treks permettant de monter Machu Picchu, tout en rencontrant d'autres sites archéologiques sur la route, le Salkantay et le très couru Inca Trail. Mais n'ayant pas autant de temps ni d'argent à dépenser, nous nous sommes rabattus sur la solution alternative soufflée par le cousin de Mathieu. C'est ainsi que le lendemain matin, nous prenons un bus à 8 heures en direction de Quillabamba. Seuls blancs dans ce bus, nous faisons un bout de route dans la Vallée Sacrée avant de faire un grand détour jusqu'au village de Santa Maria, où nous arrivons au bout de 8 heures. De là, nous montons dans un minibus avec quelques autres blancs pour remonter la piste jusqu'à "hidroelectrica", la centrale hydroélectrique située au bout du chemin de fer. Nous marchons ensuite sur 10 kilomètres le long des rails, sous la pluie et avec la nuit, pour arriver à Aguas Calientes, le village situé au pied du Machu Picchu. Essentiellement constitué d'hôtels et de restaurants, il nous faudra une demi-heure de négociations pour trouver un hôtel à un prix décent, et avec ce qui nous manquait depuis longtemps, de la vraie eau chaude ! En même temps, dans un village qui s'appelle "aguas calientes" c'est plutôt logique...
Après une petite nuit, nous sommes dehors à 5h du matin pour attendre que l'office du tourisme ouvre, et acheter nos tickets d'entrée pour le Machu Picchu. La réputation du site doit certainement justifier les 126 soles d'entrée par personne (32€), mais nous aurons beau chercher nous nous demandons toujours où peut bien partir tout cet argent... Dernière étape avant d'accéder enfin à cette merveille du monde moderne, il nous faut encore monter au sommet du Machu Picchu. Il y a bien des bus qui partent toutes les cinq minutes, mais 8$ (6€) l'aller simple nous paraissent là aussi un peu exagérés. Nous montons donc à pied par le chemin qui coupe à travers la jungle, à nouveau sous la pluie mais dans une ambiance absolument magique. Le brouillard est omniprésent, étouffant le vrombissement des bus et laissant apparaître de temps à autre les sommets alentours. Des perroquets et autres volatiles exotiques nous accompagnent le long du chemin, nous évoluons dans une autre dimension... Jusqu'à arriver au sommet, et là c'est le choc : les bus vomissent des dizaines de touristes en continu, le monde et le bruit nous ramènent brutalement à la réalité ! Nous nous empressons de passer les tourniquets d'entrée au site, qui finissent de nous écœurer car on nous demande nos tickets et passeports, pour vérifier, avec l'ordinateur et le code barre à l'appui, si nous sommes bien dans la légalité.
Enfin au Machu Picchu, le brouillard se déchire assez rapidement et la vue sur les alentours se dégage. Et on a beau râler sur la pompe à fric que c'est devenu, on reste quand même sur le cul devant la splendeur du site. On se trouve au sommet d'un de ces pics abrupts, recouverts de végétation même sur les parois les plus verticales, en bas gronde une rivière gonflée par les cascades apparues avec les pluies des derniers jours, les nuages restent accrochés sur les crêtes les plus lointaines pour parfaire l'ambiance, et au milieu, un site inca venu de nulle part. On passe quatre heures à visiter les ruines, et alors que le flot des visiteurs commencent à s'amplifier, nous redescendons à Aguas Calientes par où nous sommes venus. Nous arrivons en bas avec la pluie, affamés car nous avons fait l'impasse sur le petit déjeuner pour cause de tarifs trop élevés, et nous allons manger au marché où une señora souriante nous sert un bon almuerzo à un prix raisonnable. La fatigue commençant à se faire sentir, il commence à se faire tard et la pluie qui s'amplifie finit par achever notre motivation à refaire les dix kilomètres de voie ferrée à pied. Nous nous faisons tout d'abord jeter de la gare des locaux, qui est réservée aux locaux, et sommes obligés de prendre le train suivant, celui des touristes, qui part de la gare des touristes, pour rejoindre la centrale hydroélectrique. Nous montons ensuite dans un taxi collectif avec les deux seules autres personnes présentent dans le train, et arrivons à Santa Maria à peine cinq minutes avant le bus pour Cusco. Nous nous retrouvons à nouveau les seuls blancs, et nous asseyons au milieu d'une bande de gosses dont Raul, 12 ans, nous explique que lui et sa mère ramènent cinq grosses poches de feuilles de coca (non ce n'est pas de la drogue, à peine un stimulant à mâcher, l'équivalent du café occidental) à Cusco, et qu'ils dépassent largement la limite légale d'importation inter-région. En effet, Cusco étant situé trop haut en altitude, la coca n'y pousse pas et c'est un commerce assez florissant d'en ramener de la selva pour la revendre où il y a de la demande. Raul nous demandera donc de faire passeurs, puisque nous sommes blancs et que la police ne dérange pas les touristes, mais les poches faisant la taille de nos fromages locaux (qui nous manquent), nous ne prendrons pas le risque de nous faire attraper. Néanmoins, lorsque le bus s'arrêta pour laisser monter la police, nous nous étalons et faisons semblant de dormir avec Raul pour que celui-ci ne se fasse pas fouiller, et une fois les policiers repartis bredouilles il nous a semblé que tous les passagers du bus étaient particulièrement rieurs...
Nous arrivons finalement à Cusco de nuit, et réussissons à troquer notre poulailler pour une vraie chambre au même prix ! Au final, le transport aller-retour pour le Machu Picchu nous aura coûté un peu moins de 200 soles, soit environ 50€.




Dejamos a Ayacucho un poco decepcionados de no haber podido volar allí, pero contentos de haber descubierto la ciudad y sus habitantes y de haber conocido a Tessa y a Christoph. Después de casi 24 horas de camino, la inmensa mayoría sobre la pista, llegamos por fin a la capital del imperio Inca, Cusco. ¡ Hoy capital del imperio turístico peruano, nos queda difícil encontrar un lugar simpático y con tarifas accesible para alojarse! Terminaremos lograndolo a pesar de todo y dormiremos algunas noches en un antiguo gallinero transformado en habitación de hotel...
Pasaremos nuestros primeros días en la ciudad recorriendo los callejones del centro colonial y descubriendo los sitios incas de los alrededores. Aunque Cusco sea magnífica, es víctima de su éxito y se ha transformado en el paraíso del dólar. El ambiente en el centro es bastante desagradable, nos hacemos sin interrupción acosar sea para vendernos paquetes turísticos, o para ofrecernos entradas a discotecas por las noches. ¡ Es hasta difícil encontrar otra cosa para comer que pizza para un precio decente! Y a pesar de que uno sea muy bien acogido en la oficina de turismo, las tarifas son tan prohibitivas que las ganas de descubrir el patrimonio cultural de la región son rápidamente aniquiladas. El clima no ayuda en nada las cosas ya que esta lloviendo todos los días, y hasta podremos disfrutar de algunas bellas tormentas tropicales.
Pero no nos dejamos desanimar por eso y decidimos descubrir un máximo de cosas por nuestra cuenta, evitando a lo maximo los circuitos turísticos. Así es como nos encontramos en un autobús local para recorrer la decena de kilómetros que nos separa del complejo arqueológico de Tambomachay, para regresar luego a pie visitando otros sitios ubicados a lo largo del trayecto. Desgraciadamente, no podremos evitar los gastos de acceso a los 4 diferentes sitios que se elevan sin embargo 70 nuevo soles, una pequeña fortuna a la escala del país. "Pasaporte turístico" en mano, empezamos entonces un viaje en el tiempo, descubriendo Tambomachay, centro de culto del agua y de la regeneración de la tierra, formado por paredes y por ventanas a las formas trapezoidales, así como por canales que provienen de una fuente de la cual fluye una agua cristalina. Atravesamos luego la carretera para visitar la "Fortaleza Roja", Puka Pukara. Perfectamente situado sobre el camino que va de Cusco al Valle Sagrado, servía de puesto de control y probablemente también de centro administrativo y militar controlando las idas y venidas entre Cusco y los pueblos del Valle Sagrado. Volvemos a seguir el camino sobre algunos kilómetros antes de llegar a Q' Enko, " el laberinto ". Datando del año 1500 después de J.C, este sitio se parece a primera vista a una carrera de piedras. Visto por la parte superior el sitio no tiene nada excepcional, pero cuando lo rodeamos, descubrimos allí una pequeña explanada con una roca enorme que representa a un sapo, símbolo de la fertilidad, detrás del cual encontramos galerías subterráneas en las cuales se efectuaban ceremonias en honor al Sol, a la Luna y a las Estrellas. Más lejos, siguiendo el camino de regreso, llegamos por fin al más importante sitio de Cusco. Dominando la ciudad, el Complejo Ceremonial de Sacsayhuamán, a causa de su inmensidad, fue considerado en el momento de la conquista española como una edificación militar. Pero en realidad se trata de una construcción religiosa donde se celebra cada año el Inti Raymi, o Fiesta del Sol. Primero somos interpelados por las construcciones majestuosas y su estilo imponente, luego, mirando en el detalle, nos damos cuenta que todo es minuciosamente calculado, planificado. ¡ Además de la disposición impresionante de las enormes piedras propias de la arquitectura Inca, el sitio representa, visto por el cielo, la cabeza de un puma cuyo cuerpo es la cuidad ! Nuestra visita será finalmente acortada por las tormentas que gruñen alrededor, y nos apresuramos para volver a la ciudad por el antiguo camino Inca que úne a Sacsayhuamán al viejo centro de Cusco para protegernos de la lluvia.
Queda luego el pedazo mas grande, la atracción faro del disneyland inca, el famoso Machu Picchu. La solución más simple y más rápida para ir hasta alla es el ferrocarril, propiedad de una empresa peruana cuyos capitales son europeos, la cualhace pagar el billete de ida y vuelta más de 100 dólares. Más largos, más interesantes y un poco menos costosos, existen dos treks que permiten subir a Machu Picchu, visitando otros yacimientos arqueológicos en el camino, el Salkantay y muy solicitado Inca Trail. Pero no teniendo suficiente tiempo o dinero, escojimos la solución alternativa inspirada por el primo de Mathieu. Así es como al día siguiente por la mañana, tomamos un autobús a las 8 con destino a Quillabamba. Unicos extranjeros en este autobús, hacemos un trozo de camino en el Valle Sagrado antes de hacer un gran rodeo hasta el pueblo de Santa María, dónde llegamos despues de 8 horas de trayecto. De ahí, subimos en un microbús con algunos otros turistas para seguir la pista hasta "hidroelectrica", la central situada al final de los rieles del ferrocarril. Caminamos luego unos 10 kilómetros a lo largo de los rieles, bajo la lluvia y con la noche, para llegar a Aguas Calientes, el pueblo situado al pie del Machu Picchu. ¡ Esencialmente constituido por hoteles y restaurantes, nos tomara media hora de negociaciones para conseguir un hotel a un precio decente, y con lo que nos hacia falta desde hace tiempo, verdadera agua caliente! Al mismo tiempo, en un pueblo llamado Aguas Calientes es más bien lógico...
Después de una pequeña noche, salimos a las 5 de la mañana para esperar que la oficina de turismo abra, y comprar nuestros tiquetes de entrada para el Machu Picchu. La reputación del sitio seguramente debe justificar los 126 soles de entrada por persona (32€), pero entre mas buscamos, mas nos preguntamos a donde puede irse todo este dinero... Última etapa antes de llegar por fin a esta maravilla del mundo moderno, todavía nos falta subir a la cima del Machu Picchu. Hay muchos autobuses que salen cada cinco minuto, pero 8 dólares (6€) la ida nos parece un precio un poco exagerados. Subimos pues a pie por el camino que corta a través de la selva, de nuevo bajo la lluvia pero en un ambiente absolutamente mágico. La neblina es omnipresente, acallando el zumbido de los autobuses y dejando aparecer de vez en cuando las cumbres de los alrededores. Loros y otros volátiles exóticos nos acompañan a lo largo del camino, nos encontramos en otra dimensión... Hasta llegar a la cima, y allí es el choque: ¡ los autobuses vomitan decenas de turistas continuamente, la gente y el ruido nos devuelven brutalmente a la realidad! Nos apresuramos para pasar los torniquetes de entrada al sitio, que acaban de darnos asco porque alli nos preguntan nuestros tiquetes y nuestros pasaportes, para verificar, con computador y con código barra, si estamos en la legalidad.
Por fin en el Machu Picchu, la neblina se disuelve rápidamente y la vista sobre los alrededores se abre. Y aunque nos disgusta ver como se ha convertido en una fabrica de dinero, nos quedamos a pesar de todo impresionados delante el esplendor del sitio. Nos encontramos en la cima de uno de estos picos abruptos, recubiertos con vegetación hasta en las paredes más verticales, abajo riñe un río hinchado por las cascadas aparecidas con las lluvias de los últimos días, las nubes quedan colgadas sobre las crestas más lejanas para perfeccionar el ambiente, y en la mitad, un sitio inca. Pasamos cuatro horas visitando las ruinas, y cuando el flujo de los visitadores empieza a intensificarse, volvemos a bajar a Aguas Calientes por dónde vinimos. Llegamos abajo con la lluvia, muertos de hambre porque no tomamos desayuno por causa de tarifas demasiado elevadas, y vamos a comer en el mercado donde una señora sonriente nos sirve un buen almuerzo a un precio razonable. Con el cansancio que se hace sentir, ya empieza a hacerse tarde y la lluvia que se intensifica termina acabando con nuestra motivación de recorrer los diez kilómetros de vía de ferrocarril a pie. Primero nos echan de la estación de trenes para los peruanos, que es reservada para los peruanos, y estaremos obligados a tomar el tren siguiente, el de los turistas, que se va de la estación de los turistas, para llegar a la central hidroeléctrica. Subimos luego a un taxi colectivo con las dos únicas otras personas presentes en el tren, y llegamos a Santa María apenas cinco minutos antes del autobús para Cusco. Nos encontramos de nuevo siendo los unicos extranjeros, y nos sentamos en medio de una banda de chiquillos entre los cuales Raul, 12 años, nos explica que él y su madre llevan cinco bolsas de hojas de coca (no, esto no es droga, apenas un estimulante que se mastica, el equivalente del café occidental) a Cusco, y que ampliamente sobrepasan el límite legal de importación interregional. En efecto, Cusco esta situado demasiado alto en altitud, la coca no crecealli y es un comercio bastante floreciente de traerla de la selva para revenderla donde hay una solicitud. Raul nos pedirá hacernos mulas, ya que somos blancos y que la policía no molesta a los turistas, pero las bolsas que hacen el tamaño de nuestros quesos franceses (que nos hacen falta), no tomaremos el riesgo de hacernos atrapar. Sin embargo, cuando el autobús paró para dejar subir la policía, nos extendemos y fingimos dormir con Raul para que éste no lo molesten, y una vez los policías idos con las manos vacias nos pareció que todos los pasajeros del autobús eran particularmente sonrientes...
Finalmente llegamos a Cusco de noche, y conseguimos trocar nuestro gallinero por una verdadera habitación ¡ y al mismo precio ! Al final, el transporte ida y vuelta para el Machu Picchu nos habrá costado un poco menos de 200 soles, o sea aproximadamente 50€.

1 commentaire:

  1. Bravo! Vous ne vous laissez pas abattre par le mauvais temps et le coût des sites Inca. Vous allez toujours de l'avant avec le sourire. Je vous admire. En plus, comme vous allez à pied, vous pouvez nous raconter plus de détails. Merci pour cette visite. Maman Janny

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