Située au centre de la Bolivie, au cœur de la cordillère des Andes, Cochabamba se trouve dans une des vallées les plus fertiles et productrices du pays. Elle est souvent considérée comme la capitale gastronomique de la Bolivie, et notre expérience nous l'a confirmé. Mais nous n'avons pas choisi Cochabamba par hasard, c'est aussi dans cette même vallée où sont produits la plupart des fruits et légumes du pays, que l'on trouve les meilleurs sites de vol boliviens.
Nous y retrouvons Alan, notre ami irlandais qui nous avait hébergé au tout début de notre périple à Ansermanuevo, en Colombie, et y faisons la connaissance de Marcelo, l'un des fondateurs d'AndesXtremo. Déjà impressionnés par la motivation de l'équipe de La Paz, nous rencontrons ici des pionniers de la montagne dans leur pays. La jeune équipe de Cochambamba qui, menée par son jeune patron, se démène pour trouver et équiper des voies d'escalade, officialiser et sécuriser la pratique du parapente, notamment en essayant de créer une fédération nationale qui pourrait être affiliée a la F.A.I (Fédération Aéronautique Internationale)... On est ici aux débuts des sports de montagne tels qu'on les connait chez nous, c'est comme être en France il y a 40 ans, tout reste à faire !
En ce qui nous concerne, nous sommes encore une fois admiratifs de la motivation et de l'engagement qui pousse toute cette équipe à s'inscrire dans une telle démarche. Mais il n'empêche que tous restent très humbles quant à leurs capacités et nous passerons de supers moments avec eux, et partagerons de beaux vols sur les hauteurs de Cochabamba. Tandis que notre ami Alan s'initie aux joies du vol biplace (en tant que pilote), nous profitons des bonnes conditions que nous offre la vallée pour faire quelques beaux vols, à seulement une trentaine de minutes de la ville.
Mais Cochabamba n'avait pas fini de nous surprendre, et bien que nous soyons venu là surtout pour voler, nous avons fait de très agréables découvertes dans la région ! Située hors des circuits touristiques classiques, la ville n'en a pas moins à offrir pour autant. En effet, sa position économique en fait la troisième ville du pays, ce qui est surtout dû au climat de la vallée, tempéré toute l'année. C'est ainsi que Cochabamba est devenue le "grenier de la Bolivie", c'est ici que l'on produit la plupart des aliments consommés dans le pays. Et c'était déjà le cas à l'époque de la colonisation, la ville permettait alors de fournir de la nourriture aux mineurs des autres villes, comme Potosí.
On y mange effectivement très bien et très varié (ce qui, il faut le dire, nous change de tout ce qu'on a eu jusqu'alors !), et on peut y visiter le plus grand marché en plein air d'Amérique du Sud : La Cancha. Ouvert tous les jours de la semaine, on y trouve de tout : aussi bien de la nourriture que des vêtements, des équipements d'électroménager, des gadgets en tous genres, du plus utile au plus inutile qui soit ! Grouillant de vie, c'est un lieu assez amusant à visiter, bien qu'il faille faire bien attention à ne pas s'y perdre ! Organisé en zones, on y trouve vite ce que l'on cherche, à condition de se rendre dans le bon quartier. Nous aurons l'occasion d'en visiter quelques-uns, et ce sera là qu'on nous offrira nos premières doses de feuilles de coca. Après avoir posé quelques questions à un couple de vendeurs, nous découvrons ainsi qu'il existe plusieurs variétés de coca (tout comme il existe plusieurs variétés de café), plus ou moins fortes en goût et en effet, poussant à différentes altitudes et différents climats. Il existe aussi diverses façons de la consommer, soit accompagnée de chaux "nature", soit avec de la chaux plus ou moins sucrée ou salée que l'on reconnait à la forme qui lui est donnée au moment du moulage. Suivant les conseils avisés de nos deux vendeurs, nous testons donc les feuilles les plus douces, accompagnées de chaux sucrée, ce qui, après mastication, donne un jus au goût assez prononcé mais très doux. Une dose pouvant être gardée en bouche plusieurs heures, nous passons donc le reste de l'après-midi avec une grosse boule de feuilles dans la joue, tels deux hamsters. Nous passons cependant inaperçus, car rares sont les Boliviens qui ne mastiquent pas à longueur de journée !
Puis en nous promenant en ville, on découvre l'autre facette de Cochabamba, qui est aussi une des villes les plus révolutionnaires de Bolivie. De nombreux slogans sur les murs affichent clairement des tendances d'extrême gauche, la place centrale est envahie de monde le soir et des groupes se forment et débattent des heures durant, sur des thèmes pouvant varier de la religion à la santé en passant bien sûr par la politique, tout en gardant un grand respect les uns envers les autres. Et chaque jour, sur cette même place, est affiché le journal du jour, décrypté, analysé et commenté... Ça peut paraître assez drôle au premier abord, mais dans un pays qui n'a que peu accès à l'information et où celle-ci est souvent manipulée, il est très intéressant de lire tous ces commentaires, et pour les cochabambinos il s'agit d'une source d'infos des plus précieuses ! Le côté gauchiste de la population locale ne saute pas vraiment aux yeux lorsqu'on arrive en ville, mais en y regardant de plus près il s'affiche vraiment partout, et devient même plus qu'évident lorsqu'on pose quelques questions. Peu de temps avant notre arrivée, il y a d'ailleurs eu d'importantes manifestations bloquant tout le centre ville pendant plusieurs jours, à cause d'une soudaine augmentation du prix des transports... Les manifestants ont obtenu gain de cause, le prix des transports publics n'a pas pu s'aligner sur le privé et a dû reprendre sa valeur initiale !
En résumé, pas de touristes, une vie politique très animée et intéressante, de très bons repas vraiment pas chers, des gens très sympas, de supers vols en parapente et une équipe de montagnards très motivés, nous on a adoré Cochabamba !!
Nous y retrouvons Alan, notre ami irlandais qui nous avait hébergé au tout début de notre périple à Ansermanuevo, en Colombie, et y faisons la connaissance de Marcelo, l'un des fondateurs d'AndesXtremo. Déjà impressionnés par la motivation de l'équipe de La Paz, nous rencontrons ici des pionniers de la montagne dans leur pays. La jeune équipe de Cochambamba qui, menée par son jeune patron, se démène pour trouver et équiper des voies d'escalade, officialiser et sécuriser la pratique du parapente, notamment en essayant de créer une fédération nationale qui pourrait être affiliée a la F.A.I (Fédération Aéronautique Internationale)... On est ici aux débuts des sports de montagne tels qu'on les connait chez nous, c'est comme être en France il y a 40 ans, tout reste à faire !
En ce qui nous concerne, nous sommes encore une fois admiratifs de la motivation et de l'engagement qui pousse toute cette équipe à s'inscrire dans une telle démarche. Mais il n'empêche que tous restent très humbles quant à leurs capacités et nous passerons de supers moments avec eux, et partagerons de beaux vols sur les hauteurs de Cochabamba. Tandis que notre ami Alan s'initie aux joies du vol biplace (en tant que pilote), nous profitons des bonnes conditions que nous offre la vallée pour faire quelques beaux vols, à seulement une trentaine de minutes de la ville.
Mais Cochabamba n'avait pas fini de nous surprendre, et bien que nous soyons venu là surtout pour voler, nous avons fait de très agréables découvertes dans la région ! Située hors des circuits touristiques classiques, la ville n'en a pas moins à offrir pour autant. En effet, sa position économique en fait la troisième ville du pays, ce qui est surtout dû au climat de la vallée, tempéré toute l'année. C'est ainsi que Cochabamba est devenue le "grenier de la Bolivie", c'est ici que l'on produit la plupart des aliments consommés dans le pays. Et c'était déjà le cas à l'époque de la colonisation, la ville permettait alors de fournir de la nourriture aux mineurs des autres villes, comme Potosí.
On y mange effectivement très bien et très varié (ce qui, il faut le dire, nous change de tout ce qu'on a eu jusqu'alors !), et on peut y visiter le plus grand marché en plein air d'Amérique du Sud : La Cancha. Ouvert tous les jours de la semaine, on y trouve de tout : aussi bien de la nourriture que des vêtements, des équipements d'électroménager, des gadgets en tous genres, du plus utile au plus inutile qui soit ! Grouillant de vie, c'est un lieu assez amusant à visiter, bien qu'il faille faire bien attention à ne pas s'y perdre ! Organisé en zones, on y trouve vite ce que l'on cherche, à condition de se rendre dans le bon quartier. Nous aurons l'occasion d'en visiter quelques-uns, et ce sera là qu'on nous offrira nos premières doses de feuilles de coca. Après avoir posé quelques questions à un couple de vendeurs, nous découvrons ainsi qu'il existe plusieurs variétés de coca (tout comme il existe plusieurs variétés de café), plus ou moins fortes en goût et en effet, poussant à différentes altitudes et différents climats. Il existe aussi diverses façons de la consommer, soit accompagnée de chaux "nature", soit avec de la chaux plus ou moins sucrée ou salée que l'on reconnait à la forme qui lui est donnée au moment du moulage. Suivant les conseils avisés de nos deux vendeurs, nous testons donc les feuilles les plus douces, accompagnées de chaux sucrée, ce qui, après mastication, donne un jus au goût assez prononcé mais très doux. Une dose pouvant être gardée en bouche plusieurs heures, nous passons donc le reste de l'après-midi avec une grosse boule de feuilles dans la joue, tels deux hamsters. Nous passons cependant inaperçus, car rares sont les Boliviens qui ne mastiquent pas à longueur de journée !
Puis en nous promenant en ville, on découvre l'autre facette de Cochabamba, qui est aussi une des villes les plus révolutionnaires de Bolivie. De nombreux slogans sur les murs affichent clairement des tendances d'extrême gauche, la place centrale est envahie de monde le soir et des groupes se forment et débattent des heures durant, sur des thèmes pouvant varier de la religion à la santé en passant bien sûr par la politique, tout en gardant un grand respect les uns envers les autres. Et chaque jour, sur cette même place, est affiché le journal du jour, décrypté, analysé et commenté... Ça peut paraître assez drôle au premier abord, mais dans un pays qui n'a que peu accès à l'information et où celle-ci est souvent manipulée, il est très intéressant de lire tous ces commentaires, et pour les cochabambinos il s'agit d'une source d'infos des plus précieuses ! Le côté gauchiste de la population locale ne saute pas vraiment aux yeux lorsqu'on arrive en ville, mais en y regardant de plus près il s'affiche vraiment partout, et devient même plus qu'évident lorsqu'on pose quelques questions. Peu de temps avant notre arrivée, il y a d'ailleurs eu d'importantes manifestations bloquant tout le centre ville pendant plusieurs jours, à cause d'une soudaine augmentation du prix des transports... Les manifestants ont obtenu gain de cause, le prix des transports publics n'a pas pu s'aligner sur le privé et a dû reprendre sa valeur initiale !
En résumé, pas de touristes, une vie politique très animée et intéressante, de très bons repas vraiment pas chers, des gens très sympas, de supers vols en parapente et une équipe de montagnards très motivés, nous on a adoré Cochabamba !!
Situada en el centro de Bolivia, en el corazón de la cordillera de los Andes, Cochabamba se encuentra en uno de los valles más fértiles del país. Es considerada como la capital gastronómica de Bolivia, y nuestra experiencia nos lo pudo confirmar. Pero no escogimos a Cochabamba por casualidad, es también en el mismo valle dónde son producidos la inmensa mayoría de los frutos y verduras del país, que se encuentran los mejores sitios de vuelo bolivianos.
Nos reencontramos allí con Alan, nuestro amigo irlandés que nos había albergado justo al principio nuestro periplo en Ansermanuevo, en Colombia, y conocemos a Marcelo, uno de los fundadores de AndesXtremo. Ya impresionados por la motivación del equipo de La Paz, encontramos aquí a pioneros de la montaña en su país. El joven equipo de Cochambamba, llevado por su joven jefe, se agita mucho para encontrar y equipar vías de escalada, oficializar y asegurar la práctica del parapente, particularmente tratando de crear una federación nacional que podría ser afiliada a la F.A.I (Federación Aeronáutica Internacional)... ¡ Estamos aquí en los principios de los deportes de montaña tales como se conocen en nuestro pais, es como estar en Francia hace 40 años, todo queda por hacer!
En lo que nos concierne, somos una vez más admirativos de la motivación y del compromiso que mueve todo este equipo. Pero esto no impide que todos ellos sean muy humildes en cuanto a sus capacidades y pasaremos muy buenos momentos con ellos, y compartiremos bellos vuelos sobre las alturas de Cochabamba. Mientras que nuestro amigo Alan se inicia en al vuelo biplaza (como piloto), nos aprevechamos de las buenas condiciones que nos ofrece el valle para hacer unos lindos vuelos, a tan solo treinta minutos de la ciudad.
¡ Pero Cochabamba no había terminado de sorprendernos, y aunque habiamos llegado allí sobre todo para volar, descubrimos cosas muy agradables en la región ! Situada fuera de los circuitos turísticos clásicos, pero no significa que la cuidad no tenga nada que ofrecer. En efecto, su posición económica la ha vuelto la tercera ciudad del país, lo que es debido sobre todo al clima del valle, templado todo el año. Así es como Cochabamba se hizo el "granero de Bolivia", es aquí dónde se produce a la inmensa mayoría de los alimentos consumidos en el país. Y ya era el caso en la época de la colonia, la ciudad permitía entonces abastecer alimento a los minores de otras ciudades, como Potosí.
En efecto se come muy bien y muy variado aqui (¡ y eso, hay que decirlo, nos cambia de todo lo que tuvimos hasta entonces !) Y se puede visitar allí el más grande mercado al aire libre de Sur América : La Cancha. Abierto cada día de la semana, allí se consigue de todo: ¡ tanto alimento como ropa, equipos de electrodomésticos, objetos de toda clase, de lo más útil hasta lo más inútil qué sea! ¡ Muy vivo y colorido, es un lugar muy divertido para visitar, aunque haya que tener mucho cuidado a no perderse ! Organizado en zonas, se encuentra rápidamente lo que uno busca, a condición de ir al buen barrio. Tendremos la oportunidad de visitar algunos, y será alla dónde se nos ofrecerá nuestras primeras dosis de hojas de coca. Después de haber planteado algunas preguntas a una pareja de vendedores, descubrimos que existen muchas variedades de coca (un poco como existen varias variedades de café), más o menos fuertes en gusto y en efecto, creciendo a diferentes altitudes y diferentes climas. Existe tambien diferentes maneras de consumirla, o sea acompañada por cal "natural", o sea con cal más o menos azucarada o salada que se reconoce a la forma que se le consagra en el momento del moldeado. Según los consejos avisados de nuestros dos vendedores, probamos las hojas más dulces, acompañadas por cal azucarada, lo que, después de masticación, da un zumo con gusto bastante pronunciado pero muy dulce. Una dosis podiendo ser guardada en boca varias horas, pasamos pues el resto de la tarde con una gran bola de hojas en la mejilla, pareciendo dos hámsteres. ¡ Pasamos sin embargo desapercibidos, porque escasos son los bolivianos que no mastican todo el santo día!
Luego paseándonos en la ciudad, descubrimos la otra faceta de Cochabamba, que es también una de las ciudades más revolucionarias de Bolivia. Los numerosos eslóganes pintados en las paredes fijan claramente tendencias de extremo izquierdo, la plaza central es invadida de gente por la tarde y grupos se forman y discuten durante horas, sobre temas que pueden variar de la religión a la salud pasando por supuesto por la política, pero siempre guardando un gran respeto los unos hacia los otros. Y cada día, en esta misma plaza, esta fijado el periódico del día, descifrado, analizado y comentado... ¡ Esto puede parecer bastante divertido a primera vista, pero en un país qué tiene sólo poco acceso a la información y donde ésta es a menudo manipulada, es muy interesante leer todos estos comentarios, y para los cochabambinos se trata de una fuente de informaciones de las más valiosas ! El lado izquierdista de la población local no sobresalta verdaderamente a la vista cuando se llega en la ciudad, pero mirando más de cerca verdaderamente se exhibe por todas partes, y se hace hasta más que evidente cuando se plantean algunas preguntas. Poco tiempo antes de nuestra llegada, hubieron manifestaciones importantes que bloqueaban todo el centro de la ciudad durante varios días, a causa de un aumento súbito del precio de los transportes... ¡ Los manifestantes terminaron ganando, el precio de los transportes públicos no pudo alinearse a los precios de los transportes privados y debió recuperar su valor inicial!
¡ En resumen, ningunos turistas, una vida política muy animada e interesante, muy buenas comidas realmente baratas, gente muy simpatica, super vuelos en parapente y un equipo de montañeses muy motivados, nosotros adoramos a Cochabamba !!
Nos reencontramos allí con Alan, nuestro amigo irlandés que nos había albergado justo al principio nuestro periplo en Ansermanuevo, en Colombia, y conocemos a Marcelo, uno de los fundadores de AndesXtremo. Ya impresionados por la motivación del equipo de La Paz, encontramos aquí a pioneros de la montaña en su país. El joven equipo de Cochambamba, llevado por su joven jefe, se agita mucho para encontrar y equipar vías de escalada, oficializar y asegurar la práctica del parapente, particularmente tratando de crear una federación nacional que podría ser afiliada a la F.A.I (Federación Aeronáutica Internacional)... ¡ Estamos aquí en los principios de los deportes de montaña tales como se conocen en nuestro pais, es como estar en Francia hace 40 años, todo queda por hacer!
En lo que nos concierne, somos una vez más admirativos de la motivación y del compromiso que mueve todo este equipo. Pero esto no impide que todos ellos sean muy humildes en cuanto a sus capacidades y pasaremos muy buenos momentos con ellos, y compartiremos bellos vuelos sobre las alturas de Cochabamba. Mientras que nuestro amigo Alan se inicia en al vuelo biplaza (como piloto), nos aprevechamos de las buenas condiciones que nos ofrece el valle para hacer unos lindos vuelos, a tan solo treinta minutos de la ciudad.
¡ Pero Cochabamba no había terminado de sorprendernos, y aunque habiamos llegado allí sobre todo para volar, descubrimos cosas muy agradables en la región ! Situada fuera de los circuitos turísticos clásicos, pero no significa que la cuidad no tenga nada que ofrecer. En efecto, su posición económica la ha vuelto la tercera ciudad del país, lo que es debido sobre todo al clima del valle, templado todo el año. Así es como Cochabamba se hizo el "granero de Bolivia", es aquí dónde se produce a la inmensa mayoría de los alimentos consumidos en el país. Y ya era el caso en la época de la colonia, la ciudad permitía entonces abastecer alimento a los minores de otras ciudades, como Potosí.
En efecto se come muy bien y muy variado aqui (¡ y eso, hay que decirlo, nos cambia de todo lo que tuvimos hasta entonces !) Y se puede visitar allí el más grande mercado al aire libre de Sur América : La Cancha. Abierto cada día de la semana, allí se consigue de todo: ¡ tanto alimento como ropa, equipos de electrodomésticos, objetos de toda clase, de lo más útil hasta lo más inútil qué sea! ¡ Muy vivo y colorido, es un lugar muy divertido para visitar, aunque haya que tener mucho cuidado a no perderse ! Organizado en zonas, se encuentra rápidamente lo que uno busca, a condición de ir al buen barrio. Tendremos la oportunidad de visitar algunos, y será alla dónde se nos ofrecerá nuestras primeras dosis de hojas de coca. Después de haber planteado algunas preguntas a una pareja de vendedores, descubrimos que existen muchas variedades de coca (un poco como existen varias variedades de café), más o menos fuertes en gusto y en efecto, creciendo a diferentes altitudes y diferentes climas. Existe tambien diferentes maneras de consumirla, o sea acompañada por cal "natural", o sea con cal más o menos azucarada o salada que se reconoce a la forma que se le consagra en el momento del moldeado. Según los consejos avisados de nuestros dos vendedores, probamos las hojas más dulces, acompañadas por cal azucarada, lo que, después de masticación, da un zumo con gusto bastante pronunciado pero muy dulce. Una dosis podiendo ser guardada en boca varias horas, pasamos pues el resto de la tarde con una gran bola de hojas en la mejilla, pareciendo dos hámsteres. ¡ Pasamos sin embargo desapercibidos, porque escasos son los bolivianos que no mastican todo el santo día!
Luego paseándonos en la ciudad, descubrimos la otra faceta de Cochabamba, que es también una de las ciudades más revolucionarias de Bolivia. Los numerosos eslóganes pintados en las paredes fijan claramente tendencias de extremo izquierdo, la plaza central es invadida de gente por la tarde y grupos se forman y discuten durante horas, sobre temas que pueden variar de la religión a la salud pasando por supuesto por la política, pero siempre guardando un gran respeto los unos hacia los otros. Y cada día, en esta misma plaza, esta fijado el periódico del día, descifrado, analizado y comentado... ¡ Esto puede parecer bastante divertido a primera vista, pero en un país qué tiene sólo poco acceso a la información y donde ésta es a menudo manipulada, es muy interesante leer todos estos comentarios, y para los cochabambinos se trata de una fuente de informaciones de las más valiosas ! El lado izquierdista de la población local no sobresalta verdaderamente a la vista cuando se llega en la ciudad, pero mirando más de cerca verdaderamente se exhibe por todas partes, y se hace hasta más que evidente cuando se plantean algunas preguntas. Poco tiempo antes de nuestra llegada, hubieron manifestaciones importantes que bloqueaban todo el centro de la ciudad durante varios días, a causa de un aumento súbito del precio de los transportes... ¡ Los manifestantes terminaron ganando, el precio de los transportes públicos no pudo alinearse a los precios de los transportes privados y debió recuperar su valor inicial!
¡ En resumen, ningunos turistas, una vida política muy animada e interesante, muy buenas comidas realmente baratas, gente muy simpatica, super vuelos en parapente y un equipo de montañeses muy motivados, nosotros adoramos a Cochabamba !!
Ca me fait penser à mon grand-père qui mastiqait le tabac. Avec vous on apprend plein de choses sur des pays qu'on ne trouve pas dans nos livres d'école de géographie. Toujours très interessant. Merci beaucoup, maman Janny
RépondreSupprimerpas mal le déco en crabe, pas passé loin l'arbre...
RépondreSupprimerDuss
Quel arbre Duss ??
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