Bien que le titre officiel de capitale revienne à la ville de Sucre, c'est bien La Paz qui est accidentellement devenue la capitale administrative de la Bolivie. Elle compte un peu plus de 2 millions d'habitants, tous établis entre 3650 et 4200 mètres d'altitude ce qui en fait oficiellement la capitale la plus haute du monde. Fourmillante de vie, très escarpée et colorée, La Paz ne laisse pas indifférents ceux qui la visitent. Nous-mêmes l'avons adorée, et ce bien que nous n'en ayons connu qu'une infime partie !
Pour une grande ville, elle conserve de sérieux accents de village avec ses nombreux marchés et ses rues remplies d'artisanat coloré. On y trouve même un grand marché aux sorcières, lieux où l'on peut acheter tout le nécessaire pour pratiquer les cultes ancestraux à la Pachamama : pierres et herbes en tous genres, amulettes, graines, poils, mais aussi crapauds séchés ou fœtus de lamas... La plupart des stands et boutiques sont eux-mêmes très bien protégés grâce à des subterfuges comme des carcasses de flamants roses suspendues, plutôt impressionnant ! Pour notre part, logés au beau milieu du quartier des sorcières, nous aurons plusieurs fois l'occasion d'assister à des cérémonies d'offrandes, où de gros paquets contenants, entre autres, des fœtus de lamas, sont brûlés dans la rue, à même le sol, afin d'enfumer les lieux et personnes à protéger ou aider.
Et bien que de prime abord ces cérémonies paraissent assez étranges et même plutôt dégoûtantes, ce sont souvent des réunions assez joyeuses où l'alcool coule à flot, et la fumée, provenant de plantes et autres minéraux exotiques, à une odeur assez agréable, voire envoûtante, un peu comme de l'encens. Ici, tout le monde est souriant et la plupart des sorcières sont contentes de partager leur savoir, et d'expliquer aux non-initiés que nous sommes le pouvoir de telle ou telle amulette, et en quoi celle-ci est meilleure pour nous qu'une autre. Voilà donc comment nous nous retrouvons à voyager avec un condor en pierre d'une quinzaine de centimètres, censé nous protéger pendant notre périple !
Nous profitons aussi de notre escale dans la capitale bolivienne pour faire le plein de souvenirs et d'artisanat, et on retrouve ici plus qu'ailleurs toutes ces couleurs éclatantes qui nous émerveillent depuis le début du voyage. Tissus et lainages, faits main pour la plupart, se négocient à des prix qui frisent le ridicule pour les européens que nous sommes ! Nous faisons aussi la connaissance de quelques artisans, fabriquants de bijoux en métal et pierres ou en fils tressés comme nous, et nous installons avec eux afin de vendre quelques bracelets.
Mais le temps presse et il nous faut bientôt reprendre la route, mais avant cela, nous profitons d'une belle journée pour déployer nos ailes aux abords de la capitale. C'est ainsi que nous partons, accompagnés de Miguel et Vicente, deux frères parapentistes membres d'AndesXtremo, dans la vallée au sud de La Paz. Manque de chance, les nuages resterons accrochés toute la journée sur la Cordillera Real et ses mythiques nevados Illimani et Huayna Potosi.
Nous ferons tout de même deux beaux vols sur un site un peu bizarre, où le déco à 3600 mètres est situé sous le vent, mais lorsque les conditions sont bonnes de gros thermiques se mettent en place sur la crête, et c'est ainsi que Mathieu se retrouve catapulté à 4300 mètres d'altitude, surplombant la ville et l'altiplano. Malheureusement, la caméra ayant décidé de rester bouder à l'hôtel, les seules images qu'on a à vous offrir sont celles d'Alexandra, passagère québecoise d'un biplace avec qui nous avons partagé le vol !
Nous profitons aussi de notre escale dans la capitale bolivienne pour faire le plein de souvenirs et d'artisanat, et on retrouve ici plus qu'ailleurs toutes ces couleurs éclatantes qui nous émerveillent depuis le début du voyage. Tissus et lainages, faits main pour la plupart, se négocient à des prix qui frisent le ridicule pour les européens que nous sommes ! Nous faisons aussi la connaissance de quelques artisans, fabriquants de bijoux en métal et pierres ou en fils tressés comme nous, et nous installons avec eux afin de vendre quelques bracelets.
Mais le temps presse et il nous faut bientôt reprendre la route, mais avant cela, nous profitons d'une belle journée pour déployer nos ailes aux abords de la capitale. C'est ainsi que nous partons, accompagnés de Miguel et Vicente, deux frères parapentistes membres d'AndesXtremo, dans la vallée au sud de La Paz. Manque de chance, les nuages resterons accrochés toute la journée sur la Cordillera Real et ses mythiques nevados Illimani et Huayna Potosi.
Photo: Alexandra Girardin-Grenon |
Avec beaucoup de plaisir je lis (et relis) votre reportage. heureuse den savoir que vous vous trouvez à nouveau dans un endroit sympa, avec des sorcières en prime! Les couleurs des tissages sont magnifique. A 4300m vous ne manquez pas d'oxygène?
RépondreSupprimerJe vous embrasse, Maman Janny