vendredi 11 mars 2011

El Lago Titicaca

Après quelques jours, nous quittons Cusco et son climat pluvieux pour monter sur l'Altiplano, à une altitude moyenne de 3812 mètres, au bord du lac Titicaca. Plus haut lac navigable du monde, il est aussi le plus long lac d'Amérique du Sud avec environ 204 km entre les deux extrémités. Il est traversé de part en part par la frontière entre la Bolivie et le Pérou, 56% du lac appartenant au Pérou et 44% à la Bolivie.
Nous arrivons en pleine nuit à Puno, petite ville située sur les berges péruviennes du lac. Les touristes n'y font généralement qu'une courte halte leur permettant d'aller visiter les îles flottantes des Uros, et ne traînent que très peu en ville. C'est enfin l'occasion pour nous de nous reposer un peu de la foire à touristes que l'on avait trouvé à Cusco ! Ici, il n'y a aucun bâtiment colonial ou aucun monument particulier à visiter, mais déambuler dans les rues de Puno permet de découvrir l'authentique vie lacustre du Pérou. Nous y passerons deux jours, à nous demander s'il vaut la peine de visiter les îles du lac et leurs attraits culturels surfaits pour touristes en manque d'authenticité. Nous ferons finalement l'impasse, déjà assez dégoûtés par ce que nous avons vécu au Machu Picchu. Monter sur un bateau avec une trentaine d'autres blancs et partir à la découverte des îles Taquile, Amantani et des îles flottantes des Uros ne nous attire pas plus que ça. D'ailleurs, les véritables Uros n'existent plus, les îles flottantes sont désormais occupées par des Aymaras qui vivent en grande partie du tourisme... Et quand on sait ça, il y a de quoi se poser des questions quant à l'expérience que l'on va vivre ! Cependant, Puno reste pour nous une étape reposante, loin de l'agitation des jours précédents, et c'est aussi notre première rencontre avec le mythique lac Titicaca. Impressionnant de par ses dimensions, mais aussi par la couleur de ses eaux d'un bleu intense, on imagine facilement pourquoi le lac est au centre de la mythologie Inca. D'après la légende, il serait le berceau du premier Inca, Manco Capac, qui aurait surgit de ses eaux.
Nous passons ensuite la frontière, quittons le Pérou un peu déçus par le tourisme de masse qu'il y règne et par le manque de vols en parapente, et entrons en Bolivie par Copacabana. Petite ville située au bord du lac, son principal attrait touristique réside là aussi dans une île du Titicaca, la Isla del sol. Copacabana ne présente en effet rien de particulièrement intéressant, mis à part sa basilique, ses habitants y passent leurs journées à bénir des voitures et à boire de l'alcool assis sur des cageots au milieu des rues. L'ambiance y est exceptionnellement calme le soir après 22 heures, car la majorité des locaux (hommes ou femmes) ayant commencé à boire depuis la fin de la matinée, ils sont complètement bourrés en fin d'après-midi et vont se coucher tôt ! Nous ne sommes cependant pas venus pour goûter les gnôles locales, mais plutôt pour nous dégourdir les ailes... C'est pourquoi, un début d'après-midi, nous grimpons à pied les 400 mètres de dénivelé jusqu'au sommet d'une colline surplombant la ville, où sont dressées quelques antennes à 4200 mètres d'altitude. Nous patientons un moment au sommet le temps que le vent faiblisse un peu, et profitons d'une vue superbe sur le Titicaca. Mais au sud, un cumulo-nimbus (nuage d'orage particulièrement dangereux pour les drôles d'oiseaux que nous sommes) grossit et commence à se rapprocher de nous, et nous pousse à ne pas tarder à décoller. On vole une quinzaine de minutes, dans un bon dynamique et même quelques thermiques, tout en s'extasiant de voler au-dessus du mythique Titicaca ! Ce vol restera un de nos plus beaux, bien qu'il fut abrégé par la menace du cumulo-nimbus, et nous nous posons sur la plage sous l'œil à demi-éveillé des boliviens.
Le lendemain, nous nous décidons enfin à naviguer sur les eaux du lac en direction de la Isla del Sol, un des principaux lieux de culte du soleil durant l'empire inca. Aujourd'hui, et bien qu'on n'y trouve toujours pas de voitures ou de routes, elle a perdu beaucoup de son charme. Nous débarquons au sud de l'île, dans le port de la communauté de Yumani et nous commençons de suite l'ascension du fameux escalier inca qui monte jusqu'au village. 500 marches en plein soleil, à près de 4000 mètres d'altitude et avec les voiles sur le dos c'est pas rien, surtout quand on se fait constamment harceler par des gens cherchant à nous vendre des chambres en gîtes ou des repas au restaurant ! C'en est fini de l'authenticité, ici tout le monde vit désormais du tourisme et il est impossible de mettre un pied sur l'île sans se faire alpaguer ! Une fois au sommet, nous quittons le chemin pavé Inca qui traverse l'ile et grimpons sur ce qui nous semble être le plus haut sommet alentour. Sortis du sentiers, on se retrouve vite plus au calme et on trouve même un petit terrain suffisamment grand pour y étaler une voile. Ce ne sera qu'un vol de quelques minutes, le vent n'étant pas assez fort pour nous maintenir en l'air, mais l'idée de voler en plein milieu du Titicaca est tout simplement magique !
Après un repas excessivement cher mais composé de truite du Titicaca (fallait bien qu'on y goûte !), nous décidons de repartir pour Copacabana, l'ambiance n'est vraiment pas à notre goût sur cette île où nous avions l'intention de camper, et bien que le paysage soit à couper le souffle, les gens y sont parmis les plus désagréables que l'on ait rencontré. Il nous faudra alors négocier durement le bateau de retour, car le retour coûte deux fois plus cher qu'à l'aller... une fois coincés sur l'île, les visiteurs sont bien obligés de payer pour rentrer ! Encore une fois dégoûtés par les effets du tourisme de masse sur les populations et cultures locales, nous quittons la Isla del Sol avec pour seul regret de ne pas avoir pu y voler plus longtemps !






Después de unos días, dejamos a Cusco y su clima lluvioso para subir al Altiplano, a una altitud de mas o menos 3812 metros, al borde del lago el Titicaca. Lago navegable más alto del mundo, también es el lago más largo de América del Sur con cerca de 204 km entre ambas extremidades. Es atravesado en la mitad por la frontera entre Bolivia y Perú, al pertenecer el 56 % del lago a Perú y el 44 % en Bolivia.
Llegamos en plena noche a Puno, pequeña ciudad situada sobre las orillas peruanas del lago. Los turistas hacen allí generalmente sólo una parada corta que les permite ir a visitar las islas flotantes de los Uros, y pasean muy poco por la ciudad. Por fin es la ocasión para nosotros de descansarnos un poco de la feria para turistas que habiamos encontrado en Cusco ! Aquí, no hay ningún edificio colonial o ningún monumento particular que visitar, pero andar por las calles de Puno permite descubrir la auténtica vida lacustre del Perú. Pasaremos dos días allí, preguntandonos si vale la pena visitar las islas del lago y sus atractivos culturales echos para los turistas en falta de autenticidad. Finalmente no iremos, hartos por lo que vivimos en Machu Picchu. Subirse a un barco con una treintena de otros extranjeros salir a descubrir las islas Taquile, Amantani e islas flotantes de los Uros no nos atrae tanto. Por otra parte, los verdaderos Uros ya no existen, las islas flotantes están ocupadas ahora por Aymaras que viven en gran parte del turismo... ¡ Y cuando se sabe esto, hay de qué plantearse cuestiones en cuanto a la experiencia que se va a vivir ! Sin embargo, Puno sera para nosotros una etapa relajante, lejos de la agitación de los días precedentes, y es también nuestro primer encuentro con el mítico lago Titicaca. Impresionante por sus dimensiones, pero también por el color de sus aguas de un azul intenso, entendemos fácilmente por qué el lago está al centro de la mitología Inca. Según la leyenda, fue la cuna del primer Inca, Manco Capac, que habria surgido del agua.
Luego cruzamos la frontera, dejamos el Perú un poco decepcionados por el turismo en masa que reina allí y por la falta de vuelos en parapente, y entramos a Bolivia por Copacabana. Ciudad pequeña situada al borde del lago, su principal atractivo turístico también es una isla del Titicaca, la Isla del Sol. De hecho, Copacabana no presenta nada muy interesante, a parte de su basílica, sus habitantes pasan sus días allí bendiciendo coches y bebiendo alcohol sentados encima de cajas en las calles. ¡ El ambiente allí es excepcionalmente tranquilo después de las 22 horas, porque la mayoría de los lugareños (hombres o mujeres) que han empezado a tomar a finales de la mañana, estan completamente borrachos al final de la tarde y se acuestan temprano ! Sin embargo, no vinimos para probar los licores locales, sino más bien para sacar nuestras alas... Es por eso que, a principios de una tarde, subimos a pie los 400 metros de desnivelado hasta la cumbre de una colina que domina la ciudad, dónde se encuentran algunas antenas, a 4200 metros de altitud. Esperamos un momento en la cumbre mientras que el viento se debilite un poco, y disfrutamos de una linda vista sobre el Titicaca. Pero en el sur, un cumulonimbo (nube de tormenta particularmente peligrosa para los pajaros extraños que somos) crece y empieza a acercársenos, y nos empuja a no tardar en despegar. ¡ Volamos durante una quincena de minutos, en un buen dinámico y hasta algunos térmicos, extasiándose de volar por encima del mítico Titicaca ! Este vuelo quedará uno de nuestros más bellos, aunque fue abreviado por la amenaza del cumulonimbo, y aterrizamos en la playa bajo el ojo semi-despertado de los bolivianos.
El día siguiente, nos decidimos por fin a navegar por las aguas del lago con destino a la Isla del Sol, uno de los principales lugares de culto del sol durante el imperio inca. Hoy, y aunque todavia no se encuentra allí ningun coche o carretera, ha perdido muchos de su encantos. Desembarcamos en el sur de la isla, en el puerto de la comunidad de Yumani y empezamos enseguida la ascención de la famosa escalera inca que sube hasta el pueblo. ¡ 500 escalones con el sol de mediodia, a cerca de 4000 metros de altitud y cargando las alas es no nada, sobre todo cuando uno esta constantemente acosado por gente que quiere vendernos habitaciones en su hostal o comidas en su restaurante! ¡ Se acabo la autenticidad ! Aquí todo el mundo vive del turismo y es imposible poner un pie en la isla sin hacerse molestar ! Una vez en la cumbre, nos apartamos del camino solado Inca que atraviesa la isla y subimos a lo que nos parece ser la cumbre más alta alrededor. Una vez fuera del sendero, nos encontramos muy rápidamente en un lugar mas tranquilo y hasta encontramos un pequeño terreno suficientemente grande para extender allí una vela. ¡ Será sólo un vuelo de algunos minutos, el viento que no será suficiente fuerte para mantenernos en el aire, pero la idea de volar justo en pleno Titicaca es simplemente mágica!
¡ Después de una comida excesivamente cara pero compuesta de trucha del Titicaca (nos tocaba probarla !), decidimos irnos de nuevo para Copacabana, el ambiente verdaderamente no está a nuestro gusto en esta isla dónde teníamos la intención de acampar, y aunque el paisaje es impresionante, la gente es allí entre la más desagradable que hemos encontrado. ¡ Deberemos entonces negociar mucho el barco de regreso, porque la vuelta cuesta dos veces más quela ida. Una vez atrapados en la isla, los visitantes tienen que pagar para devolverse ! Hartos una vez más por los efectos del turismo en masa sobre las poblaciones y las culturas locales, dejamos a la Isla del Sol ¡ Con por unico arrepentimiento de no haber podido volar allí más tiempo !

2 commentaires:

  1. Dommage que le tourisme prend toute la place. J'ai bien aimé la chanson, mais je n'ai pas vu de "plumes". Super quand même le vol; Merci, Maman Janny

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  2. Magnifique! Merci encore de nous faire partager tout ça!
    nico des maricolatour

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