Après un court séjour mais beaucoup d'émotions à Potosí, nous partons pour Uyuni à 150 km plus au sud-ouest. Rendue fameuse à cause de son immense "salar", c'est une étape incontournable pour les touristes. Située à 3650 mètres d'altitude, elle est le point d'entrée pour visiter les 12500 km² du plus grand désert salé du monde ou pour explorer les paysages grandioses du Sud-Lipez.
Dès notre arrivée, nous ne pouvons échapper aux nombreuses agences qui ont pignon sur rue et qui font leur possible pour nous vendre leurs services. Nous décidons cependant assez vite de ne pas faire appel à elles, et d'essayer de se rendre au salar par nos propres moyens. En effet, partir en convoi de plusieurs dizaines de 4x4 au milieu d'un troupeau de touristes, pour suivre le même chemin que tout le monde ne nous intéresse guère. De même, bien que les paysages du sud-Lipez aient l'air époustouflants, nous ne sommes pas très attirés par l'idée de s'entasser avec des inconnus dans un 4x4 pendant plusieurs jours.
D'autre part, le salar étant inondé à cette période de l'année qui fait suite à la saison des pluies, il est quasiment impossible de s'y aventurer en voiture car la plupart des pistes qui le traversent sont impraticables, voire même dangereuses.
L'idée qui nous vient alors très rapidement est de s'y rendre en fin d'après-midi pour pouvoir y admirer le coucher de soleil. Par chance, alors que nous cherchons encore un moyen de transport peu onéreux pour y aller (les locations de vélo n'existant plus à cause des touristes peu soigneux), nous tombons sur Anne et Laurent, déjà rencontrés au début de notre périple chez Andrès à San Gil. Eux aussi étant peu attirés par une visite en tour organisé hors de prix, nous leur proposons de partager un taxi avec nous pour effectuer les 40 minutes de piste qui nous séparent du salar, et d'aller découvrir ensemble cette immense étendue de sel. Nous trouvons rapidement un chauffeur intéressé par notre offre et prenons rendez-vous pour le jour-même en fin de journée, pour 150 bolivianos aller-retour (environ 15 euros)... à quatre, sachant qu'un tour pour une personne coûte le même prix !
En attendant l'heure prévue, nous partons visiter le cimetière de trains, à une quinzaine de minutes de marche à la sortie de la ville. Au bout d'une voie de chemin de fer désaffectée, s'entassent des dizaines de wagons et de locomotives à vapeur retraçant toute l'histoire du chemin de fer bolivien. L'ambiance qui se dégage de ce lieu atypique en plein désert est vraiment particulière, et tous ces monuments ferroviaires rouillés sont impressionnants ! Après un bon moment passé à prendre des centaines de photos, nous quittons le cimetière de trains et remontons les rails jusqu'à la ville.
Il nous reste encore du temps avant le coucher du soleil, et nous en profitons pour nous occuper de notre passage au Chili. Marre des bus, après les dizaines d'heures passées sur la route nous avons plus que jamais envie de changer de moyen de transport, et l'idée de voyager en train jusqu'à la frontière chilienne commence à germer dans nos esprits. La chance est avec nous puisque le train hebdomadaire pour Avaroa, la dernière gare bolivienne avant la frontière, part cette nuit à 3 heures du matin. Nous achetons alors sans hésiter deux billets, avant de partir à la découverte du salar avec nos compagnons parisiens.
Notre taxi nous emmène jusqu'à l'entrée du salar, sur une petite plage de sel au bord de la zone inondée, et juste après les fameux et hors de prix hôtels de sel, construits intégralement en blocs de sel. L'ambiance est tout simplement magique, comme la surface du salar est parfaitement plate et recouverte de 30 centimètres d'eau, le paysage se trouve transformé en gigantesque miroir d'eau. Et bien qu'on ne puisse pas s'aventurer plus loin dans le désert, on a déjà le souffle coupé par le spectacle qui s'offre à nous ! Sur l'horizon, à des kilomètres de nous, les volcans de la cordillère semblent flotter dans le vide, comme des îles dans le ciel.
Les rayons du soleil couchant se reflètent à perte de vue sur cette immense étendue blanche et lumineuse. Et juste avant que le disque solaire ne disparaisse derrière l'horizon, un vol de flamants roses vient clôturer ce fabuleux spectacle ! La nuit vient ensuite très vite nous recouvrir et nous reprenons alors la direction d'Uyuni, ravis par la merveilleuse poésie que nous a offert la nature. Après ça, rien de tel qu'une bonne bière et des grillades pour retrouver notre nature primitive de parapentistes !
Viendra ensuite la longue attente, dans la petite gare d'Uyuni, durant une nuit glaciale typique de l'Altiplano, pour notre train qui finalement ne partira qu'à 5h45 !
D'autre part, le salar étant inondé à cette période de l'année qui fait suite à la saison des pluies, il est quasiment impossible de s'y aventurer en voiture car la plupart des pistes qui le traversent sont impraticables, voire même dangereuses.
En attendant l'heure prévue, nous partons visiter le cimetière de trains, à une quinzaine de minutes de marche à la sortie de la ville. Au bout d'une voie de chemin de fer désaffectée, s'entassent des dizaines de wagons et de locomotives à vapeur retraçant toute l'histoire du chemin de fer bolivien. L'ambiance qui se dégage de ce lieu atypique en plein désert est vraiment particulière, et tous ces monuments ferroviaires rouillés sont impressionnants ! Après un bon moment passé à prendre des centaines de photos, nous quittons le cimetière de trains et remontons les rails jusqu'à la ville.
Il nous reste encore du temps avant le coucher du soleil, et nous en profitons pour nous occuper de notre passage au Chili. Marre des bus, après les dizaines d'heures passées sur la route nous avons plus que jamais envie de changer de moyen de transport, et l'idée de voyager en train jusqu'à la frontière chilienne commence à germer dans nos esprits. La chance est avec nous puisque le train hebdomadaire pour Avaroa, la dernière gare bolivienne avant la frontière, part cette nuit à 3 heures du matin. Nous achetons alors sans hésiter deux billets, avant de partir à la découverte du salar avec nos compagnons parisiens.
Notre taxi nous emmène jusqu'à l'entrée du salar, sur une petite plage de sel au bord de la zone inondée, et juste après les fameux et hors de prix hôtels de sel, construits intégralement en blocs de sel. L'ambiance est tout simplement magique, comme la surface du salar est parfaitement plate et recouverte de 30 centimètres d'eau, le paysage se trouve transformé en gigantesque miroir d'eau. Et bien qu'on ne puisse pas s'aventurer plus loin dans le désert, on a déjà le souffle coupé par le spectacle qui s'offre à nous ! Sur l'horizon, à des kilomètres de nous, les volcans de la cordillère semblent flotter dans le vide, comme des îles dans le ciel.
Viendra ensuite la longue attente, dans la petite gare d'Uyuni, durant une nuit glaciale typique de l'Altiplano, pour notre train qui finalement ne partira qu'à 5h45 !
superbe voyage, quel talent de conteur !
RépondreSupprimerEn dehors de votre passion pour la parapente, vous avez un vrai talent de "reporter". Avec une immense plaisir et fièrté je vous suis d'étape en étape. Que du bonheur!Maman Janny
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