vendredi 17 décembre 2010

San Gil, "la capital turistica de Santander" et ses environs

Après quelques heures de bus depuis Villa de Leyva, en passant par Tunja, avant de monter à 3200 mètres puis de redescendre vers les Caraïbes, tout en contournant les multiples glissements de terrain, nous arrivons enfin à San Gil, dans la région de Santander.
Nous comprenons alors pourquoi le chauffeur du bus faisait tourner la climatisation à fond depuis un petit moment, dehors la chaleur est écrasante ! Sous les Tropiques, la différence d'altitude influe nettement sur le climat, la végétation et même les habitants. Construite à flan de montagne, la ville s'étale sur les deux versants d'une vallée encaissée. Ses rues pavées et pentues, son parc ombragé au pied d'une église coloniale lui confèrent un charme propre à la région. Bien que très touristique, la ville reste très accueillante et l'ambiance y est plutôt bonne. Tous les soirs, les gens se regroupent sur la place centrale, dans les allées du parc pour discuter, manger ou boire un verre.
Séduits par le coin, nous profitons pendant plusieurs jours de l'hospitalité de notre premier hôte CouchSurfer, Andres, pour découvrir la région. D'autant plus qu'il habite une charmante petite maison à quelques kilomètres au dessus de San Gil, perdue dans la végétation, au milieu d'arbres fruitiers (mandarines, mangues...) : le rêve !
Grâce aux bus plutôt bien organisés et bon marché, tous les jours nous découvrons d'autres villages et coins de nature, tous plus charmants les uns que les autres. Juste au dessus de "notre" maison, a 3 kilomètres, le village de Pinchote, comme tous les autres, il est organisé autour de sa place centrale avec son parc ombragé et son église, il faut dire que c'est à peu près tout mais il domine la vallée et offre une vue privilégiée sur les alentours.
Un peu plus au nord, à environ 40 minutes de route, Barichara est situé au bord d'un plateau qui domine un canyon. C'est un des plus jolis villages de la région, si ce n'est du pays, ce qui en fait forcément un endroit assez touristique. Les contrastes entre la terre rouge, les murs blancs des maisons et le vert de la végétation environnante sont frappants ! Cerise sur le gâteau, il paraît que ça vole dans les alentours. Les informations étant difficiles à obtenir, nous nous renseignons auprès d'un policier qui nous apprend à notre grande surprise qu'il est interdit de voler par ici... information qui sera démentie plus tard par un parapentiste local.
Autre haut lieu du parapente dans la région, Curití, petit village moins touristique mais au moins aussi accueillant que Barichara. L'ambiance y est calme et détendue, et ses habitants sont parmi les plus chaleureux que nous ayons rencontrés jusqu'alors ! L'activité principale de la commune n'est pas le "tourisme d'aventure", comme c'est le cas quasiment partout ailleurs dans la région, mais l'artisanat du fique, fibre végétale issue de l'agave (sorte de cactus à feuilles géantes) avec laquelle on peut quasiment tout faire : chapeaux, chaussures, sacs, bijoux, objets de déco et même des meubles ! La région vit aussi beaucoup de la production de tabac et surtout de café, dont on peut en voir les graines sécher au soleil, sur les trottoirs devant les maisons. Après avoir fait la connaissance d'un parapentiste curiteño, nous voilà en route vers le site de vol officiel, à environ 30 minutes de piste du village... mais l'orage sera plus rapide que nous et l'énorme cumulo-nimbus qui nous rattrape nous coupe très rapidement toute envie de se mettre en l'air !
Dernière tentative pour voler, nous contactons un club de San Gil pour profiter de leur navette, et de prêts de secours. Mais la malchance nous poursuit, car nous arrivons trop tard à notre rendez-vous du dimanche matin à cause des bus bondés de colombiens allant à la messe. Raz-le-bol, nous profitons tout de même du reste de la journée pour découvrir les cascades de Juan Curí, voiles sur le dos. Pas très pratique pour la découverte du site, d'autant plus que les accès sont  équipés de cordes et d'échelles de fortunes permettant de franchir les différentes cascades, dont la principale fait 180 mètres. C'est donc à tour de rôle que nous partons explorer les chutes d'eau, l'endroit est magique surtout que nous nous y trouvons seuls.
Puis nous quittons San Gil pour revenir à Bogotá, récupérer les parachutes de secours que nous fait parvenir Sup'Air.




Después de algunas horas de bus desde Villa de Leyva, pasando por Tunja, antes de subir a 3200 metros sobre el nivel del mar y de volver a bajar hacia el Caribe, evitando los múltiples derrumbes, por fin llegamos a San Gil, en la región de Santander.
¡ Entendimos entonces por qué el chófer del bus tenia el aire acondicionado a toda desde hace un buen rato, afuera el calor es tremendo! En el Trópico, la diferencia de altitud influye bastante en el clima, la vegetación y hasta los habitantes. Construida en la montaña, la ciudad se extiende en ambas laderas del valle. Sus calles soladas e inclinadas, su parque sombreado al pie de una iglesia colonial le confieren el encanto tipico de la región. Aunque muy turística, la ciudad sigue siendo muy acogedora y el ambiente es bastante bueno. Al final de la tarde, la gente se agrupa en la plaza central, en los pasillos del parque para discutir, comer o tomar algo.
Seducidos por la region, pudimos disfrutar durante varios días de la hospitalidad de nuestro primer huésped de CouchSurfer, Andres, para descubrirla. Ademas, el vive en una pequeña casa muy encantadora a unos kilómetros de San Gil, perdida en la vegetación, en medio de árboles frutales (mandarinas, mangos...): ¡ es un sueño!
Gracias a los buses bien organizados y baratos, cada día podemos descubrir otros pueblos y sitios naturales, todos más encantadores unos que otros. Justo por encima de "nuestra" casa, a unos 3 kilómetros, se encuentra el pueblo de Pinchote. Como todos los demás, es organizado alrededor de su plaza central con su parque sombreado y su iglesia, hay que decir que es más o menos todo pero domina el valle y ofrece una vista privilegiada sobre los alrededores.
Un poco más en el norte, aproximadamente a 40 minutos de camino, Barichara está situado al borde de una meseta que domina un cañón. Es uno de los pueblos más hermosos de la región, si no es del país, lo que obviamente lo hace un lugar bastante turístico. ¡ Los contrastes entre la tierra roja, las paredes blancas de las casas y el verde de la vegetación cercana son sorprendentes ! Y sobre todo, parece que se puede volar en los alrededores. Las informaciones son tan difíciles de obtener que nos informamos con un policía que nos aprende, cosa sorprendente, que es prohibido volar por aquí. Esta información será desmentida más tarde por un parapentista local...
Otro lugar para el parapente en la región, Curití, pequeño pueblo menos turístico pero por lo menos tan acogedor como Barichara. ¡ El ambiente allí es tranquilo y calmado, y sus habitantes están entre los más cariñosos que hayamos encontrado hasta entonces! La actividad principal del municipio no es el " turismo de ventura ", como es el caso casi en cualquier otra parte en la región, pero la artesanía del fique, una fibra vegetal sacada del agave (tipo de cactus con hojas gigantes) con la cual se puede hacer casi todo: ¡ sombreros, zapatos, bolsas, joyas, objetos de decoracion y hasta muebles! La región vive tambien de la producción de tabaco y sobre todo de café, del que se puede ver las semillas secar al sol, sobre las aceras delante las casas. Después de haber conocido un parapentista curiteño, estamos en camino hacia el sitio de vuelo oficial, aproximadamente a 30 minutos de pista del pueblo.... Pero la tormenta será más rápida que nosotros y el cumulonimbo enorme que nos alcanza nos quita muy rápidamente todas las ganas de volar !
Última tentativa para volar, entramos en contacto con un club de San Gil para aprovecharnos de su transporte, y del préstamos de paracaidas de reserva. Pero la desgracia nos persigue, porque llegamos demasiado tarde a nuestra cita de la mañana del domingo a causa de los autobuses llenos de colombianos yendo a misa. Decepcionados, sin embargo nos aprovechamos del resto del día para descubrir las cascadas de Juan Curí, cargando nuestros parapentes. No es lo mas práctico para descubrir el sitio, ya que los accesos son equipados de cuerdas y de escalas que permiten atravesar las diferentes cascadas, la principal hace 180 metros. Entonces es por turnos que nos toca salir a explorar los saltos de agua, el lugar es mágico sobre todo que nos encontramos allí solos.
Luego dejamos a San Gil para volver a Bogotá, para recuperar los paracaídas de reserva que nos envía Sup'Air.

2 commentaires:

  1. Coucou les Loulous !

    Heureuse de voir que les secours volent à votre secours... au moins ce sera une embûche de moins.

    Je l'ai certainement déjà dit mais je le répète : quel régal de lire vos récits riches en informations, dans un style digne des reportages dans les magazines de voyage. Un joli cadeau que vous nous faites au fil de vos découvertes. MERCI et BRAVO !!!

    J'espère que les éléments vont enfin vous laisser goûter aux airs !

    A très bientôt pour vous lire.
    Gros bizoux à vous

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  2. Hola Lily y Mat: Anoche estuvimos con Ronald que muy orgulloso nos hablo de este fascinante proyecto, pero en realidad sus palabras orgullosas y emotivas no fueron suficientes para explicar lo realmente grandioso y hermoso que alcanza a ser!!! los felicitamos y GRACIAS por mostrar este lado tan bello de Colombia .... Les deseamos muchos mas exitos .... Alessandro y Claudia

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