Après quelques jours passés à Ibarra, réputée pour ses très bons sites de vol, et pour la compétition internationale "Acrolatino", nous quittons la ville un peu déçus à cause d'une ambiance pas très conviviale à notre goût. Nous continuons alors notre route à la recherche de vols plus sauvages...
Le volcan Cayambe, du haut de ses 5790 mètres, est le troisième plus haut sommet d'Équateur. Gravi pour la première fois par le fameux Edward Whymper, situé au niveau de la ligne de l'équateur, c'est le seul point du globe où température et latitude atteignent 0° !
Nous nous arrêtons donc à Cayambe, la ville du même nom, avec pour objectif de voler depuis le volcan. Après une longue recherche d'informations qui s'avère infructueuse, et malgré l'avis d'un parapentiste local selon lequel il est impossible de décoller du volcan, nous nous obstinons et décidons tout de même de tenter le coup. D'après les photos trouvées sur le net et le blog d'autres parapentistes français ayant gravi le sommet pour y décoller (sans toutefois y parvenir à cause d'un vent trop fort), notre projet ne semble pourtant pas si fou...
C'est ainsi que nous nous retrouvons le lendemain à 5h30 dans le 4x4 de Juan, pour grimper les 25 kilomètres de piste jusqu'au camp de base, le refuge Ruales-Oleas-Berge, à 4600 mètres d'altitude. Malgré le brouillard qui nous accompagne tout au long de la piste, nous parvenons tout de même à repérer quelques terrains d'atterrissage potentiels. Nous arrivons au refuge au moment du lever du soleil, et le brouillard se déchire dès les premiers rayons.
Apparait alors devant nous la majestueuse face ouest du Cayambe, et son imposant glacier. Derrière nous, seuls les plus hauts volcans équatoriens parviennent à percer la mer de nuage : Antisana, Cotopaxi, Chimborazo... et les autres, l'Avenue des Volcans est là, dans toute sa splendeur !
Nous restons un moment à nous émerveiller devant ce spectacle unique, tandis que les nuages continuent à se dissiper. Seule la plaine demeure couverte, mais qu'importe, nous repérons un petit plateau idéal pour y atterrir, à quelques 200 mètres sous le refuge. Le vent est nul, le soleil chauffe, les conditions semblent parfaites, il ne nous reste plus qu'à trouver d'où décoller !
Suffisament chargés pour ce voyage, nous n'avons pas amené de matériel d'alpinisme, l'ascencion de sommets techniques sera pour une autre fois. Néanmoins, nous souhaitons décoller le plus haut possible, et nous montons ainsi jusqu'au pied du glacier où nous trouvons un terrain de cendres suffisament grand et dégagé pour y étaler nos deux voiles, à 4840 mètres d'altitude.
Légère brise de face, déco et atterro repérés, tout semble parfait... sauf que les nuages sont en train de monter, et à peine le temps de souffler un coup (bien obligés à cette altitude), nous ne voyons déjà plus l'atterro.
Déçus et un peu frustrés, nous nous consolons avec la vue privilégiée que nous avons du sommet, jusqu'à nous retrouver nous-mêmes dans le nuage.
Même si nous avons manqué de peu l'occasion de voler du Cayambe, nous redescendons très satisfaits de notre première expérience à haute altitude (on est loin des 3000 pyrénéens !), et impatients de renouveller l'expérience.
Le volcan Cayambe, du haut de ses 5790 mètres, est le troisième plus haut sommet d'Équateur. Gravi pour la première fois par le fameux Edward Whymper, situé au niveau de la ligne de l'équateur, c'est le seul point du globe où température et latitude atteignent 0° !
Nous nous arrêtons donc à Cayambe, la ville du même nom, avec pour objectif de voler depuis le volcan. Après une longue recherche d'informations qui s'avère infructueuse, et malgré l'avis d'un parapentiste local selon lequel il est impossible de décoller du volcan, nous nous obstinons et décidons tout de même de tenter le coup. D'après les photos trouvées sur le net et le blog d'autres parapentistes français ayant gravi le sommet pour y décoller (sans toutefois y parvenir à cause d'un vent trop fort), notre projet ne semble pourtant pas si fou...
C'est ainsi que nous nous retrouvons le lendemain à 5h30 dans le 4x4 de Juan, pour grimper les 25 kilomètres de piste jusqu'au camp de base, le refuge Ruales-Oleas-Berge, à 4600 mètres d'altitude. Malgré le brouillard qui nous accompagne tout au long de la piste, nous parvenons tout de même à repérer quelques terrains d'atterrissage potentiels. Nous arrivons au refuge au moment du lever du soleil, et le brouillard se déchire dès les premiers rayons.
Nous restons un moment à nous émerveiller devant ce spectacle unique, tandis que les nuages continuent à se dissiper. Seule la plaine demeure couverte, mais qu'importe, nous repérons un petit plateau idéal pour y atterrir, à quelques 200 mètres sous le refuge. Le vent est nul, le soleil chauffe, les conditions semblent parfaites, il ne nous reste plus qu'à trouver d'où décoller !
Suffisament chargés pour ce voyage, nous n'avons pas amené de matériel d'alpinisme, l'ascencion de sommets techniques sera pour une autre fois. Néanmoins, nous souhaitons décoller le plus haut possible, et nous montons ainsi jusqu'au pied du glacier où nous trouvons un terrain de cendres suffisament grand et dégagé pour y étaler nos deux voiles, à 4840 mètres d'altitude.
Légère brise de face, déco et atterro repérés, tout semble parfait... sauf que les nuages sont en train de monter, et à peine le temps de souffler un coup (bien obligés à cette altitude), nous ne voyons déjà plus l'atterro.
Déçus et un peu frustrés, nous nous consolons avec la vue privilégiée que nous avons du sommet, jusqu'à nous retrouver nous-mêmes dans le nuage.
Même si nous avons manqué de peu l'occasion de voler du Cayambe, nous redescendons très satisfaits de notre première expérience à haute altitude (on est loin des 3000 pyrénéens !), et impatients de renouveller l'expérience.
Yessss... les carnets de l'aventure sont de retour !!! Ceux qui font vibrer, rêver, évader. Bravo les loulous et sûr que ça le fera la proxima !
RépondreSupprimerBizoux forts
Patoune
Toujours avec le même plaisir je suis votre périple. On dira que vous marchez sur la lune. Pas un brin d'herbe, pas un arbre que des cailloux et du cendre. Grandiose. Votre carnet se remplie bien. Continuez à nous envoyer des photos et des reportages.
RépondreSupprimerJe vous embrasse, Maman Janny
ouuaahhh époustouflant paysages!! trop du bonheur de voir tout ça, ça donne envie!!! continuer a nous faire partager vos exploits.
RépondreSupprimerpar contre vous êtes bien couvert ça as l'air de cailler, la dessus au moins on peut rivaliser avec vous :) des bisous a très bientôt
Jullie komen wel in geweldige landschappen,fantastisch!Heel bijzonder 0 graden op 4800 meter hoogte.Hebben jullie geen last van de ijle lucht en lage luchtdruk op die hoogte,vooral met het vliegen?Veel succes bij de volgende poging om vanaf de helling van de vulkaan te vliegen.Hartelijke groeten en liefs van Halbe en Baukje.
RépondreSupprimery cada vez q avancen sera seguramente mas hermoso, mas emocionante...
RépondreSupprimerdefinitivamente un viaje fantástico!
Hello les 2 !
RépondreSupprimerTrès beaux ces paysages ... j'ai pas tout lu, mais je vois que ça continue sur un bon rythme !
Amusez-vous bien !!!
hello les loulous, alors on veut ce faire un petit déco aux alentour des 5000m, il vas falloir courir un peut, vous le savez....?
RépondreSupprimergros bisous et amusez vous pour nous aussi.