vendredi 21 janvier 2011

Cayambe, un monumento de la Naturaleza

Après quelques jours passés à Ibarra, réputée pour ses très bons sites de vol, et pour la compétition internationale "Acrolatino",  nous quittons la ville un peu déçus à cause d'une ambiance pas très conviviale à notre goût. Nous continuons alors notre route à la recherche de vols plus sauvages...
Le volcan Cayambe, du haut de ses 5790 mètres, est le troisième plus haut sommet d'Équateur. Gravi pour la première fois par le fameux Edward Whymper, situé au niveau de la ligne de l'équateur, c'est le seul point du globe où température et latitude atteignent 0° !
Nous nous arrêtons donc à Cayambe, la ville du même nom, avec pour objectif de voler depuis le volcan. Après une longue recherche d'informations qui s'avère infructueuse, et malgré l'avis d'un parapentiste local selon lequel il est impossible de décoller du volcan, nous nous obstinons et décidons tout de même de tenter le coup. D'après les photos trouvées sur le net et le blog d'autres parapentistes français ayant gravi le sommet pour y décoller (sans toutefois y parvenir à cause d'un vent trop fort), notre projet ne semble pourtant pas si fou...
C'est ainsi que nous nous retrouvons le lendemain à 5h30 dans le 4x4 de Juan, pour grimper les 25 kilomètres de piste jusqu'au camp de base, le refuge Ruales-Oleas-Berge, à 4600 mètres d'altitude. Malgré le brouillard qui nous accompagne tout au long de la piste, nous parvenons tout de même à repérer quelques terrains d'atterrissage potentiels. Nous arrivons au refuge au moment du lever du soleil, et le brouillard se déchire dès les premiers rayons. Apparait alors devant nous la majestueuse face ouest du Cayambe, et son imposant glacier. Derrière nous, seuls les plus hauts volcans équatoriens parviennent à percer la mer de nuage : Antisana, Cotopaxi, Chimborazo... et les autres, l'Avenue des Volcans est là, dans toute sa splendeur !
Nous restons un moment à nous émerveiller devant ce spectacle unique, tandis que les nuages continuent à se dissiper. Seule la plaine demeure couverte, mais qu'importe, nous repérons un petit plateau idéal pour y atterrir, à quelques 200 mètres sous le refuge. Le vent est nul, le soleil chauffe, les conditions semblent parfaites, il ne nous reste plus qu'à trouver d'où décoller !
Suffisament chargés pour ce voyage, nous n'avons pas amené de matériel d'alpinisme, l'ascencion de sommets techniques sera pour une autre fois. Néanmoins, nous souhaitons décoller le plus haut possible, et nous montons ainsi jusqu'au pied du glacier où nous trouvons un terrain de cendres suffisament grand et dégagé pour y étaler nos deux voiles, à 4840 mètres d'altitude.
Légère brise de face, déco et atterro repérés, tout semble parfait... sauf que les nuages sont en train de monter, et à peine le temps de souffler un coup (bien obligés à cette altitude), nous ne voyons déjà plus l'atterro.
Déçus et un peu frustrés, nous nous consolons avec la vue privilégiée que nous avons du sommet, jusqu'à nous retrouver nous-mêmes dans le nuage.
Même si nous avons manqué de peu l'occasion de voler du Cayambe, nous redescendons très satisfaits de notre première expérience à haute altitude (on est loin des 3000 pyrénéens !), et impatients de renouveller l'expérience.





Después de haber pasado unos días en Ibarra, famosa por sus muy buenos sus voladeros, y por la competición internacional " Acrolatino ", nos fuimos de la ciudad un poco decepcionados por un ambiente que no nos parecio muy amistoso. Continuamos entonces nuestro camino en busca de vuelos más salvajes...
El volcán Cayambe, desde 5790 metros, es la tercera cumbre más alta de Ecuador. ¡ Su primera ascencion fue realizada por el famoso Edward Whymper, situado al nivel de la línea del ecuador, es el solo punto del globo donde temperatura y latitud alcanzan 0 °!
Paramos en Cayambe, la ciudad del mismo nombre, con el objetivo de volar desde el volcán. Después de una larga investigación en busca de informaciones que se revela infructuosa, y a pesar de la opinión de un parapentista local según el cual es imposible despegar del volcán, nos obstinamos y decidimos sin embargo intentarlo. Según las fotos encontradas en internet y el blog de otros parapentistas franceses que han subido hasta la cumbre para despegar allí (sin alcanzarlo a causa de un viento demasiado fuerte), nuestro proyecto no parece ser tan loco...
Así es como nos encontramos el día siguiente a las 5h30 en la camioneta 4x4 de Juan, para subir los 25 kilómetros de pista hasta el campo base, el refugio Ruales-Oleas-Berge, a 4600 metros de altitud. A pesar de la nieblina que nos acompaña a lo largo de la pista, alcanzamos sin embargo a encontrar algunos campos de aterrizaje potenciales. Llegamos al refugio en el momento de la salida del sol, y la niebla se rompe con los primeros rayos. Entonces aparece delante nosotros la majestuosa cara oeste del Cayambe, y su imponente glaciar. Detrás de nosotros, sólo los más altos volcanes ecuatorianos llegan a perforar el mar de nube: ¡ Antisana, Cotopaxi, Chimborazo y otros, la Avenida de los Volcanes está allí, en todo su esplendor!
Nos quedamos un momento hipnotizados delante de este espectáculo único, mientras que las nubes continúan disipándose. Sólo la llanura permanece cubierta, pero no importa, localizamos una pequeña meseta ideal para aterrizar, a algunos 200 metros bajo el refugio. ¡ El viento es nulo, el sol calienta, las condiciones parecen perfectas, no nos queda más que encontrar de donde despegar!
Suficientemente cargados para este viaje, no trajimos material de alpinismo, el ascenzo de cumbres técnicas será para otra ocasion. Sin embargo, deseamos despegar lo más alto posible, y subimos entonces hasta el pie del glaciar donde encontramos un terreno de cenizas bastante grande y despejado para poder extender nuestras dos alas, a unos 4840 metros de altitud.
Con una ligera brisa enfrentada, un despegue y un atterrizadero localizados, todo parece perfecto excepto que las nubes ya están subiendo, y apenas tenemos tiempo para soplar un poco (nos toca a esta altitud), que ya no vemos más al atterrizadero.
Decepcionados y un poco frustrados, nos consolamos con la vista privilegiada que tenemos de la cumbre, hasta encontrarnos en la nube.
Aunque perdimos de poco la ocasión de volar del Cayambe, bajamos muy satisfechos por nuestra primera experiencia a alta altitud (¡ estamos lejos de los 3000 pirenaicos!), e impacientes de repetir esa experiencia.

7 commentaires:

  1. Yessss... les carnets de l'aventure sont de retour !!! Ceux qui font vibrer, rêver, évader. Bravo les loulous et sûr que ça le fera la proxima !

    Bizoux forts

    Patoune

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  2. Toujours avec le même plaisir je suis votre périple. On dira que vous marchez sur la lune. Pas un brin d'herbe, pas un arbre que des cailloux et du cendre. Grandiose. Votre carnet se remplie bien. Continuez à nous envoyer des photos et des reportages.
    Je vous embrasse, Maman Janny

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  3. ouuaahhh époustouflant paysages!! trop du bonheur de voir tout ça, ça donne envie!!! continuer a nous faire partager vos exploits.
    par contre vous êtes bien couvert ça as l'air de cailler, la dessus au moins on peut rivaliser avec vous :) des bisous a très bientôt

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  4. Jullie komen wel in geweldige landschappen,fantastisch!Heel bijzonder 0 graden op 4800 meter hoogte.Hebben jullie geen last van de ijle lucht en lage luchtdruk op die hoogte,vooral met het vliegen?Veel succes bij de volgende poging om vanaf de helling van de vulkaan te vliegen.Hartelijke groeten en liefs van Halbe en Baukje.

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  5. y cada vez q avancen sera seguramente mas hermoso, mas emocionante...
    definitivamente un viaje fantástico!

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  6. Hello les 2 !

    Très beaux ces paysages ... j'ai pas tout lu, mais je vois que ça continue sur un bon rythme !
    Amusez-vous bien !!!

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  7. hello les loulous, alors on veut ce faire un petit déco aux alentour des 5000m, il vas falloir courir un peut, vous le savez....?
    gros bisous et amusez vous pour nous aussi.

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