Située au pied du volcan Galeras, le plus actif de Colombie, la ville de Pasto est réputée pour son carnaval, déclaré patrimoine culturel de la nation. Nous y arrivons cependant juste après les festivités, ayant déjà reçu notre dose de talc et de peinture... Petite ville sur la Panaméricaine, l'ambiance y est tranquille et détendue, les gens y sont très agréables et on y retrouverait presque une atmosphère de village tant la vie semble s'y dérouler paisiblement. Son patrimoine architectural est impressionnant et la ville compte de nombreuses et imposantes églises. Porte de sortie vers l'Équateur mais aussi vers les ports du Pacifique, elle vit essentiellement du commerce, tandis que les zones rurales alentours sont quant à elles restées très agricoles et artisanales.
À quelques dizaines de kilomètres à l'ouest de Pasto, en contournant l'imposant volcan Galeras, on trouve le petit village de Sandoná, réputé pour sa production artisanale de café, mais aussi de chapeaux "Panama", connus et vendus dans le monde entier. Tissés à partir d'une fibre naturelle, l'Iraca, issue d'une espèce de palmier, ils sont le résultat d'un travail exclusivement féminin. D'abord tissés un à un, on les retrouve ensuite séchant sur les trottoirs devant les maison, avant d'être vendus et exportés dans le monde entier.
On y trouve aussi une importante basilique, qui vient compléter la déjà impressionnante collection d'église que compte la ville de Pasto. Au-dessus du village, se trouve une cascade d'une cinquantaine de mètres visible uniquement pendant la saison des pluies, à coté de laquelle à été construite une petite chapelle surmontée d'une statue de la vierge et de Bernadette Soubirou, hommage à notre vierge de Lourdes.
En bons pyrénéens, on se devait donc d'aller y jetter un œil !
Retour à Pasto, la ville et ses alentours offrent de nombreuses possibilités de vol. Encore une fois, le volcan ne nous sera pas accessible puisque étant l'un des plus actifs (voire le plus actif) du pays, le Galeras est sous surveillance permanente et son activité des derniers mois indiquent une éruption imminente. Son accès est donc restreint pour éviter de ne reproduire les erreurs passées, car en janvier 1993, six volcanologues et trois journalistes avaient été tués par une explosion soudaine alors qu'ils effectuaient des mesures. Cependant, cela n'inquiète absolument pas les habitants de la région, et les parapentistes locaux nous emmènent tout d'abord faire du gonflage sur les hauteurs de la ville, puis sur un site de vol situé sur les flans du volcan, dans la commune de Yacuanquer, à 30 minutes de Pasto.
Surplombant le plateau de Chapacual, qui surplombe lui même le canyon du Rio Guaitara, le décollage se situe sur la crête du cirque de Moechisa. Le dénivelé n'étant que de 350 mètres, le site offre néanmoins un excellent terrain de jeu lorsque le vent vient du nord. Un dynamique se met alors en place le long du cirque, et si le soleil se mêle à la partie, il est possible de voler pendant des heures en thermo-dynamique. Là encore, nous exciterons la curiosité des pilotes locaux avec notre matos léger, étonnés de voir que nos sellettes légères et réversibles contiennent des voiles aussi grandes que les leurs !
Pour bien terminer notre séjour à Pasto, nous nous devions de découvrir les spécialités locales. C'est ainsi que nous nous retrouvons à jouer au Sapo, jeu qui consiste à jeter des pièces dans des trous ou dans la bouche d'un crapaud en cuivre, avant de goûter au Cuy, cochon d'Inde cuit à la broche, au goût très prononcé et à la peau plutôt caoutchouteuse !
À quelques dizaines de kilomètres à l'ouest de Pasto, en contournant l'imposant volcan Galeras, on trouve le petit village de Sandoná, réputé pour sa production artisanale de café, mais aussi de chapeaux "Panama", connus et vendus dans le monde entier. Tissés à partir d'une fibre naturelle, l'Iraca, issue d'une espèce de palmier, ils sont le résultat d'un travail exclusivement féminin. D'abord tissés un à un, on les retrouve ensuite séchant sur les trottoirs devant les maison, avant d'être vendus et exportés dans le monde entier.
En bons pyrénéens, on se devait donc d'aller y jetter un œil !
Retour à Pasto, la ville et ses alentours offrent de nombreuses possibilités de vol. Encore une fois, le volcan ne nous sera pas accessible puisque étant l'un des plus actifs (voire le plus actif) du pays, le Galeras est sous surveillance permanente et son activité des derniers mois indiquent une éruption imminente. Son accès est donc restreint pour éviter de ne reproduire les erreurs passées, car en janvier 1993, six volcanologues et trois journalistes avaient été tués par une explosion soudaine alors qu'ils effectuaient des mesures. Cependant, cela n'inquiète absolument pas les habitants de la région, et les parapentistes locaux nous emmènent tout d'abord faire du gonflage sur les hauteurs de la ville, puis sur un site de vol situé sur les flans du volcan, dans la commune de Yacuanquer, à 30 minutes de Pasto.
Surplombant le plateau de Chapacual, qui surplombe lui même le canyon du Rio Guaitara, le décollage se situe sur la crête du cirque de Moechisa. Le dénivelé n'étant que de 350 mètres, le site offre néanmoins un excellent terrain de jeu lorsque le vent vient du nord. Un dynamique se met alors en place le long du cirque, et si le soleil se mêle à la partie, il est possible de voler pendant des heures en thermo-dynamique. Là encore, nous exciterons la curiosité des pilotes locaux avec notre matos léger, étonnés de voir que nos sellettes légères et réversibles contiennent des voiles aussi grandes que les leurs !
Pour bien terminer notre séjour à Pasto, nous nous devions de découvrir les spécialités locales. C'est ainsi que nous nous retrouvons à jouer au Sapo, jeu qui consiste à jeter des pièces dans des trous ou dans la bouche d'un crapaud en cuivre, avant de goûter au Cuy, cochon d'Inde cuit à la broche, au goût très prononcé et à la peau plutôt caoutchouteuse !
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