lundi 10 janvier 2011

Popayán, la ciudad blanca

Nous pensions arriver à Popayán dans le calme, mais nous débarquons en pleine folie car c'est le carnaval. Surnommée la ville blanche grâce à son architecture coloniale, qui en fait l'une des plus belles villes de Colombie, son carnaval honore bien son surnom puisque c'est l'occasion pour les habitants de retapisser la ville de talc... Dans la région, les carnavals sont appelés "carnavales de negros y blancos", car le jeu consiste à peindre le visage du voisin en noir, tout en le recouvrant de talc et de mousse. Les rues pavées de la vieille ville s'en retrouvent donc blanchies pour un bon moment ! Nous participons un moment aux festivités, jusqu'à se retrouver complètement trempés et dégoulinants de peinture. C'est aussi l'anniversaire de la ville, ce qui rajoute la possibilité de se jeter des seaux d'eau glacée dessus.
Heureusement, les alentours permettent aussi d'autres activités moins salissantes, puisque Popayán est la porte d'entrée du "Parque Natural Nacional Puracé". Dernier endroit en Colombie où il est encore possible d'observer des condors, le parc comprend une chaîne de douze volcans appelés les Coconucos, dont un est encore en activité, le Puracé (4646 mètres). L'idée était d'y monter avec nos voiles pour voir s'il était possible d'y décoller, nous changeons cependant vite d'avis en apprenant qu'il nous faut un guide pour l'ascension, car les flans sont minés ! Nous grimperons alors légers sur les hauteurs de Pilimbala pour apercevoir le volcan entre deux nuages, en faisant bien attention de ne pas s'écarter du chemin !
En effet, la région n'est débarassée du conflit armé qui oppose le gouvernement aux FARCs (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia) que depuis quelques années, le parc et ses infrastructures étaient jusque là aux mains des rebelles et en ont gardé des séquelles...
Nous découvrons ensuite "los termales de San Juan", sources d'eaux chaudes sulfuriques aux couleurs hallucinantes. La baignade étant interdite par soucis de préservation, l'eau conserve ainsi sa couleur turquoise et contraste avec les mousses et lichens verts, rouges ou orangés, ce qui donne à ce lieu une atmosphère magique.
L'endroit n'étant accessible que par une alternance de routes bitumées et de pistes défoncées, il nous faudra attendre près de deux heures sous la pluie avant de prendre le dernier bus pour Popayán.




Pensábamos llegar a Popayán en la calma, pero llegamos en plena locura porque es el carnaval. Llamada la ciudad blanca gracias a su arquitectura colonial, que la hace una de las ciudades más bellas de Colombia, su carnaval honra bien su apodo ya que es la ocasión para los habitantes de colorear la ciudad con talco... En la región, los carnavales de negros blancos son famosos, porque el juego consiste en pintar la cara de los demas en negro y en recubrirlos con talco y con espuma. ¡ Las calles soladas de la antigua ciudad se encuentran completamente blanqueadas ! Participamos un momento en las fiestas, hasta encontrarse completamente mojados de agua y de pintura. También es el aniversario de la ciudad, lo que da la posibilidad de echarse baldes de agua helada encima.
Afortunadamente, los alrededores permiten también otras actividades menos ensuciantes, ya que Popayán es la entrada al Parque Natural Nacional Puracé. Uno de los últimos lugares en Colombia dónde todavía es posible observar cóndores, el parque cuenta con una cadena de doce volcanes llamados los Coconucos, del que uno todavía está en actividad, el Puracé (4646 metros de altitud). ¡ La idea era subir allá con nuestros alas para ver si era posible despegar desde allí, pero cambiamos rápidamente de opinión sabiendo que nos tocoba hacer la ascensión con un guía, porque supuestamente pueden haber minas ! ¡ Subimos entonces ligeros por las alturas de Pilimbala para percibir rapidamente al volcán entre dos nubes, teniendo mucho cuidado para no apartarse del camino!
En efecto, el conflicto armado que opone el gobierno a las FARCs (Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia) se ha acabado en la región hace solo unos años y el parque y sus infraestructuras guardaron unas secuelas de aquella epoca...
Descubrimos luego " los termales de San Juan ", fuentes de aguas calientes sulfúricas de colores alucinantes. Esta prohibido baarseo para preservar al sitios, y el agua conserva así su color turquesa y contrasta musgos y los liquenes verdes, rojos o anaranjados, lo que da a este lugar una atmósfera mágica.
Al ser accesible el lugar sólo por una alternación de carreteras pavimentadas y de carreteras destapadas, debimos esperar casi dos horas bajo la lluvia antes de tomar el último bus para Popayán.

1 commentaire:

  1. Vous voila au milieu d'une foule joyeuse. Mathieu, tu as vraiment bonne allure.
    Merci pour les très belles photos. Je continue mon voyage à travers de ces images et vos reportages. Maman Janny

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